Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

28 de gener de 2011
2 comentaris

Les revoltes de Tunísia a l’Iran (passant per Egipte i el Líban), vistes des de Catalunya estant

Vicent Partal dedicava la seva editorial d’avui a Vilaweb, “Prenguem-ne nota”, a analitzar les revoltes en curs als països islàmics i a establir un fil amb la situació que viu nostre país. Des de Catalunya estant, ni els casos tunisià i egipci són iguals, ni se’ls tracta de la mateixa manera que la crisi libanesa o la dictadura iraniana.

 

Els règims polítics de Tunísia i Egipte, com els existents a d’altres països islàmics (Síria, Líbia, Turquia) s’han sostingut en base a un repartiment del poder entre les elits (pro-occidentals o pro-soviètiques, segons les èpoques) sostingudes pels aparells de seguretat i l’exercit, i l’estament religiós que fora de l’àmbit institucional domina tot els terrenys de la vida social. Fa pocs dies,  un dels intel·lectuals àrabs que més fermament denúncia l’ocupació de l’espai públic per part de l’islamisme apolític en aquests estats mancats de democràcia, Bassma Kodmani, publicava un article a Le Monde del 12 de gener titulat “L’Egypte, l’Algerie et la Tunisie vivent sous le joug de la securitocratie”.

Deia que “cet islam qui se dit apolitique, avec son discours vague et irresponsable sur le bien et le mal, les ennemis de l’islam et la perversité de l’Occident chrétien, se révèle bien plus dangereux que l’islam politique”. El fet que les revoltes de Tunísia i Egipte estiguin dinamitzades per joves que empren les noves tecnologies no garanteix que els liders religiosos no acabin donant el pas a la política per capitalitzar vers un règim teocràtic i totalitari les protestes contra la misèria i la manca de llibertat. Per tant parlar, com ho fa Vicent Partal, de “moviment democràtic àrab” és prematur.

Mentre els focus mediàtics miraven a Tunísia, al Líban hi ha hagut un cop de força d’Hezbol·là que ha fet caure el president Hariri per col·locar-hi un altre sunnita (Nagid Mitaki) aliat seu i de l’Iran. La causa desencadenant del daltabaix és impedir que el Tribunal Especial sobre el Líban que investiga l’assassinat, l’any 2005, del pare del president deposat quan ocupava el mateix càrrec i havia alliberat el país de la intervenció siriana.

La revolució del Cedre ha durat pocs anys i ara el Líban esdevé un estat-titella del totalitarisme islàmic promogut pel règim iranià. Des de Catalunya ningú ha parat compte en allò que passa al nostre llevant, de la mateixa manera que pràcticament ningú va denunciar el frau de les darreres eleccions i la repressió desencadenada per Ahmadinejad contra els joves que demanaven llibertat.

 

Post Scriptum, 4 d’abril del 2011.

Recomano la lectura d’aquest article panoràmic sobre les revoltes àrabs de Hamadi Redissi publicat avui al diari libanès L’Orient-Le Jour.

Post Scriptum, 27 de juliol del 2012.

Pel que fa a la situació a Tunísia un any i mig després d’iniciar-s’hi “la primavera àrab” cal llegir l’article “La Tunisie n’est pas islamiste“, aparegut avui a Le Monde.

Post Scriptum, 3 de setembre del 2012.

Aqueix article del periodista Nagib Aoun aparegut al diari libanès L’Orient-Le Jour, titulat “Le rapt d’Allah” reflexions sobre l’evolució de la primavera àrab capitalitzada no pas pels partidaris de la democràcia sinó del totalitarisme islàmic.

Post Scriptum, 8 de febrer del 2013.

L’editorial de Le Monde d’ahir sobre la situació a Tunísia dos anys després de l’inici de la revolta contra els règim del president Ben Ali no pot ser més frustrant pels que hi veien el començament d’una era de democràcia pel conjunt del món àrab. Així mateix l’entrevista al politòleg Vincent Geisser dóna les claus de la involució que està visquent el país magrebí amb més ingredients per assolir un estat democràtic.

