Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

24 de gener de 2024
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Aturem el genocidi contra els jueus

Aqueix cap de setmana els antisemites d’arreu del món, també els nostrats, han bramat pels carrers per aturar “el gonocidi a Gaza”, una de les impostures sobre les quals se sustenta l’ofensiva en curs de tots els totalitarismes contra Israel i Occident. La campanya mediàtica global exonera Hamàs dels seus crims, n’atribueix la responsabilitat última a Israel i avala el propòsit de la destrucció de l’estat-nació del poble jueu mitjançant un segon genocidi. Avui Yedioth Aharonoth publica aqueix titular: “Rabinos y líderes judíos advierten: “Un Holocausto podría volver a ocurrir“. La gran preocupación dentro de la comunidad judía tiene que ver con el aumento del antisemitismo. En vísperas del Día Internacional del Holocausto, el presidente de la Unión de Organizaciones Judías, dijo en Auschwitz: “El nivel de odio que experimentamos no es inferior al que existía antes de la Shoá”.

Encara em sobta la facilitat amb la que s’ha divulgat per mitjans públics (TV3) i privats (Vilaweb) un relat que inverteix els termes reals del conflicte àrab-israelià: la consigna “del riu al mar” no respon a cap nació palestina pre-existent, l’apel·lació a la tercera intifada és la legitimació del genocidi contra els jueus d’arreu, Israel no és un estat colonial sinó l’evolució de la comunitat jueva autòctona que la component àrab de la Palestina britànica no ha volgut fer des del 1947, i l’acusació d’apartheid i genocidi contra Israel és la projecció inversa dels propòsits dels totalitarismes que en propugnen la “solució final” definitiva.

Passat demà el TPI adoptarà una resolució provisional arran de la denúncia per genocidi contra Israel per la intervenció militar a Gaza arran de la massacre jiahdista contra els jueus del proppassat 7 d’octubre (que els inquisidors d’Àfrica del Sud ni esmenten), significativament Alemanya compareix en el procés per clarificar la distinció entre un genocidi i una guerra imposada a Israel que causa víctimes no volgudes entre la població civil rere la qual es parapeten els jihadistes.

A l’espera d’aqueixa deicisió, d’efectes transcendentals per deslegitimar la pretensió genocida contra el poble jueu en nom del victimisme palestí, reprodueixo aqueix article col·lectiu d’uns eminents juristes francesos (impensable entre els nostres) publicat abans d’ahir a Le Point titulat: “La scabreuse accusation de « génocide » lancée par l’Afrique du Sud contre Israël”. Que ce soit en matière de droit ou moralement, la saisine de Pretoria auprès de la Cour internationale de justice ne tient pas. Explications:

Voici un peuple qui a subi, au siècle dernier, le génocide le plus affreusement systématique de l’histoire contemporaine. Un peuple qui s’est constitué en nation pour se protéger contre la répétition de cette horreur. Un peuple qui a connu, il y a une centaine de jours, un pogrom d’une abomination sans nom, ressuscitant les pires cauchemars qui hantaient sa mémoire.

Un peuple qui vit désormais sous la menace confirmée d’une nouvelle extermination. Et c’est ce peuple qui est accusé de génocide par un gouvernement lointain, qui ignore tout de la situation locale mais qui s’empare de l’occasion pour camper le rôle de champion de la cause du Sud global contre l’impérialisme occidental…

Inversion des valeurs

En accusant Israël de génocide, le 28 décembre 2023, devant la Cour internationale de justice (CIJ) de l’ONU, le gouvernement d’Afrique du Sud opère une inversion des valeurs aussi moralement scabreuse que juridiquement atterrante.

Moralement scabreuse, car sa saisine tend à transformer en bourreau un État bel et bien victime, quant à lui, d’un commencement de génocide. L’agression subie par Israël le 7 octobre caractérise en effet une tentative de génocide tant par l’intention – compte tenu des objectifs affichés par le Hamas – que par les modalités – eu égard à la nature des actes commis par les terroristes.à lire aussi Israël, la guerre subieCette saisine est non moins juridiquement atterrante, car elle illustre jusqu’au paroxysme l’instrumentalisation idéologique dont la justice – particulièrement, comme ici, la justice internationale – peut aujourd’hui faire l’objet.

Comment ne pas voir qu’à l’arrière-plan du conflit israélo-arabe s’affiche une volonté d’annihilation d’Israël ? Il suffit de se reporter à la charte du Hamas de 1988, actualisée en 2017, pour constater qu’elle est un pur appel au djihad. Vider la Palestine de toute présence juive (et chrétienne), c’est, pour les intégristes du Hamas et des autres groupes radicaux, l’obligation sacrée de tout musulman et de toute musulmane (pour une fois, les femmes ne semblent pas avoir besoin de la permission de leur mari pour agir). Le Hamas se présente à cet égard moins comme le bras armé d’une résistance nationale palestinienne que comme l’avant-garde de l’oummah, la communauté mondiale des croyants.

