Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

2 de febrer de 2021
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Yana Grinshpun: Perditions idéologiques, laïcité, antisémitisme, communautarisme

Fent una cerca a la xarxa sobre l’antisionisme de l’esquerra europea, especialment en el món universitari, (també al català, per vergonya nostra), he trobat un article punyent sobre aqueixa qüestió d’una lingüista jueva franco-israeliana, Yana Grinshpun, professora a la Universitat París III especialitzada en l’estudi sobre les estrategies argumentatives dels discursos militants i de victimització basats en la doxa, la mala fe intel·lectual que aparenta un academicisme per divulgar prejudicis ideològics de caràcter sectari. També és membre del Réseau Français de Recherche sur l’Antisémitisme et sur le Racisme (RRA) i coautora del bloc “perditions-ideologiques.com”.

Quatre professors universitaris jueus ensenyants a les universitats franceses, on campa sense límits la brama de l’antisionisme i l’antiracisme arbitrari, van obrir al maig del 2018 un bloc des del qual divulgar amb veritable rigor acadèmic articles clarificadors sobre conceptes pervertits sobre els quals es fonamenta el nou antisemitisme.

Els quatre autors són: Georges-Elia Sarfati est linguiste, analyste du discours, philosophe du langage, spécialiste des discours institutionnels et politiques. Il est directeur de l’Ecole française d’analyse existentielle et de logothérapie V. Frankl (Efrate) et créateur de l’Université populaire de Jérusalem. Il est également membre du réseau d’étude et de recherche sur les discours institutionnels et politiques (R2Dip)

Yana Grinshpun est linguiste et analyste du discours. Elle est Maître de Conférences à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris III. Elle s’intéresse particulièrement à la construction et au fonctionnement des discours médiatiques, aux idéologies que ces discours véhiculent ainsi qu’à la manière dont se présentent les procédés argumentatifs dans les discours de propagande.

Roland Assaraf est physicien, chargé de recherches aux CNRS au Laboratoire de Chimie théorique. Hormis ses travaux théoriques dans le domaine de la physique, il travaille sur les modèles de la désinformation. en Analyse du Discours.

Jean Szlamowicz est professeur des universités. Linguiste et traducteur, il travaille dans les domaines de la rhétorique, des représentations culturelles, de l’anglais oral, de la sémantique, de la traductologie. Il est également critique de jazz et producteur pour Spirit of Jazz. Il a publié Détrompez-vous! Les étranges indignations de Stéphane Hessel décryptées (2011, Intervalles).

I aqueixos els seus propòsits: “Ce blog est né des discussions entre les représentants de diverses disciplines universitaires, inquiets de la propagation des idéologies dangereuses pour l’existence des valeurs républicaines universalistes auxquelles nous adhérons sans réserve. La nébuleuse des discours soi-disant antiracistes, pacifistes, féministes, post-colonialistes et indigénistes qui s’inscrivent dans la doxa émotionnelle de l’époque est régie par la rhétorique qui sert à travestir les attaques contre l’universalisme républicain. La difficulté de comprendre les véritables enjeux de ces discours est le fait qu’ils utilisent les mots empruntés à l’idéologie universaliste en les détournant de leur signification propre, qu’ils recourent au vocabulaire connu et validé par la communauté démocratique et la mémoire collective de la société française en l’utilisant à des fins de combat idéologique contraire. Les mots des Droits de l’Homme, de la tolérance, du respect et de la liberté des croyances, de l’égalité entre les hommes et les femmes de toutes les couleurs utilisés dans les constructions argumentatives habiles servent à renvoyer à des réalités bien différentes de celle qu’ils désignaient initialement. Ainsi, par exemple, au nom de la différence et de la diversité des croyances, les discours des intellectuels qui justifient la propagation des idées islamistes contraires à la démocratie occidentale fondée sur la séparation des pouvoir religieux et politique trouve leur place centrale dans l’espace public.

Le dogme du discours anti-identitaire oblige certains acteurs sociaux, souvent les Juifs, à prendre parti contre eux-mêmes et pour leurs adversaires de peur d’être accusés de communautarisme. Tel est, par exemple, le cas des « intellectuels » juifs qui soutiennent les thèses antisémites des Indigènes de la République.

Dans ces discours qui se présentent souvent comme des grands récits vertueux, la réalité politique et historique est soumise à un remaniement idéologique. Tel est par exemple le cas d’un certain discours sociologique et médiatique qui essaie de présenter les jeunes islamistes radicalisés comme victimes de la société raciste, en proie « à ses propres contradictions », souffrant des préjugés xénophobes qui n’arrive pas à les intégrer. Tel aussi est le cas du discours néo-féministe qui construit le réel à partir d’une image de mâle incarnant les pulsions de mort dirigées vers la femme. Tel aussi est le discours antisioniste, très présent dans la société française, qui, sous la couverture vertueuse de critique « légitime » d’Israël, nourrit la haine des juifs et contribue à la propagation de l’antisémitisme sous toutes ses formes et modalités.

Il y a un invariant dans tous ces discours, celui de la victimologie généralisée. Tous construisent une catégorie socio-discursive de « victimes ». L’espace social que nous partageons est rempli de victimes : femmes, musulmans, palestiniens, jeunes des banlieues, indigène de la République, colonisés, dominés etc. L’injonction implicite ou explicite de compatir avec les victimes exploite la doxa humaniste en imposant l’angélisme simpliste et le détournement des problèmes sociaux et politiques complexes.

Nous aimerions présenter ici la déconstruction de ces discours qui nous semblent saper le fondement de la liberté de la pensée et nuire à la vie démocratique de la cité. Nous le faisons en nous appuyant sur les concepts et méthodes de l’analyse du discours, la psychologie sociale, la logique, la linguistique et l’histoire des idées. Ce blog se présentera comme un travail d’analyse de chercheurs engagés, mais pas enragés, pour reprendre la formule d’un linguiste et analyste du discours Alain Rabatel.”

Post Scriptum, 19 de febrer del 2021.

Jean Szlamowicz és entrevistat avui al bloc Terres des Juifs sobre la controvèrsia al voltant de l’islamo-gauchisme a les universitats franceses: « Oui, l’islamo-gauchisme est une réalité à l’université ».

Post Scriptum, 24 de maig del 2021.

Yana Grinshpun publica al seu bloc del The Times of Israel una entrevista amb Georges-Elia Sarfati: La gauche, la droite, l’islamisme et l’antisionisme.

Post Scriptum, 25 de febrer del 2023.

Yana Grinshpun publicà abans d’ahir al seu bloc del Times of Israel aqueix apunt: “La Belgique, le silence et l’antisémitisme”.

Post Scriptum, 16 de juny del 2023.

Yana Grinshpun publica ahir a La Revue des Deux Mondes aqueix article punyent, “Le débat intellectuel selon Le Monde : le cas de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler”. Anteriorment, el 25 de desembre del 2022 havia publicat a The Times of Israel aqueix apunt: “Le Monde – Israël, un lynchage sans fin“.

Post Scriptum, 6 de novembre del 2023.

Yana Grinshpun et Georges-Elia Sarfati publiquen avui a Tribune Juive:  “Comment la parole antijuive s’est libérée à l’Université“.

Post Scriptum, 2 de desembre del 2023.

Yana Grinshpun analitza avui a Tribuna Juive l’hostilitat de les feministes pro-palestines contra les dones jueves víctimes de l’atac de Hamàs: “La logique des mondes parallèles”.

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