Post Scriptum, 28 de gener del 2016.

Aqueix article publicat el proppassat 22 a Slate Afrique titulat “La Tunisie face a la contestation cinq ans après la revolution“, il·lustra resumidament el moment en què viu l’unica democràcia del Magrib.

Post Scriptum, 27 de maig del 2016.

El periodista i corresponsal a Tunísia de Le Monde Khansa Ben Tarjem, publica el proppassat 24 d’aqueix mes, una llarga reflexió que val per aqueix país magrebí i pel conjunt del món islàmic: “Tunisie: l’islam est-il une variable d’ajustament politique ?“.

Post Scriptum, 18 de novembre del 2019.

Tahar Ben Jelloun publicà el proppassat 12 d’aqueix mes a l’edició digital de Le Point aqueixa reflexió sobre la nova tongada de revoltes àrabs (aqueixa vegada a la tardor) observant que totes elles des de l’Iraq al Líban o Algèria tenen el punt en comú de l’absència de líders i ésser protagontzades pel jovent i principalment les dones: “Colères arabes“.

Post Scriptum, 28 de gener del 2021.

Mordechai Kedar, analista militar israelià, publicà al BESA Center el 17 de desembre de l’any passat un report panoràmic sobre les primaveres àrabs: The “Arab Spring” a Decade On.

Post Scriptum, 10 de novembre del 2021.

Skander Ounaies és professor a l’Université de Carthage a Tunísia, publicà ahir a Le Figaro aqueixa reflexió: “Touchés par une crise du Covid qui a surligné leurs défaillances structurelles, le Liban et la Tunisie font face à des défis économiques similaires.

Le Liban, «Suisse du Moyen Orient», et la Tunisie, «berceau des Printemps arabes», affrontent tous deux une grave crise multipolaire, sociale, économique et politique, due à une architecture politique défaillante, et à un système productif qui a montré ses limites. Ces belles dénominations appartiennent au passé. La réalité a mis à nu leurs défaillances structurelles chroniques. La situation des deux pays offre des similitudes politiques et économiques négatives, porteuses de graves conflits sociaux à venir, menaçant l’existence même des institutions, si aucune politique économique claire et visionnaire n’est appliquée, doublée de réformes politiques indispensables. Cet article se focalisera sur la dimension économique de la crise dans ces deux pays.

L’explosion de la dette publique, le recul de la croissance et le gonflement du secteur public, causes économiques déterminantes, sont couplés à des facteurs internes spécifiques, aboutissant à la situation dramatique actuelle des deux pays.

Le Liban : explosion de la dette publique et délitement de l’Etat

En 1992, la dette de l’État libanais s’élevait à 3 milliards de dollars. Cette dette va atteindre des montants prohibitifs, avec 18,6 milliards en 1998, 32,5 milliards en 2003, pour culminer à 90 milliards de dollars en mars 2020, soit plus de 150 % du PIB. Le premier effet est la dégradation de la note souveraine du pays en janvier 2020 au niveau C (pays à risque de défaut), avec toutes les conséquences négatives pour l’accès aux marchés financiers internationaux. Ce défaut a eu lieu, puisqu’en mars 2020, pour la première fois de son histoire, l’État libanais se déclare en défaut de paiement, incapable de faire face à un remboursement de 36 milliards de dollars. En outre, l’essentiel de la dette publique n’était pas consacré à des dépenses d’investissement, mais à des dépenses courantes de l’État, les salaires d’un secteur public pléthorique représentant près de 30% du budget.

