Consumir, consumir, consumir….: del ‘fast food’ a la Televisió sense Fronteres. On són els límits?
Divendres passat es feia públic que la Comissió Europea cedia la seva seu a empreses com McDonald’s, Pepsi i Coca-Cola, per a fer-hi un acte de propaganda. Aquestes empreses, a les quals el mateix comissari Kyprianou ha lloat en diverses ocasions, són en part responsables dels mals hàbits alimentaris actuals que condueixen a l’obessitat, malaltia contra la qual la mateixa Comissió insta a lluitar-hi. La paradoxal situació m’ha dut a presentar una pregunta escrita a la Comissió en els termes següents (segueix…):
"En la Unión Europea la obesidad afecta cada año a 400.000 nuevos niños y niñas. Según los expertos las causas principales de la obesidad son, entre otras, los malos hábitos alimenticios que provocan el auge del llamado ?fast-food?. Buena muestra de ello es el hecho de que ?Big Mac?, el menú emblemático de la más famosa de las cadenas mundiales de ?fast-food?, formado por una hamburguesa, media ración de patatas fritas y una Coca-Cola, aporta el 62% de la grasa recomendada que se debe consumir en un día.
Frente a estos datos, son cuando menos sorprendentes las alabanzas que el pasado día 9 de noviembre el comisario de Salud y Protección de los Consumidores, sr. Kyprianou, dirigió a empresas multinacionales como McDonald?s, Coca-Cola y Pepsi, las cuales son en buena parte responsables del aumento de los casos de obesidad infantil, según los expertos en nutrición.
¿Cree la Comisión que es compatible la lucha contra esta enfermedad con la propaganda y alianzas con estas empresas? ¿en que medida considera la Comisión que la practica de dichas empresas contribuye a la lucha contra la obesidad, sobretodo la infantil? ¿Cree la Comisión que con el solo hecho de que los productos de estas empresas contengan información en sus envoltorios sobre sus contenidos en grasas ya merecen ser reconocidas por su responsabilidad social como afirmó el Comisario Kyprianou? Ha pedido, o piensa pedir, la Comisión a estas empresas que eliminen el alto contenido en grasas de sus alimentos y productos?"
Per altra banda, la Comissió de Cultura (CULT) del Parlament Europeu ha votat aquesta tarda sobre la revisió de la Directiva Televisió sense Fronteres, de la qual n’és ponent de l’informe al Parlament Europeu la nostra companya de Grup, l’alemanya Heide Rühle. A continuació adjunto la nota de premsa en la qual hem posat de manifest les línees generals que, com a Grup, tenim la intenció de defensar, tant en Comissió, com en Plenària.
Révision de la Directive télévision sans frontières
La frontière entre les programmes et la publicité doit être clairement marquée
Ce lundi 13 novembre 2006, la commission culture du Parlement européen se prononcera, en première lecture, sur la version révisée de la directive sur les services des médias audiovisuels européens. Cette directive constitue la plus importante pierre angulaire législative de la politique médiatique de l’Union européenne. Les Verts au Parlement européen regrettent que dans cette proposition de directive il ne soit pas fait mention de l’importance du pluralisme des médias et qu’aucune mesure ne soit proposée pour empêcher leur concentration, ce que les Verts demandent.
Le paysage médiatique européen est en pleine mutation: le développement des nouvelles technologies et les moyens de diffusions numériques croissants exigent une modification du cadre législatif actuel. Par conséquent, les Verts au Parlement européen s’expriment en faveur de l’élargissement du champ de la directive aux nouveaux services non linéaires comme la vidéo à la demande ou la télévision basée sur internet.
Les Verts/ALE ne veulent toutefois pas réglementer internet de la même façon que la télé radiodiffusion. Les contenus générés par les utilisateurs, comme les blogs ou les e-mails, ne seront pas concernés. Il s’agit donc pour la commission Culture du PE d’approuver un élargissement réaliste et approprié du champ d’application.
Les Verts/ALE s’opposent clairement à la proposition de la Commission et de la rapporteure sur l’introduction d’un cadre légal sur le placement de produit. Selon eux, Il est très important de séparer le contenu éditorial des programmes et la publicité et ce afin de respecter l’intégrité et la crédibilité des médias européens ainsi que des programmes eux-mêmes.
De plus, et toujours afin de respecter l’intégrité des programmes, ils sont contre l’introduction de la possibilité de coupures publicitaires pour tous types de programmes toutes les 35 minutes et encore moins pour les 30 minutes que propose la rapporteure. Ils proposent donc de garder la règle actuelle d’interruption par tranches de 45 minutes, sauf pour les programmes pour enfants et les journaux télévisés, qui eux seraient interrompus toutes les 30 minutes, sachant que ce genre de programme ne dure jamais plus.
D’autres demandes importantes pour les Verts/ALE touchent à l’introduction d’un droit européen pour les courts extraits, d’un droit de réponse pour tous les services de médias audiovisuels et le renforcement des droits des producteurs indépendant.
Font foto: BBC