Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

20 de febrer de 2022
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Amb Ucraïna, Taiwan i Israel

L’eix Rússia-Xina-Iran té per objectius immediats atacar Ucraïna, Taiwan i Israel. No al mateix temps. El primer pas és Ucraïna, i sobta que desperti tan poca solidaritat social (on són els pacifistes nostrats ?) quan ens afectarà de ple, i intensament, en la nostra forma de vida. Catalunya no és un actor internacional però el resultat del conflicte ens impactarà més o menys negativament segons quin sigui l’ordre internacional resultant. L’única veu lliure que tenim institucionalment és el Consell per la República, a veure si sap estar a l’alçada de l’etapa històrica en la qual som a punt d’entrar.

Post Scriptum, 22 de febrer del 2022.

Olivier Rafowicz és un coronel a la reserva de les FDI que s’expressa públicament mitjançant un bloc a The Times of Israel on avui ha escrit aqueixa breu reflexió sobre la pau a qualsevol preu que fa claudicar Occident davant els règims totalitaris que estan disposats a tot per imposar els seus propòsits genocides: Faut-il vouloir la paix à tout prix ?

Il y a déjà bien longtemps, je fus confronté à cette question durant l’épreuve du baccalauréat en philosophie. Je ne m’en sortais pas trop mal en utilisant la méthode du dialogue, l’un était pour la paix, peu importe les concessions et le prix à payer, qu’il soit moral, politique économique et militaire, l’important était d’éviter la guerre.

L’autre, c’était le patriote, le garant de l’éthique, de la morale et surtout de la volonté de défendre ses idées, de protéger par les armes s’il le fallait sa population et ses alliés mais surtout de ne pas se plier devant les loups qui hurlent et qui font plier les peuples et leurs chefs parce qu’ils ont peur.

Je ne croyais pas que cette question redevienne d’actualité en ce mois de février 2022, et pourtant, voilà, nous y sommes bien : d’un côté, une Russie qui montre sa force et ses moyens, des centaines de milliers de soldats prêts à envahir l’Ukraine, de deux ou trois points séparés, de Biélorussie, de la Crimée et de la très longue frontière russe.

Vladimir Poutine, le Président tout puissant de la Russie, a décidé de changer l’ordre des choses en Europe, qu’elle soit Europe de l’Est ou Europe de l’Ouest. Il ne veut plus être entouré, encerclé comme il le dit par l’OTAN. Il voudrait revenir à la situation durant laquelle l’OTAN n’avait pas prise sur les pays anciennement faisant partie du bloc soviétique.

Aujourd’hui, dans ce qui se nomme la politique de la porte ouverte de l’OTAN, des nations répondant aux critères de l’OTAN ont le droit et la possibilité de rejoindre l’Alliance Atlantique, une alliance militaire entre nations qui autrefois étaient membres du Pacte de Varsovie.

La Russie aujourd’hui refuse d’accepter cette situation et en menaçant d’envahir l’Ukraine, oblige les grands pays d’Europe de l’Ouest à réagir. A l’heure où nous parlons, le Président russe a réussi à faire peur à toute l’Europe qui essaye par tous les moyens d’éviter une guerre.

Si pour Poutine le but est d’éloigner l’influence de l’OTAN des frontières de la Fédération Russe en menaçant l’Ukraine et peut-être d’autres nations liées à l’OTAN dans un avenir proche, pour les européens, les occidentaux et même pour les USA, les buts sont d’éviter la guerre et de trouver un compromis diplomatique.

Un compromis diplomatique impliquerai automatiquement un recul des intérêts de l’OTAN en Europe et un réajustement des présences militaires avec leurs équipements autour et proches des frontières russes.

A l’heure où nous parlons donc, les Russes ont déjà réussi en menaçant l’Ukraine militairement sans aucunement agir sur le terrain, à faire bouger les occidentaux et si il le faut à prendre des mesures qui iront dans le sens de l’apaisement, c’est-à-dire, dans le sens dicté par le Président russe.

L’Europe ne veut pas la guerre, n’est pas prête à faire la guerre donc elle va être dans l’obligation de trouver des solutions qui prennent en compte les considérations sécuritaires de la Russie, comme l’exige le Président russe.