À cela s’ajoutent deux volets de politique économique et financière nationale accentuant la crise. D’une part, le choix fait par le Liban, depuis le milieu des années 1990, de fonder le financement de sa croissance sur un endettement auprès du système bancaire local, et d’attirer ensuite, par des taux d’intérêt attractifs, les capitaux étrangers et ceux de la diaspora pour financer l’endettement. Or ce dernier n’a pratiquement servi en rien la collectivité : pas de transport public, pénuries récurrentes d’électricité… Selon plusieurs analyses, il a plutôt financé les réseaux clientélistes des partis au pouvoir.

La structure anormalement élevée des taux d’intérêt et le mode de gestion de la dette publique font exploser cette dernière pour atteindre des montants intenables. Cela conduit à la conférence dite «de Paris II», en novembre 2002, avec l’appui du Président Jacques Chirac. Le Liban y obtient une aide immédiate de 2,6 milliards de dollars en soutien à ses finances, et à la mise en route des réformes nécessaires, comme la refonte du mode de financement de la croissance. Mais la gestion chaotique des finances publiques du pays se poursuit.

D’autre part, l’importance de la «dollarisation» du pays, c’est-à-dire l’utilisation du dollar comme moyen de paiement interne pour certaines transactions. La moyenne du total des dépôts en dollars approche 70% sur la période 2002-2011. Ces deux éléments, dette publique et dollarisation, conduisent à terme à une perte de confiance des investisseurs dans le refinancement de la dette, et par conséquent, dans la livre libanaise. Son ancrage fixe par rapport au dollar (1 dollar = 1507 livres), déterminé par la Banque du Liban depuis 1992, devient rapidement intenable, renforçant de fait le poids du marché noir des devises dans les transactions financières.
L’année 2011 a marqué une rupture dans le processus de croissance du Liban, avec l’afflux d’un million et demi de réfugiés syriens, pour une population libanaise proche de 4 millions de résidents. Tout cela entraîne une chute drastique de la croissance du pays, qui passe de 8% en 2010, à 0,9% en 2011, avec une moyenne très faible d’1,7% sur la période 2012-2018. La révolution de 2019 pointe un rejet quasi général de la classe politique libanaise, à cause de sa corruption et de son incapacité à résoudre les problèmes économiques du pays.

Avec la crise sanitaire mondiale de 2020, les incohérences de la politique économique et financière du pays s’accentuent. Selon la Banque Mondiale, le PIB se contracte en 2020 de prés de -20%, et il est attendu à -10% en 2021. L’impact immédiat du recul de 2020 se fait sentir sur l’emploi : le taux de chômage culmine à 40 %, particulièrement chez les 15-24 ans ; l’inflation atteint 145 % ; et la livre se déprécie de prés de 84%. Il en résulte que 55% de la population est sous le seuil de pauvreté, avec des prix des denrées de base qui doublent (viande et pain), et 77% de la population manque de nourriture (UNICEF). Le marché noir des devises résume à lui seul cette dynamique négative, puisqu’en octobre 2021, le dollar vaut 21 000 livres, contre 9 000 livres un an avant.

Le gouvernement Mikati, formé en septembre, doit s’engager sur plusieurs fronts économiques et politiques, afin de bénéficier de l’aide (dons et prêts) accordés par les deux réunions de Paris : la « Conférence Cèdre» (2018), qui a promis une enveloppe conditionnée de 11 milliards de dollars ; et la «Conférence internationale de soutien au peuple du Liban» (2021), avec dans l’immédiat 357 millions de dollars d’aide humanitaire, et 370 millions de dollars d’aide financière, tout en précisant que «ces aides ne sauraient être une solution durable aux difficultés auxquelles fait face le Liban».

