Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

16 de novembre de 2014
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De pacte de Munic al compromís de Viena

El setembre del 1938 Anglaterra i França claudicaven davant les pretensions alemanyes sobre els Sudets , la porció de Txecoslovàquia de majoria -aleshores- germanòfona, pensant que així apaivagaven l’expansionisme nazi. Aquella capitulació no va servir de res i milions de persones ho pagaren amb la seva vida al llarg de la Segona Guerra mundial.

Aqueixa setmana es reuneixen a Viena tres potències mundials (USA, Xina i Rússia) i tres comparses europeus (França, Anglaterra i Alemanya) amb Iran, la potència emergent de l’islamisme xiïta que aspira a dotar-se d’armament atòmic. Aqueixes negociacions són la continuació de les tingudes a Ginebra l’any passat i estan destinades a acabar com les de Munic l’any 1938, com ja vaig advertir en un apunt anterior sense ésser un expert en la matèria, només un lector de la premsa israeliana que és la que més detalladament segueix les converses.

La data límit per arribar a un acord és el 24 d’aqueix mes, però l’escenificació d’un compromís està assegurat atès que no hi ha per part  de cap dels negociadors la més mínima voluntat d’aturar efectivament l’expansionisme ideològic, econòmic i militar de la dictadura teocràtica iraniana, amb la qual tots els estats asseguts a Viena hi tenen interessos estratègics. Rússia i Xina sostenen el règim dels aiatol·làs confiant en incorporar-lo al club d’estats asiàtics econòmicament emergents i políticament autoritaris que aspiren -a mig termini- globalment a desplaçar el domini cultural, econòmic i polític d’Occident.

Certament, Rússia i Xina reprimeixen sense contemplacions l’islamisme dins de les seves fronteres però creuen poder manipular-lo arreu per emprar-lo com a punta de llança contra els USA. Els USA comandats per Barak Obama estan reculant com a potència mundial tot i que, internament mantenen la vitalitat de la seva economia i un consens social majoritari sobre el seu model de civilització, cosa que no poden dir els seus rivals asiàtics abocats a mantenir la seva potència sobre la base de la repressió. Els estats europeus ja tenen assumit que el seu destí és esdevenir l’Euràbia que malden per absorbir les petrodictadures àrabs, per tant, res substancial poden oposar a l’islamisme que penetra les societats europees, essent el cas de França el més evident.

Només Israel alerta dels perills d’un acord que consolida l’ascens del règim iranià, la principal amenaça existencial pel poble jueu com no se n’estan de proclamar dia sí i dia també els aiatol·làs davant la indiferència occidental. De fet, Europa es va esfumar -materialment- per les xemeneies d’Auschwitz i només perviu espiritualment a Israel, l’actual UE no representa pas els valors fundacionals que teòricament la vant constituir i està abocada a patir en la seva pròpia carn la violència del totalitarisme que no ha sabut identificar ni combatre.

Post Scriptum, 6 de maig del 2018.

Freddy Eytan, director del CAPE de Jerusalem, (reiteradament esmentat en aqueix bloc) hi publica avui un punyent article editorial “L’esperit munichois et le négationnisme d’Abbas“, analitzant l’actitud claudicant dels estats occidentals davant la demostració que Iran continua endavant amb el seu programa nuclear i que Abbas és un negacionista que persisteix en voler destruir Israel:

Face à l’idéologie nazie, les Occidentaux ont prôné une politique d’apaisement en signant le 30 septembre 1938 le tristement célèbre Accord de Munich. Winston Churchill dira aux signataires des propos prophétiques: « Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre».

Toujours dans le même esprit de Munich, face aux ambitions hégémoniques et nucléaires de l’Iran, toutes les puissances signèrent, le 14 juillet 2015, un accord à Vienne, croyant que les Ayatollahs respecteraient leurs engagements et ne pourraient plus pratiquer la dissimulation et la ruse pour poursuivre leur programme nucléaire.

Dans les années 1930, l’Etat d’Israël n’existait pas et les Juifs ne pouvaient mobiliser le monde libre à leur cause, combattre seuls et arrêter les folies d’Hitler dès 1933, bien avant le déclenchement de la guerre et la Shoah. 80 ans se sont presque écoulés depuis la signature des Accords de Munich et rien n’a changé dans l’esprit des Européens face aux menaces existentielles. Comment capituler devant des Ayatollahs qui prônent la destruction d’un Etat ami et allié, telle que le fut à l’époque la Tchécoslovaquie ? Comment fermer les yeux devant la nouvelle supercherie du siècle, dévoilée ces jours-ci par le coup spectaculaire et fort audacieux du Mossad ?

Toujours dans cet esprit munichois, les propos antisémites de Mahmoud Abbas ne sont guère nouveaux. Il avait déjà publié à Moscou une « thèse universitaire » sur « la relation secrète entre le nazisme et le sionisme ». Il se rangea avec les négationnistes européens en « dévoilant » une « théorie de complot » sur la Shoah. Ses propos aujourd’hui ne peuvent donc nous surprendre car ils caractérisent l’idéologie des leaders palestiniens depuis la montée d’Hitler au pouvoir. A l’époque elle fut véhiculée par le mufti de Jérusalem, et actuellement elle est suivie par Abbas, Daesh et les islamistes de tous bords, sunnites et chiites.

