Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

25 de novembre de 2023
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Operació Espases de Ferro: violència contra les dones jueves, guerra contra la civilització i les impostures de Pedro Sánchez

Les operacions militars a Gaza s’han aturat arran dels quatre dies d’alto-el-foc humanitari acordat per permetre un intercanvi d’ostatges israelians per presoners palestins, però la guerra està lluny d’acabar-se, ans al contrari, la intensificació gradual la decideix Iran, com explica avui al Jerusalem Post Jonathan Spyer. Les FDI colpegen Hamàs a Gaza però encara són lluny de doblegar-ne la capacitat operativa, i, quan ho arribin  a aconseguir, no hauran acabat pas amb el jihadisme global que planteja aqueix conflicte com una etapa en la lluita per abatre l’hegemonia occidental.

Avui ho explica el mateix Benyamin Netanyahu en aquest article al Jerusalem Post: “If Hamas, Iran win, the rest of the civilized world is next”. I ahir  ho va exposar llargament a la roda de premsa en presència de Pedro Sánchez i el primer ministre belga, que en acabar se’n van anar al pas fronterer de Rafah per retratar-se amb els camions entrant ajuda humanitària a Gaza des d’Egipte i reclamar a Israel l’aturada de la guerra i el reconeixement de l’estat de Palestina. En agraïment al seu gest  “Hamas agradece la “postura clara y audaz” de Sánchez sobre la guerra en Gaza. En un comunicado, el grupo terrorista ha “apreciado” la postura de Sánchez y del primer ministro belga” (El Mundo). L’estultícia suïcida dels dirigents europeus, especialment els autodenominats d’esquerres, és incommensurable, com exposa el lliurepensador algerià Boualem Sansal avui a Tribune Juive: “Les civilisations meurent, et l’Occident est sur le chemin des pleurs”.

Avui, arreu del món civilitzat hom commemora el dia internacional per l’eliminació de la violència contra les dones, però la feta a les jueves per part dels jihadistes palestins gairebé només la denuncien a Israel. La muller del president d’Israel va exclamar-se: “Michal Herzog dénonce le silence des groupes de défense des droits sur les viols du Hamas“. Excepcionalment, una manifestació tindrà  lloc avui dissabte a París on està previst que un grup representi les israelianes víctimes de violacions i mutilacions sexuals  en l’atac del 7 d’octubre passat.

Dissortadament, les feministes occidentals callen, tot legitimant la violència contra les dones israelianes en nom de la causa superior del poble palestí, o fins i tot neguen que s’hagi produït (com aqueixa responsable del centre d’acollida de la Universitat d’Alberta, al Canadà).

Post Scriptum, 26 de novembre del 2023.

Ahir, Le Figaro explicava com “Le conflit Hamas-Israël s’invite à la manifestation contre les violences faites aux femmes: Des membres du collectif «7 octobre» ont dénoncé le «silence» des féministes sur les violences sexuelles commises sur des Israéliennes par des terroristes du Hamas, se heurtant à des drapeaux Palestiniens”. The Times of Israel denuncia que: “Des manifestantes juives écartées d’une marche contre les violences faites aux femmes. La ministre chargée de l’Égalité a réagi, ainsi que les organisations juives, condamnant cet antisémitisme d’extrême gauche”.

Post Scriptum, 25 de desembre del 2023.

Julia Christ va publicar el proppassat 29 de novembre a la revista “K. Les Juifs, l’Europe et le XXiê siècle”, aqueix article denunciant la hipocresia i la ignominia de les feministes occidentals que callen “Sur les viols de masse le 7 octobre en Israël: “Le viol, l’un des objectifs – occulté – de l’attaque du 7 octobre…”.

