Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

6 de desembre de 2023
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A les universitats occidentals han fet cau les ideologies totalitàries

És un fenomen constatable des de fa dècades: les universitats europees i nordamericanes han desdevingut un cau on incuben ideologies totalitàries que malden per enderrocar els fonaments mateixos de la nostra civilització. La influència xinesa, islàmica i russa és perceptible en l’acció dels lobbys que financen respectivament al si de les elits polítiques, mediàtiques i universitàries per tal de divulgar el descrèdit del laïcisme, de la llibertat d’expressió, dels sistemes representatius propis de les societats obertes occidentals.

Els pioners en desacreditar el sistema democràtic foren els intel·lectuals francesos crescuts a l’immediata segona postguerra mundial que  s’emprenen a reinterpretar el pensament de filòsofs alemanys (Nietsche, Heidegger) que han estat adoptats (el primer) i adaptats (el segon) pel nazisme i que per aqueix motiu són bandejats del procés de reconstrucció democràtica de la identitat germànica posterior al 1945. No hi ha en Derrida, Foucault, et altri) ni un bri de pensament innovador i nacionalment autocentrat, sinó la recuperació en nom del progressisme abstracte i banal de la relativització radical i la desconstrucció de categories filosòfiques i conceptes històrics racionalment elaborats. Hom difumina fets veritablement contrastats en favor d’una interpretació sense límits que té per objectiu recusar l’universalisme dels drets de les persones i els pobles (estigmatitzada com una creació interessada de la cultura juedo-cristiana occidental) en pro d’un relativisme inabastable.

El wokisme és la darrera fornada d’aqueixa tendència desconstructivista. El politòleg francès Pierre Valentin acaba de publicar l’assaig “Comprendre la Révolution Woke”, (Gallimard, 2023), on inclou aqueixa definició: “Le wokisme est une idéologie qui perçoit les sociétés occidentales comme étant fondamentalement régies par des structures de pouvoir, des hiérarchies de domination, des systèmes d’opression qui auraient pour but, ou en tout cas pour effet, d’inférioriser l’Autre, c’est-à-dire la figure de la minorité sous toutes ses formes (sexuelle, religieuse, ethnique, etc..), par des moyens souvent invisibles. Le woke est celui qui est éveillé à cette réalité néfaste et qui se donne pour mission de conscientisser les autres” (pàgina 25).

El wokisme i “la intersecció de lluites” han fet forat a les universitats dels EUA i a les de França com s’ha vist arran de l’esclat d’antisemitisme i suport al jihadisme pro-palestí desfermat després de la massacre del 7 d’octubre a Israel. Sabrina Soffer i Jeremy Davis  alertaven abans d’ahir al Jerusalem Post:  “Campus antisemitism is at a generational crossroads. Jew hatred is never isolated. Jews have long been the canary in the coal mine, first to be attacked and last to be spared”. I això amb la irresponsable actitud, per exemple, de “3 présidentes d’universités US refusent de qualifier l’appel au génocide des Juifs de harcèlement. Les dirigeantes de Harvard, du MIT et de UPenn ont reconnu être inquiètes pour la sécurité de leurs étudiants juifs, mais objectent quant à la sanction à apporte à ces discours”.

De França estant, Vincent Tournier va escriure el proppassat 28 de novembre a l’Observatoire des idéologies identitaires aqueixa reflexió: “Les universités, lieu d’incubation des idéologies totalitaires ?

“Les universités occidentales commencent à inquiéter sérieusement. Le développement du wokisme et de ses dérivés, avec leur lot de délires, de censures et de haines, avait déjà alerté. Mais après les événements du Proche-Orient, un cap est franchi.

Sur les campus, la cause palestinienne rencontre un engouement qui va très au-delà d’une légitime compassion pour les victimes civiles. Le Hamas bénéficie d’une étrange compréhension, voire d’un franc soutien. Les pogromes du 7 octobre devraient horrifier : ils provoquent des appels à la compréhension pour leurs auteurs ; ils devraient bouleverser les consciences: ils débouchent sur une dénonciation et une détestation renforcée d’Israël.

La manifestation contre l’antisémitisme du 12 novembre a réuni essentiellement des cheveux gris. Où sont les jeunes ? Dans les universités, il est clair que les étudiants arborent plus facilement le keffieh que la kippa. Dans une tribune récente, publiée sur Mediapart et complaisamment relayée par les listes de diffusion des sciences sociales, des universitaires se plaignent de voir surgir une censure sur les universités qui interdirait de critiquer Israël. Fichtre, on peine à croire que la ferveur pro-israélienne soit si étouffante.