Abbas peut toujours démentir ou s’excuser à contrecœur, en évoquant son « respect » pour les Juifs. Il ne pourra jamais admettre que les Juifs et les Israéliens sionistes forment un seul peuple. En réalité, il reprend à chaque fois les fameuses clauses de la Charte de l’OLP qui revendiquent le pouvoir des Palestiniens sur toute la Palestine.

Le passé d’Abbas est scandaleux et ses propos révoltants sont nauséabonds. Ils ne pourront être gommés ou oubliés par un seul regret forcé, ni par une publication en grande manchettes de ses excuses. Bien au contraire, un regret de sa part accentuera la haine contre les Juifs mais aussi contre Abbas lui-même pour avoir « cédé aux pressions du lobby juif. »

Cependant, nous n’avons pas entendu de la part des Européens et de la presse française une condamnation ferme avec un appel vigoureux à la démission immédiate d’Abbas de la présidence de l’Autorité palestinienne. Certes, ils ont déploré et condamné, et le Quai d’Orsay a évoqué des propos « faux, malheureux et inopportuns ». Mais rien sur les actes et sanctions à prendre, aucun appel à la démission d’Abbas surtout quand on évoque dans la même réaction « une paix juste et durable avec lui. » Pardon, avec qui ?

Depuis, sauf le New York Times, qui n’est pas tendre avec la politique israélienne, ni avec l’administration Trump, a été le seul à exiger sa démission. En effet, comment Abbas peut-être un partenaire pour la paix ? N’est-il pas comme les Ayatollahs d’Iran un négationniste notoire de la Shoah et de l’existence de l’Etat sioniste ? Ses propos sont plus graves que les condamnations systématiques d’Israël pour avoir soi-disant appliqué contre de « paisibles manifestants » de Gaza des « attaques disproportionnées contre de jeunes pacifistes ». Par leurs actes de vandalisme devant la barrière et au passage de Kerem Shalom, ne sont-ils pas en réalité des terroristes et des saboteurs opposés à toute coexistence ?

Dans le contexte explosif au Moyen-Orient, le gouvernement israélien, avec le soutien des Américains, devrait lancer une campagne internationale pour mettre au pilori Abbas, le juger devant un tribunal, et exiger sans délai sa démission en l’écartant de toute activité politique. Au moment où la bande de Gaza s’enflamme, il est impératif de mettre un terme à l’antisémitisme islamiste-palestinien, à l’incitation à la haine du Juif. Il est nécessaire que les ministères de l’Education à Gaza, à Ramallah, et dans les capitales européennes enseignent les vérités sur la Shoah et l’Histoire d’un peuple trimillénaire qui a apporté à l’Humanité entière des valeurs universelles.

Comment la France pourrait-elle combattre le fléau de l’antisémitisme si elle ne prend pas des sanctions contre Abbas ? Ce sont bien des messages de ce genre sur les réseaux sociaux qui radicalisent chez elle la population musulmane. Au fil des décennies, des leaders de la communauté internationale ont bien signé des accords douteux pour apaiser une situation explosive temporaire et calmer les esprits. Par précipitation, vanité, et sans étudier profondément les dossiers, ainsi que les dangers à long terme, ils nous laissent, hélas, un héritage bien médiocre de leadership. Depuis Munich, en passant par Oslo avec Arafat, et par Vienne avec les Ayatollahs, nous constatons que l’esprit munichois demeure tristement vivace.

Post Scriptum, 6 de juliol del 2018.

Avui, a Viena tots els signataris de l’acord amb l’Iran han ratificat la seva vigència després de la retirada dels EUA reiterant una voluntat claudicant per part dels estats europeus i còmplice per part de Xina i Rússia davant la república islàmica que ha acudir a la cita tot amenaçant amb bloquejar el tràfec marítim al mar Roig.

Una coincidència de mal averany, data d’aqueixa reedició del pacte de Munic davant l’Alemanya nazi coincideix amb la conferència d‘Evian també del 1938, quan els estats del món es van negar a obrir les fronteres als jueus perseguits pels nazis. Le Figaro resumeix perfectament el resultat de la reunió d’avui a Viena: “L’Iran gagne des soutiens face aux menaces américaines”:

L’Iran a engrangé aujourd’hui le soutien des Européens, de la Russie et de la Chine qui ont conforté son droit à exporter du pétrole et à rester un partenaire commercial sur la scène internationale en dépit des menaces américaines liées au rétablissement des sanctions. Pressés de faire des propositions à Téhéran, menacé d’un nouvel isolement économique, les chefs de la diplomatie des cinq puissances restant parties à l’accord nucléaire (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie) ont rencontré à Vienne leur homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, pour la première fois depuis que Donald Trump s’est désengagé de l’accord.

