Club 7 Cinema

Un blog de Salvador Montalt

5 d'agost de 2006
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Marc Recha a Locarno

Com a complement a la notícia que publica Vilaweb (enhorabona!) sobre la projecció al Festival de Locarno de DIES D’AGOST, de Marc Recha, us reprodueixo l’entrevista(desplegant “Llegir la resta de l’article”) que li publica el Diari del Festival. Interessant.

Per cert, mal sigui com a “anècdota” (sempre aquestes anècdotes!), l’entrevistadora exhibeix una dèria inflamada per a espanyolitzar-ho tot i callar-ne la catalanitat. I això que parlava amb Marc Recha! I, al damunt, l’article es publica al costat d’un altre sobre el cicle que el Festival passa per a commemorar (????) els 20 anys d’això que en diuen CATALAN FILMS (us el reprodueixo a continuació de l’article sobre Recha)

<><><><><>Dies d’ Agost

<><><><>ou la nostalgie d’un paradis perdu
Da­ns


l­a torpeu­r d’u­n moi­s d’aoû­t
espagnol­, deu­x frère­s s’évaden­t quelque­s jour­s ver­s l­e sud­. L­a natur­e sublime­, le­s paysage­s paradisiaque­s d­u dépar­t fon­t plac­e à un­e réalit­é humain­e angoissante­. Voyag­e à l­a dérive­, Dies d’ Agost , qu­i concour­t pou­r l­e Léopar­d d’or­, évoqu­e l’ Espagn­e prometteus­e d’avan­t l­e franquisme­.
Carine Bernasconi

A l’origine, le cinéaste catalan Marc Recha souhaitait réaliser un film sur Ramon Barnils, reporter et directeur du journal
Solidarita­t Obrera­, décédé en 2001. Spécialiste de l’histoire espa­gnole, ce dernier évoquait fréquem­ment les années de la République comme une époque bénie. Cette réflexion ayant éveillé l’intérêt et la curiosité du réalisateur, Recha se lance alors dans la préparation du film. Immergé dans son travail de recherche, il ressent une impression de vertige et le besoin de prendre de la distance; il propose alors à son frère, David, de partir vers le Sud et de réali­ser un film sur leur périple, avec comme figure tutélaire le fantôme de Ramon Barnils. En résulte ce film poé­tique et intimiste, qui met en scène deux faux jumeaux, Marc et David, interprétés par le cinéaste et son frère. Entretien avec Marc Recha
Quels étaient vos liens avec Ramon Barnils?

C’était un ami de l’époque, nous avions fait connaissance lors de mon
premier long métrage, E­l ciel­o sube­.
Il était de 30 ans votre aîné, qu’est-ce qui vous attirait chez lui?

Le personnage de Marc (celui qu’il incarne lui-même, ndlr) est attiré par les années précédant la dictature fas­ciste, des années de bonheur, particu­lièrement pour la population ouvrière de Catalogne. Les habitants avaient alors l’occasion de vivre d’une façon différente. C’était la période de l’in­dustrialisation. La victoire des mili­taires fascistes a mis un terme à cette époque clémente et prometteuse.

Expliquez-nous votre démarche ciné­matographique?

L’idée initiale était de filmer un voyage d’apprentissage mêlant des éléments d’une réalité vécue à des
éléments fictifs. Le film est ainsi deve­nu un voyage à la dérive, entre fiction et réalité.
Mais le film était-il scénarisé?

A l’époque du tournage, nous étions très attentifs à notre environ­nement et nous avons profité des aléas du tournage, en les fictionali­sant certes, mais sans les program­mer. Cette démarche s’inscrit dans la logique du voyage qui nous a poussé, notamment à la fin du film, vers un côté plus intime de la mémoire col­lective. Au départ c’était quelque chose de gai, d’amusant, le récit des vacances de deux gars, qui partent ensuite à la dérive.

Quel est votre rapport à la nature?
Nous avons été élevés, mon frère et moi, dans l’ambiance plutôt libertaire des années septante. C’était l’époque du naturisme, du macrobiotique, du végétarisme; les gens privilégiaient le contact avec la nature.
Mais les personnages ont un regard changeant sur la nature?

Oui car l’environnement n’est pas une carte postale, c’est aussi des pay­sages urbanisés portant la trace de l’intervention humaine. Cette empreinte, représentée par les usines, les centrales nucléaires, nous renvoie à lamémoire collective.

Vous présentez Ramon Barnils comme le moteur du film. Comment le film fait-il le lien entre le spectateur et le journaliste?

Il existe plusieurs lectures du film, il y a, d’une part, cette histoire char­mante, magique, racontée par la voix off, du voyage de deux frères. Mais il y aussi le côté mystérieux de la mémoi­re collective où plane le fantôme du journaliste, représentant alors l’idéo­logie des années 30.

Etait-ce un voyage à faire à deux?

Il y a quelque chose de très intéres­sant dans cette relation fraternelle: lorsque Marc disparaît, son frère le cherche et, à travers cette disparition­momentanée, prend conscience du concept même de l’absence .

Die­s d’ Agos­t
Fevi, 5/8, 16.15 Répétitions: 6/8, 7/8

<><><><><>20 ans de

<><><><>cinéma catalan
Pré­sente


à Locarn­o dan­s l­e cadr­e d­e l’hommag­e rend­u a­u ciném­a cata­lan, Angel­a Bosch­, directric­e d­e Cata­lan Film­s e­t TV­, nou­s fai­t par­t d­e so­n plaisi­r d­e s­e retrouve­r pou­r l­a premièr­e foi­s su­r le­s bord­s d­u la­c Majeur­. Entre­tien.

Commentavez-vousdébuté cette colla­boration avec le Festival de Locarno?

Le but de Catalan Films et TV est la diffusion de la production cinémato­graphique catalane à l’échelle interna­tionale. Nous essayons de trouver des producteurs et distributeurs non seu­lement en Europe, mais également en Asie, en Amérique latine ou aux Etats­ Unis. Le Festival de Locarno est pour nous une extraordinaire opportunité de promouvoir notre cinéma et de pouvoir rencontrer de nouveaux par­tenaires car la Suisse est au carrefour de l’ Europe! L’ambiance ici est propice au travail et aux nouvelles rencontres car les professionnels du cinéma y viennent détendus et ouverts à de
nouvelles perspectives cinématogra­phiques.
Qu’attendez-vous de cette édition 2006?

Nous avons trois objectifs: apprendre à mieux connaître nos par­tenaires commerciaux, trouver quels films conviennent le mieux aux distri­buteurs que nous avons rencontrés et réunir des fonds afin de co-produire certains de nos projets. Nous espérons que le Festival fera office de ?erassem­bleur” à ces trois niveaux.

Comments’est effectuée la sélection des films catalans présentés à Locarno?

En tant qu’organisme financé par­tiellement par l’ Etat, nous avons l’obli­gation de montrer la totalité de la pro­duction catalane. Mais nous sommes libres de choisir quels films convien­nent le mieux à tel ou tel festival sui­vant ses critères artistiques. Nous avons donc choisi, en collaboration avec la direction artistique du Festival de Locarno, quels projets pouvaient correspondre à l’identité de l’événe­ment.

( jg­)

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