Au niveau interne, l’engagement visera des réformes indispensables, comme la levée progressive des subventions, avec instauration d’un filet de sécurité pour les ménages les plus fragiles, et la réforme du secteur bancaire, qui doit devenir un acteur majeur du financement de l’économie réelle. Au niveau externe, il devra faire aboutir les négociations avec le FMI, qui imposera certainement un niveau minimal acceptable de transparence dans la gestion des finances publiques du pays. Un futur accord entre le FMI et le gouvernement libanais impliquerait deux éléments majeurs, d’une part l’accès au marché financier international avec la garantie du FMI, et d’autre part, un signal fort pour la reprise en main par l’État libanais de ses institutions, sachant que la crise qu’il traverse est une crise de délitement de l’État devant les communautés. La poursuite, ou non, de l’enquête du juge Bitar sur l’explosion du port de Beyrouth, ainsi que l’aboutissement aux élections législatives de 2022, pourraient marquer un tournant dans l’affirmation de l’État au Liban.

Tunisie : une erreur de politique économique fatale

La politique économique appliquée par le gouvernement issu des élections législatives d’octobre 2011 reposait dès le début de l’année 2012, sur un diagnostic totalement faux de la situation économique du pays, et ce malgré les multiples mises en garde d’aggravation de la dette publique et du déficit commercial. En effet, les premières mesures prises pour relancer le pouvoir d’achat (augmentation des salaires) indiquaient le choix d’une relance par la consommation, et donc un diagnostic basé sur un choc de demande. Or l’inverse était vrai : l’économie de la Tunisie subissait un choc d’offre, puisque les entreprises étaient affectées dans leurs activités par les mouvements sociaux. Il fallait donc agir dans le sens d’une aide à la production (subvention de coûts, suspension momentanée des paiements de dettes bancaires, ainsi que des cotisations sociales) afin de maintenir les compétitivités interne et surtout externe de ces firmes, et contribuer ainsi à maintenir l’emploi autant que possible.

La conséquence de cette grave erreur a été un creusement important du déficit commercial qui passe, selon la Banque Mondiale, de -9,44 % du PIB en 2012, à -9,52% en 2013, pour atteindre un pic en 2014 avec – 10,98% du PIB. Ainsi, les augmentations de salaires ont été orientées principalement vers les produits importés, et vers le secteur informel (commerce parallèle), qui atteint 30% du PIB. Deux autres éléments aggravent alors cette situation. D’une part, le processus des «compensations» pour les victimes de l’ancien régime, estimé par le Ministère des Finances à 1 milliard d’euros, pris directement en 2012 sur le budget de l’État. D’autre part, l’embauche dans la fonction publique de 200.000 personnes (dont 92.000 en 2012), sans aucune formation, et pour la plupart sans concours, mais membres des partis au pouvoir.

À titre de comparaison, le Maroc avec une population estimée à prés de 37 millions d’habitants en 2020, compte prés d’un million de fonctionnaires, et la Tunisie, avec prés de 12 millions d’habitants, en compte 700.000. Il en résulte une explosion de la dette publique à partir de 2013, qui passe de 40% du PIB en 2010, à plus de 47% en 2013, pour atteindre actuellement 100% du PIB. L’erreur de politique économique de 2012 a eu des répercussions négatives sur l’activité productive des firmes, avec une baisse continue de l’investissement productif, source de création de richesse, qui enregistre, selon l’Institut National de la Statistique (INS), un recul de – 12,5% sur la période 2010-2019. L’impact immédiat de cette chute sera visible sur la croissance : selon le FMI, la Tunisie s’appauvrit, avec un PIB de l’ordre de 45 milliards de dollars courants en 2008, qui passe à 35 milliards en 2020. La crise sanitaire met à nu les distorsions structurelles chroniques du pays, et accentue la baisse du PIB, qui devient négatif -8,8%, avec une prévision faible pour l’année 2021, sans cesse revue à la baisse, autour de 2%.

