Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

11 d'abril de 2024
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Per què no hi ha un BDS contra la teocràcia islamista de l’Iran ?

Els darrers dies els ciutadans israelians viuen esparverats per l’anunci d’una atac iranià en represalia per la liquidació, en una acció selectiva de les FDI, de l’estat major de l’eix iranià establert a Damasc. Aqueixa és una sensació inimaginable pels catalans que blasmen Israel tot empatitzant amb el patiment dels palestins, ignorant que ser jueu comporta viure en risc permanent arreu del món.

Sobta, però l’absència de crítica envers un règim teocràtic com l’establert a l’Iran al 1979, que massacra reiteradament el seu poble i que proclama universalment el propòsit d’eradicar l’estat d’Israel de la terra ancestral del poble jueu. Un estat que no hauria de poder formar part de les Nacions Unides ja que no en comparteix cap dels seus principis fundacionals (com molts altres estats totalitaris). Però, malgrat les prèdiques contra Occident, les crides a assassinar els escriptors blasfems com Salman Rushdie, l’expansionisme mitjançant la misèria i el terrorisme al llarg de l’eix Iraq-Síria-Líban, és un règim que l’islamo-gauchisme occidental contempla com un aliat en la lluita anticapitalista i antiimperialista.

Tots els idiotes útils nostrats que bramen contra Israel seguint les consignes del BDS, per què no apliquen els mateixos “criteris” humanistes i solidaris amb les dones iranianes que es lleven el vel, amb els kurds i les altres minories nacionals que lluiten contra el supremacisme persa ? En la confrontació oberta entre l’eix Iran-Rússia-Xina contra Israel-Ucraïna-Taiwan, de quin costat estan ?

Post Scriptum, 31 de maig del 2024.

Les Nacions Unides honoren els genocides i en desprotegeixen les víctimes: « Hommage » controversé à l’ONU au président iranien décédé Raïssi. Aucun représentant de pays occidentaux n’a pris la parole lors de cet hommage et certains n’ont même envoyé aucun représentant, comme la France ou les Etats-Unis” /The Times of Israel).

Post Scriptum, 28 de juny del 2024.

Avui s’escenifica una farsa electoral a l’Iran per escollir nou president, però els mitjans occidentals obcecats a bramar contra Israel es mostren indulgents amb la dictadura islamista iraniana ocultant-ne el caràcter repressiu (trenta-set condemnes a mort executades als  darrers deu dies d’abril) i la baixa participació popular (un 12%, segons estimacions de la resistència interior, 50% segons el règim). Fa pocs dies un reportage de Le Monde denigrava l’oposició i blanquejava la teocràcia islamista: Mise au Point au journal Le Monde Hostilité avec l’OMPI ou blanchiment d’un régime sanguinaire ? A Can TV3 l’apol·logia dels aiatol·là’s és diària per boca del judeòfob Joan Roure, insistint en els estralls de les sancions occidentals i ocultant el caràcter genocida dels propòsits contra israel.

Post Scriptum, 30 de juny del 2024.

Valoració de la resistència dels Mujahidin del Poble sobre la farsa electoral de la dictadura dels aiatol·la’s:

· Malgré toutes les ruses et fraudes de Khamenei et de son ministère de l’Intérieur 88 % des Iraniens ont boycotté la mascarade électorale

· Les votes volontaires et les votes forcés dans 58.640 bureaux de vote fixes et mobiles se montent à moins de 7,4 millions, soit 12 % des électeurs

Le QG social des Moudjahidine du peuple à l’intérieur de l’Iran, avec la surveillance de 14.383 bureaux de vote fixse du régime sur les 58.640 bureaux fixes et mobiles annoncés par son ministère de l’Intérieur, a fait de son mieux dans 315 villes de 31 provinces pour mesurer le taux réel de participation et de votes au scrutin de la présidentielle des mollahs.

Ce travail a été réalisé avec des observations directes et des vidéos prises par des journalistes de la chaine Sima Azadi et des membres des unités de résistance. La QG social dispose désormais de 1854 clips, qui peuvent être soumis à toute autorité internationale. Cependant, ces clips et ces observations proviennent de bureaux de vote fixes et n’incluent pas les 15.215 bureaux mobiles annoncés par le ministère de l’Intérieur du régime.

Aucune évaluation fiable de la situation des bureaux de vote et des urnes mobiles, qui fonctionnent sur la tromperie et la fraude, n’est disponible ni même possible. Toutefois, pour garantir un rapport sûr du QG social à nos compatriotes, la moyenne des votes dans les bureaux mobiles a été établie comme la moyenne des votes dans les bureaux fixes. En d’autres termes, tous les calculs et approximations sont considérés comme complémentaires et ajoutés afin qu’aucun doute ne subsiste dans le rapport final.

Il convient de mentionner que le régime a prolongé à plusieurs reprises la durée du scrutin, qui devait se terminer à 18 heures, jusqu’à minuit, afin de créer un maximum de possibilités de fraude.

Le nombre d’électeurs dans 14.383 bureaux s’élevait au total à 1.808.735. En moyenne, 125 personnes ont voté dans chaque bureau, ce qui inclut les votes nuls et ceux qui ont été forcés de voter pour une raison quelconque.

Ainsi, malgré toutes les ruses et fraudes de Khamenei et de son ministère de l’Intérieur, 88% du peuple iranien ont boycotté la mascarade électorale de la présidentielle, qui n’a aucun sens dans la dictature religieuse.

Comme l’a annoncé Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne pour la période de transfert de la souveraineté au peuple iranien : Ce grand « non » à la dictature est le vote sans appel du peuple iranien pour son renversement et le message de la victoire d’un Iran libre avec une république démocratique.