Rayer Israël de la carte

La charte du Hamas définit la Palestine, « terre islamique arabe », comme une « unité territoriale indivisible » s’étendant de la Jordanie, à l’est, jusqu’à la Méditerranée, à l’ouest, et du Liban, au nord, jusqu’au sud, à Eilat. « From the river to the sea. » Le but est tout simplement de rayer Israël de la carte et de jeter aux orties la résolution 181 des Nations unies de 1947 qui avait mis fin au mandat britannique pour donner naissance à deux « États indépendants, arabe et juif ». Le refus de la grande majorité des nations arabes d’entériner un partage de la Palestine en deux États ne date d’ailleurs pas d’hier : en atteste le déclenchement d’une guerre contre Israël en 1948 dès la naissance de l’État juif.

Depuis lors, les attaques terroristes contre Israël n’ont jamais cessé. Le massacre et les prises d’otages d’octobre 2023 en sont le point d’orgue sanglant. D’autant plus abjectes que des civils palestiniens y ont participé, ces atrocités ont atteint un tel degré d’inhumanité que le récit qu’en a fait le New York Times, pourtant habitué à présenter les Palestiniens comme des victimes, est d’une lecture insoutenable.à lire aussi L’Afrique du Sud et son appréciation de « génocide » à géographie variableC’est dans ce contexte que l’Afrique du Sud demande à la CIJ de déclarer Israël coupable de génocide. Le gouvernement sud-africain témoigne ainsi d’un zèle antisioniste singulier puisque les États arabes, eux, n’ont pas jugé utile de saisir la Cour. Il est vrai que l’Afrique du Sud entretient des liens avec le Hamas. Il est vrai aussi qu’y prospèrent des organisations affichant un racisme anti-blanc décomplexé qui excite l’opinion publique du pays et incite ses dirigeants à une surenchère démagogique dans la mise en cause de l’Occident. D’où l’indignation sélective de Pretoria, qui poursuit Israël du chef de génocide mais demeure indifférente aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité que leurs agresseurs ont infligés à l’Ukraine et à l’Arménie…

En principe, la CIJ se prononce en cas de conflit entre deux États, par exemple à propos de la délimitation d’une frontière. En se prévalant devant la Cour de La Haye de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 septembre 1948, l’Afrique du Sud cherche à s’affranchir de la charge de la preuve qui incombe normalement à tout accusateur (et qui serait, par exemple, exigée devant la Cour pénale internationale).

Des accusations qui ne tiennent pas

La saisine de Pretoria – qui ne mentionne pas une seule fois le mot « Hamas » – conjugue en effet trois prétentions : premièrement, invoquer la convention devant la CIJ, alors qu’elle n’est pas affectée par le conflit ; deuxièmement, obtenir que soient ordonnées par la Cour des « mesures provisoires » (en réalité un cessez-le-feu inconditionnel) avantageant un camp contre l’autre sur le champ de bataille ; enfin, être dispensée d’apporter la preuve des actes de génocide qu’elle reproche à Israël, son argumentation se bornant, au nom de l’urgence, à soutenir que de tels actes sont « plausibles ». Rien de cela n’est sérieux en droit.

D’abord, l’Afrique du Sud n’a pas ici intérêt à agir contre Israël. En matière de génocide, cet intérêt à agir devant la CIJ s’apprécie certes largement (article 9 de la convention sur le génocide). Encore faut-il qu’il existe un « différend » entre États parties, ce qui implique une controverse cristallisée, étayée par des débats préalables entre les deux parties. En l’espèce, ces échanges n’ont pas eu lieu : le gouvernement israélien avait proposé une réunion à son homologue sud-africain, mais ce dernier n’y a pas donné suite et s’est hâté de déposer son recours fin décembre 2023, coupant court à toute discussion. Y a-t-il un différend tel que celui acté dans l’affaire « Gambie contre Myanmar » qui a donné lieu à une ordonnance du 23 janvier 2020 par laquelle la CIJ a enjoint au Myanmar de mettre fin aux exactions contre les Rohingyas ? La réponse est négative.

Sur le fond, le gouvernement d’Afrique du Sud assimile à un crime de génocide la réponse militaire d’Israël à l’agression dont l’État hébreu a été victime en octobre dernier. Or, comme il est de règle en matière pénale, un acte ne peut être qualifié de crime qu’en présence non seulement d’un fait défini comme criminel (élément matériel) mais encore d’une intention de le commettre (élément moral).

Israël n’a pas l’intention d’exterminer les Palestiniens

Il n’y aurait génocide que si les représailles d’Israël contre le Hamas avaient pour but d’exterminer la population palestinienne. Or ce n’est pas le cas. Les autorités israéliennes ont répété depuis le début du conflit qu’elles visaient l’appareil terroriste du Hamas et non les Palestiniens. Au demeurant, si volonté d’extermination il y avait, pourquoi les autorités israéliennes préviendraient-elles la population gazaouie du lieu et du moment des frappes ? Pourquoi les inviteraient-elles à se mettre à l’abri ?

