Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

23 d'agost de 2020
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“Primavera” israeliana contra Netanyahu ?

La llarga campanya d’assetjament contra Benyamin Netanyahu per tal que dimiteixi com a primer ministre d’Israel fa anys que dura promoguda des de diferents sectors: antics comandants de la seguretat, l’esquerra antisionista, les elits mediàtiques i judicials, els seus antics aliats esdevingut rivals (Yalon, Liberman), i ara des del carrer, una versió jueva dels indignats francesos. Contra Netanyahu tot s’hi val: les acusacions de corrupció, de mala gestió del coronavirus, d’imprevisió pel que en fa a les conseqüències econòmiques i socials, la difamació racista ….

El moviment de carrer que assetja diàriament el domicili de Netanyahu i recórre les principals ciutats d’Israel empra unes formes de victimització davant la contenció policial que són mimètiques de les que practica el progressisme occidental, però que fins ara eren desconegudes a l’estat hebreu. Els provocadors, entre els quals per exemple el general a la reserva Amir Haskel es fan detenir per la policia per tal de poder acusar-la de brutalitats i bramar que Israel és una dictadura. Aqueix reportatge d’Aaron Boxerman publicat el proppassat 19 a The Times of Israel, Les manifestations en Israël : sans leadership, à quoi bon ? reflecteix la diversitat i la perversitat dels contestaris que volen aconseguir a crits allò que no han pogut assolir a les urnes.

Thérèse Zrihen-Dvir, va publicar el proppassat dia 2 al seu bloc, aqueix breu però punyent apunt: La gauche veut imposer un coup d’état sous le prétexte du corona“:

Ce scénario les israéliens l’ont vécu sous le règne de Menahem Begin lors de la guerre du Liban lorsque des hordes assoiffées de vengeance et de haine avaient dressé leurs tentes face à la demeure du Premier Ministre. À la longue, Begin en a été si déprimé, qu’il a démissionné. Larousse nous informe : C’en est trop pour Menahem Begin, déjà profondément affecté par le décès de sa femme : il présente sa démission, se retire immédiatement de la vie politique et s’installe dans une réclusion volontaire qu’il ne quittera plus jusqu’à sa mort, en mars 1992.

En juin 1982, le gouvernement dirigé par Menahem Begin déclenche une offensive armée d’envergure dans le but d’éliminer les bases de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et de repousser les Syriens qui les appuient. Le bilan de la guerre « Paix en Galilée » se solde à 670 soldats morts lors de ce conflit, portant à 1 216 le nombre total de soldats tués entre les années 1982 et 2000. La foule qui se massait chaque jour devant la demeure du Premier Ministre hurlait dans ses hauts parleurs, le nom des soldats morts sur le champ de bataille… tactique odieuse et déchirante qui brisa le moral de Bégin et causa son départ de la Knesset et son isolement du monde.

Les gauchistes israéliens ne font que répéter une recette à succès avec le Premier Ministre, Netanyahu. C’est un véritable harassement, une bataille ayant tout le potentiel requis pour convaincre le Premier Ministre de quitter la scène… Qui le remplacera ? Bleu-Blanc n’a aucune chance, puisque la majorité des israéliens vomit la Gauche politique, son déni de la foi juive, son refus de ses emblèmes, de ses caractéristiques et préconise le multiculturalisme, le mondialisme, le mariage pour tous et la création d’un état palestinien qui est en vérité, la pierre d’achoppement entre ces deux courants politiques. Même si Netanyahu est contraint de démissionner, peu importe les raisons, puisqu’elles ne seront jamais assez raisonnables en ce qui les concerne : comme reprocher à Netanyahu sa mauvaise gestion de la pandémie ou sa prétendue corruption, n’empêchera jamais l’élection du courant de la Droite politique ou de l’extrême Droite. Élire la gauche serait mettre fin à l’existence de l’état d’Israël, et cela n’est même pas souhaité au sein de certains gauchistes.

Il suffit de faire un constat concret et factuel pour comprendre que l’état d’Israël ne pourra jamais calquer les occidentaux en voie de disparaître. Il faudra plusieurs générations d’homme pour que l’homme moderne assimile l’impact de son utopie de vouloir corriger le monde et de le transformer en un autre où tout ce qui caractérisait les peuples, les races, les cultures, n’a plus de place et est dissous à jamais. Il faut aussi comprendre que si l’Occident a écarté la foi et son cadre de son agenda, d’autres peuples, d’autres croyants, ne le feront jamais. Et c’est la cause principale de la dissolution de l’Occident magnifiquement représentée dans un récent film français sur une famille, dont les quatre filles avaient épousé, l’une un sénégalais noir, la seconde un musulman d’Algérie, une autre un juif français et finalement la quatrième, un chinois….C’est la France de demain… C’est l’Occident qui se profile avec ses nouveaux oripeaux… C’est ce que la Gauche politique veut instaurer et emploie tous les moyens à sa disposition, dont la démocratie, pour arriver à ses fins. Ces barrières qu’elle lutte à démolir, servaient à la protection de sa sécurité, de sa culture, de ses caractéristiques qui en ces derniers jours prennent la poudre d’escampette.