Si on y réfléchit, ce problème n’est pas nouveau. Les mouvements totalitaires ont toujours fasciné. Ils ont toujours reçu le soutien des jeunes et des étudiants. Dans les années 1960-1970, on se passionnait pour le maoïsme chinois et les Khmers rouges cambodgiens. Le col Mao ou la casquette prolétarienne étaient de rigueur. Entre les deux guerres, c’était le fascisme italien et le national-socialisme allemand qui suscitaient l’enthousiasme des jeunes, comme l’avait fait auparavant la révolution bolchévique.

On a prétendu que, dans les régimes totalitaires, la jeunesse était endoctrinée par les associations de jeunesse. Certes, mais il ne faudrait pas oublier que les jeunes ne sont pas simplement des victimes: ils ont aussi contribué activement à l’avènement de ces régimes, perçus en leur temps comme «modernes» et «progressistes».

Il y a certainement mille raisons à cet attrait pour la folie totalitaire: plaisir de la contestation, goût pour la radicalité, fascination pour la violence, relativisation de la mort, quête d’idéaux, dédain pour la démocratie libérale, soif de reconnaissance, conformisme, etc.

Il reste qu’une question demeure: pourquoi cet attrait continue-t-il d’être aussi puissant dans les pays occidentaux? Comment ne pas y voir un échec du projet européen lui-même puisque l’Europe a prétendu se bâtir sur les ruines du totalitarisme avec l’espoir de tourner définitivement la page des heures sombres de notre histoire?

Il faut dire que l’Europe elle-même n’est pas dénuée d’ambiguïté. Celle-ci s’est bien gardée de délégitimer la logique révolutionnaire portée par le communisme avec la même vigueur qu’elle a rejeté le fascisme. Et, aujourd’hui encore, l’UE et les États membres s’avèrent bien incapables, par calcul ou par idéologie, de désigner l’islamisme comme un ennemi. La proposition d’Emmanuel Macron de créer une coalition contre le terrorisme a recueilli un silence poli dans les capitales européennes.

Le résultat est là. Alors que l’expérience passée des régimes totalitaires était censée avoir définitivement immunisé la jeunesse européenne contre ce genre de périls, tout semble à refaire. Le retour des idéologies totalitaires sur les campus devrait terrifier les autorités politiques et académiques et les inciter à trouver des solutions pour casser urgemment ces logiques mortifères avant qu’elles échappent à tout contrôle.”

A Catalunya, l’antisemitisme i altres ideologies totalitàries campen amb una facilitat que només és explicable pel grau d’alienació i submissió nacional que el progressisme d’arrels autoritàries ha inoculat entre els creadors d’opinió nostrats des de fa mig segle. Excepcionalment, cal esmentar Xavier Diez que en article “Progressisme extraviat“, El Món, 14 d’abril d’enguany) denuncia “aquesta mena de Revolució Cultural maoista que recorre actualment els campus universitaris, a la recerca de la destrucció iconoclasta dels cànons culturals i les jerarquies morals i que sembla capgirar (potser tancar) la fase de la civilització occidental contemporània. Aquest historiador italià, (es refereix a Enzo Traverso) gran lector de Gramsci, critica veladament la incapacitat de construir cap alternativa sense treure’n lliçons històriques. I de fet, les tendències intel·lectuals de la nova esquerra, semblen més interessades a reescriure el passat que a construir un nou present o plantejar un futur mínimament atractiu”.

No tot està perdut, com assenyala Pierre Valentin a l’assaig anteriorment esmentat, “la grandeur paradoxale de l’Occident résidait justement dans sa capacité de se remettre en question publiquement, afin de corriger ses erreurs” (pàgina 81). A les universitats americanes, l’esperança rau en l’empenta i el rigor intel·lectual de valors emergents com Yascha Mounk i la xarxa de col·laboradors aplegats al think tank Persuasion.  A Europa, cal esperar els efectes regeneradors d’Alemanya que ressorgeix com a potència política, militar i intel·lectual, també la vigència del pensament anglosaxó al Regne Unit i el renaixement dels pobles eslaus com Ucraïna i Polònia determinats a defensar la seva identitat i llibertat nacional front a l’expansionisme rus.

Post Scriptum, 7 de desembre del 2023.

Mentre la indignació va creixent als EUA per la banalització de l’antisemitisme per part de les tres presidentes de prestigioses universitats americanes, The Times of Israel informa ahir mateix:  “Des étudiants dénoncent la « normalisation » de l’antisémitisme d’une fac de New York. Les étudiants juifs et israéliens craignent pour leur sécurité à la Columbia University School of Social Work qui ne tient pas compte de leur bien-être et permet un discours anti-Israël virulent”.

