Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

25 de febrer de 2011
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Le Monde (Diplomatique): jacobinisme, antiamericanisme i antisionisme

Durant molts anys vaig tenir com a referència la informació política analitzada a les pàgines de Le Monde Diplomatique. Ara, quan rellegeixo els exemplars que en conservo o els que esporàdicament n’adquireixo d’actuals, discrepo radicalment dels seus continguts.

 

El suport constant a l’antiglobalització liberal no és altra cosa que antiamericanisme ja que l’actuació de les empreses franceses arreu del món mai suscita cap tipus de crítica. Les altres línies argumentals invariables de la revista dirigida per Ignacio Ramonet són la justificació de l’islamisme polític com una reacció al domini occidental i, evidentment, l’antisionisme militant en totes les seves variants. Una síntesi de tot plegat hom la pot trobar al número 670, corresponent al gener de l’any passat.

L’article de portada és una dissertació banalitzant sobre “Le mythe renaissant de l’islam conquérant”, de Patrick Haenni i Samir Amghar, compartint protagonisme amb un no menys suggerent “Peut-on réformer les Etats-Unis ?”, de Serge Halimi. La traca final és a la darrera pàgina on el pamflet de Pierre Rimbert “L’homme qui ne s’est jamais trompé”, mira de denigrar Bernard-Henri Lévy, probablement el més brillant dels intel·lectuals francesos d’avui, però amb el defecte de ser jueu i defensar Israel.

Post Scriptum, 21 de novembre del 2016.

Le Monde ha seguit el mateix declivi que va emprendre Le Monde Diplomatique fa anys i ha anat perdent influència i credibilitat a la vida social francesa per haver esdevingut el portaestandard del pensament polític mediàticament correcte cada cop més desvinculat dels maldecaps i els sentiments de la societat a la qual s’adreça.

Aqueixa reflexió personal que m’havia fet com a lector fidel d’aqueix diari parisenc la veig explicitada avui de manera punyent en un apunt del bloc de Gilles-William Goldnadel al digital Actualité Juive titulat “Pas un mot, pas une lettre…”:

“Il y a plusieurs manières de tenter de comprendre les bouleversements intellectuels et politiques en cours. La couche tectonique de l’opinion publique tremble sur sa base populaire. L’une des manières d’aborder cette question sismique est de la gravir par la face médiatique. Nous le ferons, dans ces colonnes communautaires, par la pente affinitaire, donc juive et israélienne.

Pour le dire abruptement, l’imposture antiraciste ne fait plus recette et n’impressionne plus personne. Prenons pour triste exemple le journal Le Monde : il incarnait encore il y a une décennie, le sommet de l’intelligence française. Ses édits, ses arrêts de condamnation empêchaient de dormir les malheureux accusés. Un éditorial sourcilleux pouvait conduire le condamné à la mort civile. Sévère envers Israël, il se targuait cependant d’être vigilant et intransigeant contre l’antisémitisme. Il n’est plus ni l’un ni l’autre, et ses décrets et ses injonctions antiracistes n’impressionnent plus personne. Et n’empêchent plus de dormir.

Lorsque le quotidien vespéral présente, avec empathie, Marwan Mohammed, président du CCIF, pourfendeur tous azimuts de l’islamophobie et qui ne chasse pas le songe d’une France musulmane dans 30 ans, comme le « porte-voix des musulmans de France », il ne passe certainement plus pour un journal sérieux et intelligent. Et en matière d’antiracisme véritable, comment peut-il ensuite critiquer l’amalgame dénoncé obsessionnellement par lui, entre musulmans et islamistes ?

Toujours dans Le Monde un article du 11 novembre vantait l’initiative insolite de porter une épingle à nourrice comme signe de ralliement antiraciste. Le moins que l’on puisse écrire est qu’en ce qui concerne la lutte contre la judéophobie, le journal ne risque pas de se piquer. Pas un mot, pas une lettre de protestation, sinon des commentaires ambigus, lorsque l’État juif, et lui seul, fait l’objet d’un boycott illicite. Pas un mot, pas une lettre de protestation, lorsque des municipalités communistes font citoyens d’honneur de leur ville des terroristes tueurs de juifs.