La situation actuelle a montré la capacité d’influence de la Russie face aux leaders européens et américains. Une politique construite sur des bases d’influence médiatique, de fakenews et manipulations d’images avec une dimension psychologique directe utilisée par le Président russe lui-même durant les différents contacts qu’il a eu durant cette crise qui n’est pas encore close pour l’heure.

La longueur des tables du Kremlin utilisées par Poutine étant un des composants de ce travail d’influence et de maintien d’une pression psychologique sur l’adversaire. La guerre psychologique menée par la Russie est un chef-d’œuvre du genre.

Comment obtenir quelque chose sans devoir tirer un seul coup de feu ? La pression est telle que les adversaires, tous, les Français, les Américains, les Allemands sauf les Britanniques, semblent dans une crainte de guerre qui les forcent à essayer tous les stratagèmes diplomatiques et médiatiques pour éviter la guerre qui ne veulent pas. D’ailleurs ils l’ont tous dit haut et fort, face à l’invasion ce seront des sanctions économiques, du jamais vu !

Des sanctions face à une invasion c’est déjà une réponse inadaptée au problème. Face au risque économique et financier, la Russie est prête à prendre des risques. C’est un peu comme si la Russie faisait face à une énorme institution bancaire. Une banque n’a jamais arrêté une guerre.

Le manque de politique militaire commune de Bruxelles, les messages multiples provenant de Washington, surtout en début de crise, ont laissé entendre à Vladimir Poutine que personne véritablement ne voulait ou ne pouvait l’empêcher d’agir.

Aujourd’hui l’idée d’un sommet d’urgence entre les Présidents Russe et Américain est à l’ordre du jour. Une rencontre concoctée par le Président Macron. Cette rencontre, si elle se tient comme prévu, devra aboutir, pour éviter le risque de guerre, à des décisions concrètes.

Pour convaincre Poutine de ne pas envahir l’Ukraine, Biden et Macron vont devoir offrir à Poutine ce qu’il veut. Cette rencontre n’est pas un simple déjeuner sur l’herbe mais une transaction : contre la menace de guerre que vont-ils donner à Poutine en échange ? L’Ukraine ? Des garanties pour demain ? Un recul de l’OTAN en Europe sur 10 ans ? Une plus grande liberté d’action en Afrique, au Moyen-Orient ?

Les Occidentaux auraient pu, si Poutine ne s’était pas engagé dans cette aventure, continuer tranquillement à avancer leurs pions et à ne pas voir ce qui se profilait à l’horizon ; pourtant depuis 2014, l’Ukraine de l’Est est en guerre, une guerre avec des morts en Europe qui n’intéressait personne ou presque.

La nouvelle approche de Poutine a mis en exergue la fragilité des nations occidentales, la complexité de la capacité opérationnelle des USA sur le terrain opérationnel et le fait, surtout, que l’Europe occidentale est faible, désunie et fragile face à des menaces de guerre conventionnelle de très grande amplitude.

L’Europe occidentale ressemble un peu à ces images terribles de l’aéroport de Kaboul durant l’été 2021. La fuite dans l’urgence, les avions qui décollent avec des afghans accrochés à la carlingue, et les Talibans qui regardent et qui sourient. Ces mêmes images, elles ont été vues dans le monde entier et également par le Président russe qui a compris ce jour-là que l’occident préfère fuir que d’affronter l’ennemi.

Cette situation toujours en mouvement et restant extrêmement tendue est également pour Israël un cas d’école. Les grands pays alliés occidentaux montrent de telles faiblesses qu’ils sont prêts à de très nombreux sacrifices pour éviter la guerre : là c’est laisser l’Afghanistan tomber de nouveau dans l’obscurantisme et l’islamisme radical le plus dangereux, là c’est peut-être laisser l’Ukraine se laisser dépecer, de disloquer, être avalée digérée par le grand et puissant voisin, là c’est donner un accord et des milliards de dollars à l’Iran des Mollah, pour se dégager d’une crise qui n’en finit pas et tant-pis si Israël n’aime pas cet accord…

La crise ukrainienne pourrait également donner la Chine l’envie soudaine de passer à l’action et d’envahir l’ile de Taiwan. Qui pourrait l’empêcher ? Le risque de sanctions économiques serait-il le frein à une telle décision chinoise, certainement pas.

Dans ce monde où les Alliances n’ont pas la capacité opérationnelle de véritablement agir, Israël doit être plus vigilant que jamais pour développer et accroître ses capacités militaires tactiques et stratégiques indépendamment de considérations politiques et diplomatiques régionales et internationales.