Post Scriptum, 4 de setembre del 2020.

Les protestes persistents al carrer demanant la dimissió de Netanyahu troben la comprensió general de la ciutadania atesa la tradició de tolerància envers la llibertat d’expressió de la cultura jueva. Així ho referma aqueix article de David Golinkin al Jerusalem Post el proppasat 1: A Jewish view of non-violent protest and civil disobedience. No obstant això, el Coronel, a la reserva de les FDI, Dr. Raphael G. Bouchnik-Chen, no se’n està de criticar encertadament al report del BESA Center del passat 28 d’agost, que els manifestants reclamen el dret a fer-ho però no el reconeixen a les cerimònies religioses: Demonstrations Yes, Prayer No.

Post Scriptum, 9 de febrer del 2021.

Avui, el periòdic jueu francòfon JForum publica un punyent article del filòsof Maurice-Ruben Hayoun que tracta sobre les causes profundes de l’animadversió de bona part de la societat israeliana contra un dels líders més eminents que han tingut mai: Benjamin Netanyahou, l’homme le plus (injustement) haï d’Israël…

Post Scriptum, 23 d’abril del 2021.

Thérèse Zrihen-Dvir, publicà ahir aqueix breu però punyent apunt al seu bloc interpretant el sentit profund de l’assetjamet per descavalcar Netanyahu de la direcció d’Israel: La fin de l’ère Bibi ?

Post Scriptum, 18 de desembre del 2022.

Michael Freund, ahir al Jerusalem Post: “The real threat to Israel’s democracy. It is one thing to protest a government and its policies. But to invoke the possibility of creating “a resistance movement” is a potential invitation to anarchy”.

Post Scriptum, 31 de març del 2023.

Dues opinions sobre la controvèrsia sobre la reforma del poder judicial d’Israel, una mirant cap endins: Michael Freund al Jerusalem Post el proppassat 25 de febrer,  “Israel’s scandalously disloyal opposition“, i una altra cap en fora, «Derrière les manifestations en Israël, une crise globale de la démocratie représentative occidentale».

Post Scriptum, 6 de setembre del 2023.

Daniel Horowitz va publicar el proppassat 27 d’agost al seu bloc aqueixa punyent reflexió: “Netanyahu et l’anti-bibisme“.

Netanyahu est au pouvoir depuis de longues années. Son bilan ne fait pas l’unanimité, mais on ne le juge généralement pas médiocre non plus. La plupart des observateurs conviennent que la bonne santé de l’économie lui est, au moins en partie, redevable. Concernant le conflit israélo-arabe, il a toujours été prudent et mesuré. Il a appelé à  un Etat palestinien vivant côte-à-côte avec Israël. Le rapprochement avec les Emirats, le Maroc, l’Arabie saoudite et autres régimes naguère hostiles s’est déroulé sous sa gouvernance. Les rapports avec les Etats-Unis ont connu des turbulences lors de la présidence d’Obama, mais celui-ci avait un rapport trouble avec Israël suite à ses liens avec un pasteur antisémite comme mentor.

Cela fait des  années que la classe politique de droite est irritée par la Cour Suprême quand elle retoque des lois pour des raisons plus idéologiques que juridiques. Il est vrai que celle-ci se comporte comme un parti politique, bien que ses juges soient nommés en fonction d’un système opaque. Les gouvernements de ces dernières années en sont  venus à s’abstenir de déposer certains projets de lois, sachant qu’ils ne passeraient pas la censure de la Cour Suprême.

Netanyahu est populaire depuis des décennies et remporte toutes les élections internes de son parti ainsi que la plupart des législatives. A noter que personne ne conteste la régularité de ces scrutins. Confronté à sa remarquable longévité, un certain agacement  a commencé à se manifester vers 2015, aussi bien parmi ses alliés politiques que ses adversaires. Un pacte informel contre sa personne a vu le jour, visant à le renverser par des moyens  douteux.  Le tout soutenu par des forces politiques, médiatiques et judiciaires, alliés objectifs avec pour seul dénominateur commun l’acharnement à défaire Netanyahu.