“On sait désormais partiellement, grâce au travail courageux d’un groupe de professionnelles israéliennes – gynécologues, médecins légistes, juristes du droit international et psychologues[1] –, ce qu’ont fait les hommes du Hamas : ils ont violé de façon répétée, et l’ont fait en groupe. Ils ont tellement violé que l’on voit l’entrejambe des pantalons des femmes kidnappées rouges de sang, et des flaques de sang entre les jambes de femmes et de filles assassinées après les viols. Ils les ont tant violées que certaines, retrouvées mortes, ont eu les os pelviens brisés. Ils ont violé des adolescentes, des femmes et des femmes âgées. Ils ont coupé des seins. Ils ont mutilé les parties sexuelles de leurs victimes – en ce cas, y compris des hommes. Ils ont torturé les femmes après le viol. Ils se sont filmés le faisant. Ils ont envoyé les vidéos des viols et tortures aux proches, qui durent y assister à distance, là où ils n’étaient pas contraints d’assister en direct à ce qui était fait à leurs amies, compagnes, épouses, mères, sœurs et filles. Ces femmes, ils les ont presque toutes tuées après les viols, ou laissées pour mortes[2]. La plupart des victimes survivantes dont on a connaissance à l’heure actuelle, ou plutôt qu’on espère encore vivantes, sont les femmes qui ont été entraînées, déjà violées, à Gaza. On a trouvé un glossaire arabe – hébreu sur l’un des combattants morts du Hamas, indiquant, entre autres, des phrases utiles en hébreu pour faciliter l’acte de violer : « enlève ton pantalon », « retourne-toi » … Les terroristes ayant survécu et été faits prisonniers expliquent à ce propos que le viol était l’un des objectifs de l’attaque.

Or de tout cela personne ou presque n’a parlé jusqu’au 25 novembre, journée mondiale de la lutte contre les violences faites aux femmes qui a produit quelques articles de presse[3]. Le travail de restitution des faits, sur ce point, ne passe pas le seuil du débat public et de l’analyse pourtant requise du massacre du 7 octobre. Et ceci bien que les organisations féministes israéliennes aient envoyé dès le 9 octobre des lettres décrivant la partie des faits connus et largement visionnés par le monde entier sur internet aux organismes de l’ONU censés défendre les droits de femmes. Elles l’ont fait, expliquent-elles, pour que l’ONU, conformément à ses statuts, reconnaisse ces actes comme « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » [Statuts de Rome article 7 (crimes contre l’humanité) et article 8 (crimes de guerre)] et, conséquemment, envoie des équipes en Israël pour enquêter sur ces crimes. Elles n’ont pas eu de réponse. Le communiqué publié le 13 octobre par UN Women, l’organisme de l’ONU en charge de la protection des droits des femmes, ne parle pas de ces crimes, mais s’évertue à indifférencier au plus vite les partis du conflit en condamnant « les attaques contre des civils en Israël et dans les territoires palestiniens occupés [sic !] ». Il y a des morts civils israéliens, certes, et c’est déplorable, mais il y a aussi des morts palestiniens tout aussi déplorables. Et après avoir été obligées précisément par le 25 novembre d’en dire plus, elles assurent simplement « rester alarmées ».

Post Scriptum, 7 de març del 2024.

Abans d’ahir The Times of Israel publicava: “L’ONU admet des preuves de viol, le 7 octobre et après ; « Ils ont tenté de minimiser le problème », dit Israël. Une responsable évoque des “éléments clairs” qui attestent de violences sexuelles passées et actuelles à Gaza, ajoutant que les victimes, le 7 octobre, ont subi “des tortures et d’autres horreurs”.

Le Point publica avui aqueix manifest: “Crimes sexuels du 7 octobre, non à l’oubli, non à l’impunité“.

La première exigence doit être la libération immédiate de tous les otages israéliens, hommes, femmes et enfants enlevés le 7 octobre et toujours séquestrés à Gaza !

Nous avons su dès le 8 octobre que les violences sexuelles étaient une composante essentielle des crimes contre l’humanité perpétrés la veille par le Hamas.

Nous l’avons su parce que les assassins eux-mêmes ont filmé leurs crimes et parce qu’ils ont exhibé le corps supplicié, dénudé, outragé, de la jeune Shani Louk.

Il faut briser le silence

Nous l’avons su ensuite au fur et à mesure que sauveteurs et médecins légistes livraient leurs témoignages insoutenables. Les envahisseurs sont venus de Gaza pour tuer un maximum de Juifs, hommes, femmes et enfants en les mutilant, en les torturant.