La résultante est un taux de chômage proche de 17 % de la population active pour 2020, avec une augmentation forte chez la catégorie 15-24 ans, où il atteint 40,8%, d’où un taux de pauvreté très inquiétant, estimé par la Banque Mondiale à 20% pour la fin 2020. Cette dynamique économique négative, couplée à un système politique paralysant, est sanctionnée de manière continue par les agences de notations, puisqu’en dix ans (2011-2021), la Tunisie a été dégradée 9 fois, pour se retrouver, récemment, dans la catégorie des pays «à risque de défaut sur la dette souveraine», à l’instar du Liban, avec le palier C.

La Tunisie fait face à trois questions majeures :

Comment résoudre la crise politique qui paralyse les institutions du pays, en exerçant une incertitude majeure sur les perspectives économiques du pays ?

Comment boucler le budget 2021 qui nécessite environ 15 milliards de dinars, (soit prés de 4,6 milliards d’euros), avec une économie quasiment à l’arrêt ?

Comment faire face à une situation intenable de «mur de la dette», à la fois publique extérieure, équivalentes chacune à 100% du PIB, avec la contrainte majeure de la récente dégradation souveraine ?

La résolution de chaque situation implique une prise en compte de l’avis des partenaires étrangers du pays. Pour la partie politique, le Parlement Européen vient de voter le 21 octobre une résolution qui insiste sur «le retour à la normalité en Tunisie». Pour la partie économique, du moins pour l’endettement du pays, les discussions avec le FMI devraient aboutir à un plan de réformes obligatoires, proches de celles demandées pour le Liban, comme la levée progressive des subventions, une privatisation de certaines entreprises publiques trop lourdement endettées, en vue de l’obtention d’une aide financière et d’une éventuelle garantie quant à une sortie sur le marché financier international, actuellement quasi impossible, avec un spread (niveau de risque ) égal à 15%, alors qu’en comparaison le Maroc est à un niveau inférieur à 2%.

Enfin, il nous paraît qu’une réelle réforme fiscale, avec élargissement de l’assiette (on compte actuellement 400 000 foyers forfaitaires) toujours repoussée, s’impose, aussi bien pour augmenter les ressources financières de l’État, que pour affirmer sa capacité à appliquer une équité fiscale pour tous, signe d’un Etat garant du climat des affaires.

  1. Cal reconèixer que les imatges que arriben són realment un senyal de dignitat. És curiós que , per als europeus, sembla una estètica antiga (els tancs de Txecoslovàquia – sembla que, als dos llocs, els manifestants han tingut èxit en la captura d’alguns blindats-, els “cravos” de Portugal al Largo do Carmo…). Fins i tot, alguna notícia de velles llegendes de llibres d’història, ja que es diu que tant a Tunísia com a l’Egipte, alguns alts oficials de l’Exèrcit ja han comunicat que no dispararan sobre la població.
    Deixant de banda aquests aspectes visuals i emotius de les revolucions del jessamí, et felicito perquè he trobat en aquest blog una anàlisi que no he vist als diaris que he fullejat sobre el tema. Molt ben portada la cita de Le Monde. En efecte, no en sabem gaire, però l’interessant és veure si els líders religiosos més tradicionalistes acaben controlant el moviment
    De tota manera, tinc una veïna d’Alexandria que ja porta força anys per aquí i aquest matí estava entusiasmada. Tots dos hem concidit al cafè i hem acabat d’un forma una mica agosarada amb l’esperança de que el dominó també caigui sobre el “big dictator” marroquí.
    http://blogs.uab.cat/actualitatjuridicaamenos/

  2. Esteu ben espantats eh els racistes sionistes? que caiguin les dictadures titelles dels EUA i Israel a Egipte i Jordània és una gran notícia per a la democràcia i els pobles àrabs, i un veritable malson per als colonialistes genocides israelians i l’imperialisme criminal dels EUA.

    Com diuen els revolucionaris democrates àrabs: El camí a Jerusalem passa per les capitals àrabs, quan caiguin totes les dictadures titelles i els pobles siguin lliures, Israel tindrà molt mala peça al teler i la llibertat del poble paletí serà més a prop

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