Pas un mot, pas une lettre de protestation, lorsque l’Iran inscrit « Israël doit être détruit » sur ses missiles balistiques. Pas un mot, pas une lettre de protestation, lorsqu’un ancien ministre iranien est désormais visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice argentine à la suite d’un attentat contre le centre communautaire juif de Buenos Aires ayant fait 85 morts.

Pas un mot, pas une lettre de protestation, lorsque le président « modéré » de l’Autorité Palestinienne félicite les jeunes « martyrs » pour leurs attaques terroristes « pour protéger la mosquée de Jérusalem».

Pas un mot, pas une lettre de protestation, lorsque l’organisation internationale incarnant la protection de l’histoire de la culture, basculant dans la folie, nie effrontément tout lien entre le peuple juif et La Cité de Jérusalem. Le silence de plomb. Sidéral sidérant. Le déni et le reniement. L’abandon.

Le pire – ou le meilleur – est que ce silence ne pèse plus grand-chose. L’antiracisme de pacotille, sélectif et obsessif, ne manque pas et ne terrorise plus. Les peuples n’ont plus honte de vouloir survivre aux calomnies du faux antiracisme comme au terrorisme du réel racisme. À commencer par le peuple juif.

Un dernier mot : Donald Trump a triomphé. La communauté juive avait voté massivement contre lui. En France, une partie de cette communauté continue de croire dans le discours faussement antiraciste. C’est ce conformisme obtus qui a autorisé la gauche à abandonner Israël et les juifs. Il n’est pas trop tard pour le lui faire reproche.”

Post Scriptum, 7 de març del 2017.

Freddy Eytan, director del CAPE de Jerusalem, publicà el proppassat 2 d’aqueix mes de març un article editorial que es titula significativament “Le Monde n’est pas un journal de référence“.

Post Scriptum, 21 de juliol del 2017.

Le Monde Diplomatique dedica un dossier aqueix juliol a denigrar la trajectòria intel·lectual de Bernard-Henry Lévy titulat “L’imposture” on aplega per blocs temàtics els articles que miren de desqualificar-lo en un exercici inquisitorial impropi d’una publicació amb voluntat d’excel·lència cultural en l’àmbit de les relacions internacionals. L’interessat ha respost publicant avui a Le Point un article titulat “Misère et déshonneur du Monde Diplomatique”.

Post Scriptum, 20 de maig del 2021.

Aqueix article de Pierre Lurçat analitzant la parcialitat anti-israeliana de Le Monde apareix publicat avui a Jewish Forum: L’obsession anti-israélienne du journal Le Monde.

Post Scriptum, 22 de maig del 2021.

Le Monde ha publicat ahir un article d’un dels seus col·laboradors habituals, Abel Mestre, dedicat a replicar a base de falsedats un manifest aparegut fa quatre dies a Le Figaro en defensa d’Israel, afirmant que els signats són gent d’estrema dreta. Només Manuel Valls mareix aqueix qualificatiu, atès que la majoria són personalitats polítiques i intel·lectuals d’acreditats valors democràtics (com per exemple un antic director de Charlie Hebdo): “Les dessous de la tribune de soutien à Israël qui a réuni Manuel Valls, Luc Ferry, Gilles-William Goldnadel et Bat Ye’or. Le texte paru sur le site du « Figaro » est proche des thèses de la droite dure israélienne. Il compte soixante-seize signataires, dont l’ex-premier ministre socialiste et l’ex-ministre de l’éducation, mais aussi des personnalités proches de l’extrême droite.”

Post Scriptum, 10 de juny del 2022.

Apunt de Jacques Tarnero abans d’ahir a The Times of Israel: “Déferlement de haine anti israélienne au journal Le Monde”.

Post Scriptum, 22 de novembre del 2022.

DOSSIER SPECIAL TRIBUNE JUIVE: “LE Monde-ISRAËL: UN LYNCHAGE SANS FIN”.

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