Ils sont venus pour tuer les femmes et les filles en les violant, en mutilant leurs organes génitaux, en coupant leurs seins, devant leurs familles, leurs parents et leurs enfants !

Ces crimes étaient systématiques, généralisés, prémédités, listés dans les guides et les conseils des responsables du Hamas découverts par Tsahal dans les postes de commandement arraisonnés.

À présent l’ARCCI (Association of Rape Crisis Centers in Israel) dédiée aux victimes de viols a publié un rapport approfondi qui documente les viols, les mutilations, les tortures et les assassinats commis contre les femmes et les jeunes filles le 7 octobre, au Festival Nova, dans les kibboutzim attaqués et dans les bases de l’armée.

Il se penche aussi sur le sort des jeunes femmes et filles otages du Hamas exposées aux humiliations et violences sexuelles depuis plus de 140 jours et pour lesquelles on peut redouter le pire. Ce rapport doit être massivement diffusé.

Nous soutenons la pétition End the Silence lancée par l’hôpital Hadassah de Jérusalem. Nous appelons à la signer massivement. Oui, il faut briser le silence et les dénis insupportables qui se sont érigés autour de ces atrocités.

Il a fallu deux mois pour qu’ONU Femmes condamne les crimes du Hamas. Il en a fallu quatre pour que Pramila Patten, envoyée spéciale de l’ONU sur la violence sexuelle dans les conflits armés, se rende en Israël.

Elle a semblé sincèrement touchée et a fait preuve d’empathie envers les victimes qu’elle a encouragées à témoigner pour que justice leur soit rendue.

La suite logique, après le rapport qu’elle devait remettre au secrétaire général, serait la saisine de la Cour pénale internationale pour que les commanditaires des crimes contre l’humanité du 7 octobre soient enfin poursuivis.

Refuser de se taire

Or, comme si la conspiration du silence n’était plus suffisante, on vient d’assister à une tentative d’inversion victimaire avec le rapport des « experts indépendants » de l’ONU – la sulfureuse Francesca Albanese (celle qui a affirmé que le méga-pogrom du 7 octobre n’était en rien antisémite) et ses consœurs toutes labellisées « indépendantes » qui prétendent alerter sur des violences sexuelles présumées commises par Israël contre des Palestiniennes.

La manœuvre est grossière, elle peut néanmoins fonctionner dans une ONU qui bafoue les droits humains et piétine les espérances que sa création avait suscitées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Non, nous ne nous tairons pas. Nous n’accepterons jamais l’abandon des victimes israéliennes et l’impunité de leurs bourreaux, les criminels contre l’humanité du Hamas. Nous n’accepterons jamais que prévale l’inversion victimaire.

Ce 8 mars les suppliciées israéliennes du 7 octobre doivent être reconnues et honorées dans le monde entier afin que la justice la plus élémentaire leur soit enfin rendue.

Signataires de la tribune:

Béatrice Szwec, présidente du Mouvement pour la paix et contre le terrorisme

Annie Sugier, présidente de la Ligue du droit international des femmes

Fadila Maaroufi, directrice de l’Observatoire européen des fondamentalismes

Nadia Geerts, essayiste et chroniqueuse

Association Collectif 7 octobre

Christine Le Doaré, féministe, juriste, essayiste

Sandra Ifrah, porte-parole de Women United for Peace

Zohra Bitan, essayiste et chroniqueuse

Gilbert Abergel, président du Comité laïcité République

Diagne Chanel, Comité Soudan

Corinne Goldberger, journaliste honoraire et podcasteuse

Yana Grinshpun, maître de conférences, Université Sorbonne-Nouvelle

Céline Masson, professeure des universités, psychanalyste

Huguette Chomski Magnis, coordinatrice du Collectif contre le terrorisme

Post Scriptum, 9 de març del 2024.

Le Point: Manifestation du 8 mars. Les féministes juives exfiltrées après des violences. Insultes antisémites, jets de projectiles, menaces… Les militantes des collectifs Nous vivrons et No Silence ont dû être exfiltrées par la police de la grande marche pour les droits des femmes.

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