Avui, a Le Figaro: “Gilles Kepel et Yascha Mounk: «À l’université, la liberté de penser en danger?». Le directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’École normale supérieure et le maître de conférences à l’université de Harvard, alertent sur la montée en puissance de l’idéologie woke aussi bien dans les universités américaines que françaises.

De les universitats catalanes ja en vaig parlar fa anys en aqueix apunt: “Propagant l’odi contra Israel des de les universitats catalanes: UAB, URV…….“.

Post Scriptum, 12 de desembre del 2023.

Sheldon Freedman publica avui aqueix article al Jerusalem Post explicant el capteniment wokista de les presidentes de les universitats americanes que es fan còmplices de la deslegitimació d’Israel: “In antisemitism allegations, Ivy League universities ‘plead the first’. The three university presidents who testified before the Committee are not antisemitic or antisemite sympathizers. But they value Diversity, Equity, and Inclusion (DEI) even more.”

Post Scriptum, 16 de desembre del 2023.

Abans d’ahir, Yaron Gamburg, va publicar aqueix report a l’INSS Israel: “Heightened Antisemitism and Hatred of Israel: A Reflection of Ideological Shifts in American Society and Education. How has modern antisemitism spread across educational institutions in the United States, and why did it surge among the American public after October 7? Per la seva part, Amotz Asa-El, va publicar ahir al Jerusalem Post: “Qatar is responsible for the decline, antisemitism of US universities. The contamination of American academia is only part of the princedom’s subversive record.”

L’edició d’Yediot Ahronoth en castellà publica avui aqueixa reflexió punyent de tres universitàries israelianes Dina Porat, Tuvia Frilling i Liat Steir-Livn: “Cuando se trata de Hamás, los historiadores olvidan las reglas académicas“.

Una de las primeras reglas que se les enseña a los historiadores es cómo fundamentar sus afirmaciones, mediante deducciones y conclusiones basadas en hechos y no en ideas o puntos de vista políticos. Para construir una narrativa histórica válida, deben recopilar todos los hechos a su disposición, no sólo aquellos que respaldan sus hipótesis o ideas.

Esta primera y básica lección estuvo ante nosotros mientras leíamos y escuchábamos los comentarios de profesores universitarios sobre la masacre del 7 de octubre, en Europa y Estados Unidos. Escuchamos a los profesores afirmar ante sus estudiantes y ante el mundo que el día en que Hamás cometió sus atrocidades fue un día de liberación, un día notable en la lucha. Nos sorprendió leer textos de algunos de esos académicos, entre ellos judíos e israelíes que enseñaban en el extranjero, que subvertían la realidad, afirmando que Israel estaba cometiendo crímenes de guerra, crímenes contra la humanidad y limpieza étnica en Gaza, que podrían conducir al genocidio.

La afirmación de genocidio es refutable. La Convención para la Prevención y la Sanción del Delito de Genocidio de 1948 establece que los perpetradores de genocidio tienen la intención de destruir total o parcialmente a un grupo nacional, étnico o religioso o una religión, como tal. Desde el inicio de la guerra, Israel declaró que tenía dos objetivos: eliminar las capacidades militares de Hamás y devolver a los rehenes. Esos objetivos diferencian claramente entre la población civil de Gaza y el grupo terrorista Hamás.

Hamás no es un grupo nacional, étnico o religioso ni una raza. Es una organización terrorista que forma parte del eje iraní. No existe correlación entre el término genocidio y la guerra contra un grupo terrorista. En cambio, Hamás ha declarado públicamente su intención de destruir a Israel.

Otra afirmación que se ha hecho fue que la respuesta de las FDI a las atrocidades de Hamás es desproporcionada. Pero, ¿cuál es una respuesta proporcionada al asesinato, la violación y el abuso brutales, a la quema viva de personas y a la decapitación de bebés? ¿Dónde termina la responsabilidad de un Estado de proteger a sus ciudadanos cuando lucha contra una organización terrorista que ha cometido crímenes tan atroces, utiliza escuelas, hospitales, instalaciones de la ONU y mezquitas como cobertura y a sus propios ciudadanos, así como a los rehenes, como escudos humanos?

Esos eruditos conferenciantes afirman que el uso por parte de los políticos israelíes de términos como “animales humanos” al describir a los terroristas de Hamás, estaban deshumanizando a su enemigo, lo que podría ser –como ha enseñado la historia mundial– el primer paso hacia el genocidio. Aparte del hecho de que la despreciable masacre llevada a cabo por Hamás les ha valido términos tan descriptivos, los políticos que los utilizaron en referencia a los asesinos de Hamás y no a los residentes de Gaza en su conjunto, lo que hace que el término genocidio, una vez más, sea irrelevante.