Post Scriptum, 17 de juliol del 2024.

Abans d’ahir a Tribune Juive, Hamid Enayat alerta: “Il faut cesser de croire que cette théocratie religieuse liberticide est un État de droit”.

Le 5 juillet dernier, Massoud Pezeshkian, candidat se présentant comme ” réformateur “, a été élu président de l’Iran avec plus de 53 % des voix. Le scrutin a été marqué par une forte abstention et la division des conservateurs. Mais que peut-on attendre réellement d’un homme qui, dès le début de sa campagne, a affirmé sa loyauté au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei ? Politologue spécialiste de l’Iran et collaborant avec l’opposition démocratique iranienne, Hamid Enayat répond.

Que peut changer l’élection du réformateur Massoud Pezeshkian dans un pays où les conservateurs gardent la majorité et où les gardiens de la révolution restent un Etat dans l’Etat?

Il faudrait cesser de croire que cette théocratie religieuse liberticide, est un État de droit, avec des élections normales, et des résultats annoncés scrupuleusement corrects ! Tout sur le terrain indique que les électeurs ont massivement boudé le deuxième tour aussi, contrairement à ce que dit le pouvoir, davantage même que le premier tour de cette présidentielle où ils n’auraient été que 40 % à voter. Le régime n’annonce une hausse de la participation que pour se crédibiliser car depuis 2017, elle est en chute libre. Selon les évaluations fournies sur place par les réseaux des Moudjahidine du peuple, seuls 12 % de la population aurait réellement participé au premier tour et 9 % au deuxième. Cette élection est donc une farce. Et même si l’on s’en tenait aux chiffres officiels, cela veut dire que Pezechkian a été le président le plus mal élu depuis 45 ans en termes de voix. Ceci précisé, en Iran, un président n’est qu’un chef de gouvernement et s’il avait la volonté de réformer, il resterait soumis aux oukases du guide suprême dont le pouvoir reste absolu. Sa marge de manœuvre est donc infime. Ce mercredi, il a d’ailleurs réaffirmé que « les lignes politiques générales du régime, dictées par le guide suprême, seront le plus important programme de travail » de son gouvernement.

Son élection ne serait donc qu’une concession de façade ? Une forme de diversion pour calmer la colère des Iraniennes et des Iraniens qui ont manifesté contre le régime après la mort de Mahsa Amini, dans le mouvement Femme Vie Liberté très durement réprimé ?

Le guide suprême a autorisé Pezeshkian à se présenter en espérant augmenter la participation. Il l’a choisi lui et pas un autre car ce chirurgien, ancien ministre de la Santé, reste un conservateur ne vantant que de timides réformes. Concernant le port obligatoire du voile, comment les femmes pourraient-elles lui faire confiance alors qu’il se vante d’avoir rendu obligatoire le hijab dans les hôpitaux et les universités dès le début de la révolution ? Cela fait longtemps que les Iraniens considèrent que “conservateurs ” ou “réformateurs” ne sont que des instruments pour perpétrer la théocratie, aucun ne reculant devant la répression. Il n’y a aucun espoir dans le système, cela a été prouvé durant le soulèvement de 2022. Le peuple a dit qu’il ne voulait aucune dictature ni celle du chah, ni celle des mollahs et les raisons de la volonté du renversement persistent : la répression, l’inflation, la corruption, l’apartheid contre les femmes… Ce nouveau leurre est-il le résultat de l’affaiblissement du guide suprême après la disparition de son fidèle président, Ebrahim Raïssi ? L’avenir le dira. Le seul espoir du peuple est de voir des rivalités désormais engagées au sommet du système, ce qui peut ouvrir des opportunités de révolte.

Massoud Pezeshkian prône une politique de la main tendue : le dialogue avec l’Occident, les États-Unis, l’Europe, peut-il être relancé ?

Il peut être sincère, mais les relations avec l’Occident, les ingérences dans la région, la guerre engagée au Proche-Orient sont des domaines réservés du guide suprême, avec la haute main sur les gardiens de la révolution. Même si le dialogue est relancé, ce sera par la seule volonté de Khamenei, avec pour objectif de gagner du temps pour un régime ébranlé par la menace d’une nouvelle insurrection.

Quel pouvoir réel aura ce président sur les dossiers qui menacent d’embraser le Moyen-Orient, la guerre entre le Hamas et Israël, le risque de conflit avec le Hezbollah ?

Les premiers échanges de Pezeshkian avec Hassan Nasrallah le chef du Hezbollah et avec Bachar al Assad, en Syrie, en disent long sur ses intentions d’œuvrer dans la continuité. Pour autant, Khamenei sort affaibli de cette élection. Sa politique régionale sera perturbée par les guerres de clans internes. Toutefois, il va continuer ses ingérences bellicistes car il n’a plus aucune possibilité d’ouverture.

Un retour aux négociations sur le dossier nucléaire est-il possible ?

Un retour est toujours possible là aussi pour gagner du temps, comme par le passé. Mais le guide suprême ne peut que continuer les projets nucléaires et balistiques, sans quoi il perdrait la face.

Comment le nouveau président pourrait-il relancer le pays qui vit une profonde crise économique ?

L’économie iranienne est ruinée et il n’a aucune issue en vue. Le régime tout entier est un système ultralibéral sauvage avec une direction politique et idéologique fasciste, au service des holdings dominés par les gardiens de la révolution et les fondations religieuses dépendant de Khameneï. Un tel système est condamné à s’effondrer et disparaître un jour.

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