Ensemble, ils ont fixé une feuille de route pour sauver ce compromis historique signé en juillet 2015 et tenter de garder l’Iran connecté au système commercial et financier international. Parmi les onze objectifs définis vendredi, les signataires ont plaidé pour “la poursuite des exportations de gaz et de pétrole iraniens” alors que les Etats-Unis ont demandé à tous les pays d’arrêter complètement leurs importations de pétrole d’Iran d’ici le 4 novembre. Les récalcitrants s’exposent aux sanctions économiques que Washington va rétablir vis à vis de toutes les entreprises ayant des liens avec la République islamique.

A l’issue de la réunion, le chef de la diplomatie iranienne a salué la “volonté de résister” aux Etats-Unis manifestée par ses partenaires. Les Européens, qui affirment leur attachement à l’accord, s’activent depuis deux mois pour essayer de conserver l’adhésion du pays à ce pacte par lequel le pays s’engage à ne pas se doter de l’arme atomique. Mais pour les onze objectifs définis vendredi, les signataires ne précisent comment, concrètement, relever ce défi alors que la perspective du retour des sanctions américaines a commencé à faire fuir d’Iran les investisseurs étrangers.

Post Scriptum, 21 de juny del 2019.

Frédéric Sroussi publica avui al periòdic jueu francòfon Europe-Israel aqueix article comparant l’actuació de l’Alamanya nazi amb la de l’Iran islamista i la claudicació estèril de les democràcies occidentals llevat d’Israel: “L’Iran teste la réaction des démocraties tout comme le III Reich dans les années 30. Israël est seul face à son destin”.

Post Scriptum, 16 de novembre del 2020.

Irina Tsukerman va publicar el proppassat 12 de juliol un report al BESA Center de la Universitat Bar-Ilan alertant de l’estratègia diplomàtica iraniana envers els estats europeus per fer admissible el règim i neutralitzar les sancions del EUA, i sense renunciar als assassinats sel·lectius dels opositors que hi són refugiats: “Iran’s Lawfare in Europe Normalizes Its Geopolitical Strategy.

Post Scriptum, 10 de febrer del 2024.

Dan Zamansky va publicar el proppassat 7 d’aqueix mes l’article següent al Jersalem Post:  “De-escalating to disaster: Why the West can’t deter Iran.  The West’s obsession with a diplomatic solution is part of a larger problem, that experts labeled as ‘policy of non-confrontation’.

The single dominant idea within Western commentary on the subject of the proper response to Iran’s continuing attacks is escalation, specifically its danger and the consequent need to avoid it, or more explicitly to ‘de-escalate’. This is a nonsensical approach. Its practical implication is that any aggressor, not just Iran, can attack the West, and then be shielded from effective countermeasures by the perceived necessity to avoid a so-called ‘escalators cycle’, the singularly simplistic concept which holds that a counter-attack by one side can lead to a chain of retaliation of ever-increasing scale. In substance, concerns about escalation have become a ready excuse for either complete inaction or insufficient action, in the face of attack on Western interests.

The West’s de-escalation obsession is part of a larger problem, a desire for a diplomatic solution, even a diplomatic breakthrough, to resolve security crises as if by magic. Mark Dubowitz and Jonathan Schanzer of the Foundation for Defense of Democracies have correctly labeled this a “policy of non-confrontation”, initiated by former President Barack Obama. Michael Oren has diagnosed the consequences, that “by showing fear, rather than backbone, in the face of Iranian aggression, the U.S. is only inviting defeat.” At present, these remain minority opinions, and so the West continues in its stubborn and grossly inappropriate pursuit of diplomatic solutions to problems that can only be resolved by armed force. America can and should observe this fact and follow the example Israel has set, by dropping a bomb on the head of Mr. Al-Kaabi, whom it has already sanctioned as a Specially Designated Global Terrorist. That course of action would be infinitely more effective than speculating about the precise nature of the man’s relationship with his masters in Tehran. It would also help resolve the conundrum that concerns former CIA analyst Norm Roule, that “nothing — nothing … would compel the Iranian government to change what it’s doing”.
Israel’s actions, as reported by the press, show how Iran can be dealt with. Multiple air strikes in Syria which have killed its military personnel have led Iran to withdraw senior officers from the country, and demonstrate its “aversion to being sucked directly into a conflict”. This can be put more clearly. Iranians do not like to have their officers killed and are afraid that Israel will kill many more if Iran were to attack Israel directly. America can and should observe this fact and follow the example Israel has set, by dropping a bomb on the head of Mr. Al-Kaabi, whom it has already sanctioned as a Specially Designated Global Terrorist. That course of action would be infinitely more effective than speculating about the precise nature of the man’s relationship with his masters in Tehran. It would also help resolve the conundrum that concerns former CIA analyst Norm Roule, that “nothing — nothing … would compel the Iranian government to change what it’s doing”.

 

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