La afirmación de “limpieza étnica” también carece de fundamento en la realidad. Esos eruditos académicos basan su afirmación en la expulsión de civiles en Gaza de las zonas del norte al sur de la Franja. Esto no es prueba de una limpieza étnica, sino más bien un intento de las FDI de limitar las víctimas civiles. En sus afirmaciones, no se mencionan los corredores humanitarios abiertos para que la población abandonara las zonas afectadas hacia la seguridad del sur, incluso cuando los francotiradores de Hamás intentaban impedir su fuga. La afirmación también ignora los camiones de ayuda que transportan diariamente artículos de primera necesidad a la Franja. Muchos de estos camiones son robados por miembros de Hamás que se llevan su contenido para que lo utilice Hamás en lugar de los civiles a quienes se proporcionó la ayuda. Los terroristas también venden la ayuda a los civiles de Gaza a precios exorbitantes, aunque debían distribuirse de forma gratuita.

Esos investigadores académicos siempre ven a Israel como el agresor culpable, incluso cuando permite la entrega de ayuda a Gaza mientras más de 130 rehenes siguen cautivos, entre ellos mujeres, niños y ancianos, algunos con salud precaria, y a la Cruz Roja se le niega el acceso a a ellos. El sufrimiento en Gaza es inmenso y probablemente no mejorará en el futuro inmediato, pero es vital reconocer que Hamás es responsable de crear lo que se ha convertido en una crisis humanitaria intolerable.

En las afirmaciones de los conferenciantes falta cualquier mención a la destrucción sistemática de las zonas industriales establecidas por Israel en la frontera para proporcionar empleo a los residentes de Gaza. Estas áreas fueron símbolo de convivencia y fuente de ingresos para miles de familias. Durante los 18 años de gobierno de Hamás en Gaza, el grupo terrorista podría haber optado por invertir los millones de dólares que fluyen hacia la Franja para proporcionar una vida mejor a la población en lugar de construir una infraestructura terrorista, acumular cohetes, construir túneles subterráneos y difundir el odio. Las entrevistas concedidas por altos miembros del grupo terrorista antes y después del 7 de octubre revelan que Hamás no sólo busca destruir a Israel sino que está dispuesto a sacrificar a su propio pueblo en aras del Islam radical y la Jihad.

Post Scriptum, 6 de gener del 2024.

Extracte de l’entrevista d’ahir a Le Figaro a Alain Finkielkraut: “Dans notre époque de wokisme et de cancel culture, l’enseignement de l’Histoire revêt-il une importance particulièrement significative?

Le wokisme a pris sur les campus la relève du marxisme. L’ennemi à abattre, ce n’est plus le capital, c’est l’impérialisme blanc. Comme le disait déjà Octavio Paz, nous avons perverti notre grande tradition critique et nous l’avons mise au service de la haine de notre monde. Tout désormais se ramène à la dichotomie sommaire des Dominants et des Dominés. La complexité de l’Histoire fait les frais de cette philosophie de l’Histoire. La jeunesse occidentale subit un véritable lavage de cerveau dont l’antisémitisme universitaire est l’ultime avatar. Les Juifs ne sont plus un objet d’exécration pour la race prétendument supérieure: c’est au nom des races infériorisées qu’on les cloue maintenant au pilori. Depuis le 7 octobre 2023, cette judéophobie se donne libre cours non dans la populace mais à Berkeley, à Harvard, à Science Po, à l’École des hautes études en sciences sociales, c’est-à-dire dans les temples du savoir”.

Post Scriptum, 12 de gener del 2024.

El proppassat 8 d’aqueix mes Le Figaro entrevistava el periodista nordamericà Christopher Caldwell, “le plus étonnant n’était pas la démission de la présidente de Harvard, mais sa nomination alors qu’elle n’était qu’une universitaire médiocre. L’affaire Claudine Gay reflète un culte de la diversité imposé par l’administration”.

Post Scriptum, 27 de març del 2024.

Abans d’ahir Rafael  Medoff analitzava el sectarisme antisemita dels sociòlegs americans: “Radicalized sociologists on the warpath“.

October 7 and its aftermath should be prime material for America’s tens of thousands of sociologists. Those who study the factors that shape social behavior should be keenly interested in questions such as: What moves people to join terrorist groups that fire rockets into kindergartens? What influences civilians to accompany and assist gangs of killers on a cross-border murder-and-rape spree? What inspires people around the world to deny or justify ghastly atrocities against Jews?