De moyens énormes ont été mis en œuvre pour fouiller dans la vie publique et privée de Netanyahu. Il fallait le trainer en justice à tout prix. Intimidation de témoins, interrogatoires musclés et mises sur écoute ont été instrumentalisés sans compter.  Le coût financier de cette curée est astronomique, ceci dans le seul but de créer un climat de nature à forcer Netanyahu à se démettre.

Dernièrement l’accusation de corruption qui faisait partie des charges contre lui a été levée par les trois juges qui mènent son procès. Ils ont informé le Parquet que cette accusation n’était pas tenable. Suite à cela la presse a demandé au chef de la police sur quelle base il avait recommandé d’inculper Netanyahu pour corruption.  Il a répondu que c’était parce qu’il espérait que cela le forcerait à démissionner, sans plus.

Un autre volet  de cette saga juridique est la quantité de cadeaux que Netanyahu a reçus du magnat de cinéma Arnon Milchan sous forme de cigares, champagne et autres gâteries. Cet épisode ne semble pas délictueux non plus, puisqu’il a été établi que l’amitié entre Netanyahu et Milchan était réelle et ancienne.

Quant à l’implication potentielle de Netanyahu dans l’affaire des sous-marins livrés à l’Egypte par l’Allemagne, la justice n’a même pas ouvert d’enquête à son encontre.

Reste la suspicion de connivence entre Netanyahu et le patron de Yediot Aharonot, qui n’a débouché sur rien.

Il ressort de tout cela que même s’il se peut que Netanyahu ait eu un comportement contestable au plan éthique, il n’en demeure pas moins qu’il a un casier judiciaire vierge, et au fur et à mesure du temps qui passe il devient de plus en plus probable que son procès ne débouchera pas sur grand-chose.

Ces affaires ont néanmoins conduit des électeurs de droite à soutenir une coalition excluant le Likoud, pourtant principale force politique du pays. Cinq élections successives ont finit par accoucher de deux chimères : en 2021 le gouvernement de Naftali Bennet composé d’islamistes, de gauchistes, de centristes et de sionistes religieux. Ensuite, en 2022, une coalition fabriquée par Netanyahu avec des fanatiques ultraorthodoxes et des fous de Dieu fascistes.

Ceci dit il existe bel et bien dans l’opinion  publique un consensus en faveur d’une réforme judiciaire. Mais celle voulue par le gouvernement actuel a été mal ficelée, mal préparée, mal expliquée et est probablement excessive. La précipitation avec laquelle le gouvernement a voulu la faire adopter par la Knesset est en elle-même suspecte. Il faut savoir qu’elle a été lancée à l’initiative du Likoud, alors que les autres partenaires de la coalition n’y voient qu’une occasion de faire passer des lois sectorielles d’un égotisme écœurant.

La réforme en cours a – entre autres – pour objectif d’instaurer une représentativité plus juste au sein de la Cour suprême en modifiant le mode de nomination des juges. Elle vise à mieux adhérer à l’esprit de la Déclaration d’Indépendance d’Israël en pérennisant sa légitimité en tant qu’Etat juif. Le mode de gouvernement d’Israël est démocratique, mais doit être en phase avec l’Histoire du peuple juif.

La Cour Suprême doit dire le droit et s’abstenir de décréter des valeurs sociétales. L’évolution des mœurs  et la sociologie changeante n’est pas leur affaire. C’est celle du peuple souverain, dont la souveraineté est incarnée par ses représentants à la Knesset. Les juges ne doivent jamais s’y substituer. La seule résolution digne de cette crise ne peut être qu’une nouvelle coalition entre le Likoud et les formations qui n’ont eu de cesse que de chercher à écarter Netanyahu tout en étant du même bord politique que lui.

A ce stade de la crise  il est légitime de poser aux responsables de la vie politique la question suivante : le combat qu’ils ont mené contre Netanyahu a-t-il été bénéfique pour le peuple d’Israël ?

Post Scriptum, 4 d’abril del 2024.

En plena guerra contra l’eix iranià, els “indignats” israelians surten al carrec a la maenra histèrica que ho fan els seus predecessors europeus reclamant alhora la dimissió de Netanyahu i l’alliberament dels ostatges en mans dels gihadistes palestins a qualsevol preu. Unes protestes que troben la complicitat dels partits d’oposició dits progressistes que tan són del gust del demòcrates antisionistes occidentaals. Aguantant les pressions multidimenssionals a les quals està confrontat Netanyahu demostra un patriotisme que no tenen els seus detractors i una talla d’estadista que no poden ni albirar els seus rivals electorals.

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