Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

17 de gener de 2016
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Freddy Eytan: “L’Iran crie victoire et l’Occident applaudit”

Ahir,  a Viena es va escenificar l’últim vals entre el G5+1 i l’Iran aixecant les sancions econòmiques al règim dels aiatol·làs en compliment de l’acord sobre el control del desenvolupament de l’energia nuclear d’aqueixa teocràcia islamista que el mateix Occident es nega a reconèixer com una dictadura hostil a les societats obertes.

Aqueix és un nou episodi en la trajectòria claudicant dels EUA i la UE davant els totalitarismes emergents que els analistes i governants israelians (avesats com ningú a flairar els perills) denuncien inutilment com un nou pacte de Munic.  El fet que els EUA hagin imposat l’endemà del vals de Viena noves  sancions a l’Iran, aqueix cop pel seu programa de míssils balístics tanscontinentals indica la incoherència de l’Administració Obama envers un règim enemic que es nega a tractar com a tal renunciant al seu enderrocament i a ajudar a la resistència democrática iraniana.

Així, Freddy Eytan, editorialitza avui al digital del Centre des Affaires Publiques et de l’État de Jerusalem (CEPA): “L’Iran crie victoire et l’Occident applaudit”:

Après la levée des sanctions et la publication du rapport de l’AIEA, les Ayatollahs se frottent les mains, éclatent de rire et crient victoire. Obama attendait impatiemment ce grand jour et il le qualifie de grande victoire de la diplomatie internationale… Hélas, pour certains, ses propos rappellent ceux de Chamberlain juste après la signature des Accords de Munich…

Aujourd’hui comme hier, tous les leaders de la planète se réjouissent, les médias et avec eux les hommes d’affaires se précipitent à Téhéran pour savourer cette drôle de victoire.

Les Ayatollahs se sont en effet enrichis de nombreux milliards de dollars grâce à la ruse et la manipulation. Face à l’Occident qui a abandonné naïvement ses principes et ses valeurs, l’Iran a réussi à écarter à la fois toute action militaire contre lui et à lever toutes les sanctions. Il peut maintenant agir librement dans un Moyen-Orient qui deviendra à partir d’aujourd’hui plus dangereux et plus instable.

Sous les pressions américaines, l’AIEA a rédigé un « rapport satisfaisant », mais qui pourra nous garantir que Téhéran appliquera à la lettre ses directives ?

Les inspections tardives contrôlées par les Gardiens de la Révolution ? Depuis le 14 juillet 2015, nous avons vu comment nos amis, et en particulier nos alliés américains, se sont défilés et ont perdu la face devant une diplomatie iranienne bien huilée et très habile.

Ne s’agit-il pas en réalité d’un coup de poker bien risqué ? D’une capitulation morale devant les Ayatollahs ? D’un abandon d’alliés fidèles comme Israël et l’Arabie Saoudite ? Pourquoi se sont-ils tous récusés à un moment critique de l’Histoire, quand l’Etat juif se trouve plus que jamais menacé par un régime abject qui souhaite l’anéantir et le rayer de la carte par tous les moyens ?

Le président Obama ne cesse de rassurer mais quand nous observons les images des marins américains humiliés dans leur propre navire militaire, comment être confiant pour l’avenir ?

Pourquoi les Iraniens sont-ils si satisfaits et crient victoire s’ils ne pensent pas que le pari a été gagné et que les sanctions ont été toutes levées, et non graduellement comme les Occidentaux l’ont désiré explicitement ?

Comment expliquer que le chef du Hezbollah, satellite de l’Iran, parle de triomphe de Téhéran et de la défaite d’Israël ? Pourquoi l’Arabie saoudite et les pays du Golfe sont-ils plus inquiets que jamais ? Pourquoi des voix se lèvent en Amérique pour durcir des sanctions contre le potentiel des missiles balistiques dont dispose l’Iran ?

Comment ignorer l’Etat voyou ? Ce régime fanatique des Ayatollahs ? Cet Etat terroriste qui exporte une révolution islamique obscure, celle du Moyen âge, les violations des droits de l’Homme, des libertés et des égalités sociales ?

Aujourd’hui les sanctions sont levées et avec elles l’embargo sur les armes. Désormais, l’Iran augmentera son budget militaire et pourra recevoir un armement sophistiqué de la Russie et exporter ce précieux arsenal à ses satellites, tout en poursuivant sa bataille pour l’hégémonie en Irak, au Liban et en Syrie.

Le dégel des avoirs bancaires sera ainsi destiné au financement du terrorisme, à la recherche tranquille du nucléaire, et au développement des missiles balistiques capables de transporter des ogives chimiques et nucléaires. N’y a-t-il pas là une répétition malheureuse de l’accord signé par Bill Clinton avec la Corée du Nord ? Le dernier essai de la bombe H par ce pays voyou n’est-il pas un signal d’alarme ?

 Après le fait accompli de la levée des sanctions, le Moyen-Orient a changé considérablement puisque l’Iran est devenu avec le soutien des Occidentaux une puissance militaire incontournable.

Face à cette menace existentielle, Israël devrait redoubler de vigilance et ne compter que sur lui même. Il devrait renforcer sa puissance technologique et son savoir-faire dans le domaine du Renseignement pour être le premier à alerter sur les violations des Ayatollahs. Nous pouvons d’ores et déjà garantir qu’elles seront nombreuses !

Post Scriptum, 22 de gener del 2018.

En aqueixa mateixa línia Jean-Pierre Bensimon, professor de ciències socials especialitzat en el Mitjà Orient, publica avui al bloc de l’associació France-Israël de Marsella un article titulat: “On se fait en Europe de dangereuses illusions sur l’Iran”.

Post Scriptum, 2 de maig del 2018.

La captura per part d’agents del Mosad dels arxius del programa nuclear iranià demostren que l’acord G5+1 i l’Iran no ha servit per aturar ni desmantellar-lo, essent un autoengany dels negociadors (Obama, Kerry, Merkel…) que deixats en evidència opten per menystenir la realitat com assenyala David Horovitz en aqueix article publicat avui a The Times of Israel, “Les railleries après l’exposé de Netanyahu montrent le refús de voir la réalité”.

Post Scriptum, 26 d’agost del 2019.

Freddy Eytan publica avui un article editorial al CAPE de Jerusalem analitzant la jugada del president francès fent venir per sorpresa al ministre d’exteriors iranià a la cimera del G7: “Macron joue au pompier mais protège le pyromane iranien”. El govern israelià ja ha fet pública la temença que aqueixes futures negociacions entre els EUA i Iran, amb el suport dels estats europeus, només serveixin per preservar el règim genocida d’una desfeta militar en una confrontació directa amb Israel i, en cap cas, provocaran un canvi en l’estratègia iraniana de destruir l’estat hebreu.

Post Scriptum, 30 d’abril del 2020.

Copsar la mentalitat de les persones i dels pobles és una tasca que sovint menysté a l’hora d’analitzar les arrels dels esdeveniments històrics, per això avui que he trobat aqueix apunt de Shaul Schumckler, ( un politòleg jueu francòfon i blocaire adscrit a The Times of Israel, de data 16 de gener d’enguany, en recomano la lectura: “La logique de la course iranienne au nucléaire, une énigme pour l’Occident”.

Post Scriptum, 28 d’agost del 2022.

Freddy Eytan publica avui al CAPE de Jerusalem aqueixa anàlisi: “Nucléaire iranien. Un accord défaillant et dangereux pour Israël”.

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