Yet instead of examining these important questions, a number of extremists in the world of sociology are promoting a resolution about Gaza that pretends the October 7 attack never happened and claims Israel launched a genocidal campaign against the people of Gaza for no apparent reason.

The process leading up to the proposed resolution began 10 days after the October 7 pogrom, when 2,000 sociologists released a statement accusing Israel of committing genocide in Gaza. That was nearly two weeks before a single Israeli soldier had set foot there. The sociologists’ statement did not contain a single word condemning the October 7 massacre. It was just a tirade against what it called “75 years of settler colonial occupation and European empire.” That is, 75 years of Israel existing.

In the weeks to follow, a number of the signatories on that statement established “Sociologists for Palestine,” which, according to its website, was created in order to “support and amplify the work of Faculty for Justice in Palestine [and] Students for Justice in Palestine.” FJP and SJP are the organizers of the extreme and often violent anti-Israel rallies that are taking place on American college campuses. They oppose Israel’s existence and defend the October 7 pogrom.

Recently, 573 of these anti-Israel sociologists asked the American Sociological Association (ASA) to adopt a virulently anti-Israel resolution. The ASA’s general membership will vote on the text in the weeks to come. The drafters of the resolution were trained in a profession that emphasizes dispassionate, scholarly objectivity. Yet their resolution is a wild anti-Israel screed that does not even pretend to be objective or evenhanded.

Like last year’s statement, the proposed resolution does not condemn the October 7 pogrom. In fact, it does not even mention the Hamas attack. It depicts the Mideast events of the past few months as an unprovoked genocidal aggression against Gaza by bloodthirsty Israelis. The resolution compares Israel’s actions in Gaza to the Russian invasion of Ukraine.

If the Ukrainian government had sent an army of several thousand heavily-armed soldiers across the Russian border, to slaughter 1200 Russian civilians, behead babies, and gang-rape and sexually torture scores of Russian women, and the Russians responded by invading Ukraine in pursuit of the killers, the sociologists’ analogy would make sense. But since Ukraine did not do any of that, what the resolution is saying is that Israel, like Russia, is guilty of unprovoked aggression against its peaceful neighbor.

Significantly, the draft resolution invokes an earlier statement by the American Sociological Association praising “the hundreds of Indigenous Nations who continue to resist, live, and uphold their sacred relations across their lands.” Since that resolution had nothing whatsoever to do with Israel or Gaza, the drafters seem to have brought it into the resolution in order to suggest that the Arab residents of Gaza are an indigenous nation who have the right to “resist.” That euphemism has been widely used by pro-Hamas groups to justify the October 7 massacre.

Remarkably, the proposed resolution does not mention Hamas. The text does cite wildly implausible statistics from Hamas about civilian casualties in Gaza, but since the resolution calls the source of those numbers “the Gaza Ministry of Health,” those who vote on it will not know that the information actually comes from a division of a Holocaust-denying terrorist organization–not the kind of source most reasonable people would consider reliable.

As is typical of contemporary pro-Hamas activists, the radical sociologists wrap themselves in fake victimhood. They claim that those who “support Palestine” have been “silenced, intimidated, punished, and harassed” and “often misrepresented as anti-semitic.” Note the vague terminology and passive tense; no actual proof of those charges is provided – because none exists. In reality, “supporters of Palestine” are amply represented on op-ed pages, television shows, podcasts, and countless university podiums.

The draft resolution concludes with a superfluous declaration of the right of ASA members “to speak out against Zionist occupation.” Of course, the United States Constitution’s Bill of Rights already protects their right to speak out against anything they choose. But it does not compel the rest of us to pretend that “Zionist occupation” is anything but a thinly-disguised codeword for “Jews.”

Sociologists who are interested in fulfilling the principles of their profession have their work cut out for them. If they are as concerned about women’s rights as they claim to be, they should be studying the mental and social factors influencing the Hamas gang-rapes and sexual mutilations. If they are as interested in the welfare of children as they say they are, they should be analyzing the factors that motivated Hamas’s decapitation of babies. The proposed resolution, which in effect justifies the atrocities as “resistance” to “genocide,” represents a betrayal of basic sociological principles and a giant step backward for the profession.

Post Scriptum, 26 d’abril del 2024.

El proppassat 24, a Le Figaro, Barbara Lefebvre denunciava: «Les amphithéâtres se transforment en tribunes de l’ignorance, du négationnisme et du complotisme». Avui, el mateix diari publica aqueixa ressenya: “La mobilisation propalestiniens se propage dans les universités américaines, près de 200 arrestations”, unes mobilitzacions atiades per l’antisionisme occidental i el wokisme amb el suport de l’islamisme pro-palestí.

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