Quant aux faits allégués, aucun ne correspond à la réalité. Tsahal empêcherait les camions transportant de l’aide humanitaire de franchir la frontière ? Mais ce sont des militants du Hamas qui s’emparent des chargements des camions entrant dans Gaza. Israël ne frapperait pas seulement des combattants ? Mais le Hamas se sert des civils comme boucliers humains, multipliant ainsi, de son propre fait, le nombre de victimes collatérales. Israël empêcherait les civils de se rendre dans des zones protégées ? Mais aucune armée au monde n’a déployé autant de moyens que Tsahal pour sécuriser les déplacements de civils (des millions d’appels téléphoniques et de SMS, de tracts largués du ciel, etc.). Israël ciblerait des infrastructures civiles ? Mais il se découvre, à longueur de tunnels, que les cibles en cause sont de véritables arsenaux. Le système de santé à Gaza s’écroulerait ? Mais les hôpitaux servent de QG au Hamas, tandis que des soins sont dispensés aux Palestiniens depuis des décennies dans les hôpitaux israéliens. Tsahal tuerait inutilement des civils par sa puissance de feu ? Mais comment faire taire les milliers de roquettes lancées jour après jour sur des civils israéliens par le Hamas et ses clones du Hezbollah ?

La crédibilité de la CIJ serait compromise si elle devait accueillir favorablement la saisine de l’Afrique du Sud et se transformer ainsi en un tribunal politico-médiatique anti-occidental. La Cour n’a pas été créée pour priver Israël du droit naturel de légitime défense que lui reconnaît l’article 51 de la charte des Nations unies, droit qu’elle exerce légitimement au même titre que l’Ukraine et l’Arménie. Espérons que la CIJ, malgré sa composition très politique, ne tombe pas dans le piège que lui tendent l’Afrique du Sud et les amis du Hamas !

Le Cercle Droit et débats est présidé par Noëlle Lenoir (membre honoraire du Conseil constitutionnel) et comprend notamment comme membres Pierre-Henri Conac (professeur de droit), Jean-Claude Magendie (ancien premier président de la cour d’appel de Paris), Jean-Yves Naouri (chef d’entreprise), Emmanuel Piwnica (avocat aux conseils), Jean-Éric Schoettl (ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel), Frédéric Thiriez (avocat aux conseils) et Philippe Valletoux (consultant).

Post Scriptum, 26 de gener del 2024.

Les mesures provisionals del TPI fetes públiques avui no demanen l’aturada de les activitats militars d’Israel, només que adopti mesures preventives per evitar actes de genocidi. Realment és una victòria per Israel malgrat que els sudafricans i els antisemites d’arreu (també Vilaweb) ho venguin com una victòria palestina, com ha fet Hamàs (ho hauria dit fos quin fos el resultat). Coincideixo amb l’anàlisi de Nadalv Eyal al Yedioth Aharonoth: “Israel tuvo éxito en la batalla de contención,pero no anuló la narrativa palestina. El hecho de que no haya una decisión de detener la guerra en Gaza es un logro. Los palestinos y Sudáfrica lograron dar forma a la imagen y la narrativa.

En el momento en que la presidenta de la Corte Internacional de Justicia, Joan Donoghue, comenzó a citar a funcionarios de la UNRWA, así como al funcionario de la ONU Martin Griffith, el viernes, estaba claro que los jueces emitirían medidas cautelares contra Israel. Griffith fue el hombre que le dijo a la prensa estadounidense que lo que estaba sucediendo en Gaza era lo “peor” que había visto en su vida. Comenzó su carrera en las Naciones Unidas con el genocidio camboyano, donde los Khmer Rouge masacraron a más de un millón y medio de personas de su propio pueblo. No tiene ningún problema en decir que la situación en Gaza es peor. En el momento de su entrevista, no había 15.000 muertos en la Franja de Gaza, y mucho menos más de 25.000 ahora. Este es un ejemplo del alcance de la hipocresía y el doble rasero de la ONU en su tratamiento del conflicto actual. En general, las citas sobre la situación de la Franja de Gaza en la opinión mayoritaria en La Haya, apoyadas por el presidente de la CIJ de Estados Unidos, eran todas de organizaciones de la ONU, incluido el tristemente célebre Consejo de Derechos Humanos.

La ONU está sesgada en contra de Israel, y los palestinos, Irán y otros países detrás de la demanda de Sudáfrica querían obtener ganancias. Ver una acción activa que simbolice la opinión letal, entre las organizaciones internacionales, contra Israel. Las acciones legales en virtud de la Convención contra el Genocidio cumplen con este objetivo de manera notable. Como se ha escrito aquí en el pasado, la atención del mundo a estas falsas afirmaciones es un logro para los palestinos y Hamás. En lugar de ocuparse del intento de limpieza étnica y de los crímenes contra la humanidad cometidos por Hamás el 7 de octubre, los medios de comunicación internacionales afirman que Israel es el que está cometiendo genocidio.”

Post Scriptum, 6 de març del 2024.

Avui, a The Times of Israel David Horovitz alerta: “We’re living in the most worrying period for Jews since World War II. And there’s rarely been a time when Israel’s existence, imperiled from without, and hobbled from within, has been so manifestly necessary”.

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