Ceux qui veulent la paix à tout prix payent souvent le prix fort et sacrifient toujours quelque chose avant qu’eux-mêmes aient à payer le prix ultime. Dans ce monde de la crypto monnaie, des FST, de la digitalisation, d’amis virtuels il ne faudrait pas oublier les choses réelles .

Post Scriptum, 24 de febrer del 2022.

L’atac rus a Ucraïna ha començat, amb el suport tàcit de la Xina que espera veure com reacciona el bloc occidental per envair al seu torn Taiwan. En aqueix context no té cap sentit el compromís de Viena sobre el desenvolupament nuclear de l’Iran. David Horovitz analitza al The Times of Israel les repercusions per l’estat jueu: “Poutine, l’échec de la diplomatie et les dures leçons à en tirer pour Israël. L’invasion par la Russie de l’Ukraine dessine un nouvel ordre mondial et rappelle qu’il faut prendre au sérieux ces pays ennemis qui se rapprochent de l’arme nucléaire”. Una anàilisi panoràmica sobre The Cold War is Heating Up: Implications for Israel l’aporten Eldad Shavit, Udi Dekel i Anat Kurz, en un report publicat ahir per l’INSS d’Israel.

Post Scriptum, 6 de maig del 2022.

Avui, a Le Figaro: “Nouvelle importante incursion chinoise dans la zone de défense aérienne de Taïwan. Douze avions de combat et deux bombardiers ont pénétré sur le territoire taïwanais, portant à 370 le nombre d’incursions aériennes chinoises depuis le début de l’année.”

Post Scriptum, 31 de maig del 2022.

Magnífica lliçó del Jerusalem Post a la Xina comunista en defensa de la llibertat d’expressió front a les pressions per donar veu a Taiwan des d’Israel: A Chinese triangle: freedom of the press is a double-edged sword. The Post is happy to give a voice to China, but we will not kowtow to threats or bullying that attempt to stifle the honest dissemination of information.

Post Scriptum, 2 de juny del 2022.

Opinió contundent d’Evgeny Sova, ahir al Jerusalem Pos, Ukraine Russia war marks the end of the post-conflict world. It’s an opportunity for Israel to seek victory.

For many years, the Western world has avoided and even abhorred the use of terms like victory and defeat. However, the invasion of Russia into Ukraine has demonstrated that the types of wars that were regularly waged during the 20th century are not a thing of the past, even in the heart of Europe. Most importantly, with the return of these types of conventional wars, the concepts of victory and defeat have returned not just to the lexicon but also the military strategy.

There is barely a speech where Ukraine’s President Vladimir Zelensky does not pepper it with talk of victory. These speeches, which have been screened in well over a dozen parliaments, have been very well received and accepted. On the battlefield, it is clear that this national steely determination has already driven back Russian forces from many parts of Ukraine and ensured that the Kremlin’s war aims have shifted dramatically. If Russia is ever to enter into an honest diplomatic dialogue, it will only be because it understands that it can no longer achieve its military aims.

What can Israel learn? This should teach us in Israel something about how to end our conflict, which has reared its ugly head in recent weeks with terrorist attacks that have claimed the lives of 17 Israelis. While the comparison between the Russian Federation and Palestinian terrorist groups in terms of size and military capacity is wildly unequal and inappropriate, the motivation to extinguish an existing state that binds both is not.

Palestinian violent rejectionists have acted against Jewish sovereignty, whether the idea of it during the early parts of the last century or the fact of it from 1948 onwards, for over 100 years. They clearly do not seek peace, dialogue or compromise. This is attested to by the rejection of numerous offers of peace and statehood. As has been famously stated on many occasions, the Palestinians want a state far less than they seek the destruction of the one Jewish state.

Almost every sector of Palestinian society has been enlisted to achieve these war aims, whether educational, building, construction, social welfare, diplomatic, legal, or other. All are appropriated for this sought ultimate end, to ensure the end of Israel in its current form.

Thus, Israel needs to force the Palestinians into disavowing these aims once and for all. This will not be an easy process but neither is the sight of Palestinian terrorists launching incessant barrages of rockets onto Israeli civilian centers or hacking to death passersby on the streets.

Israel ‘s tactics or doing just enough to prevent as many of these attacks as possible, through security forces capabilities, fences near or on the Green Line or capitulation to the constant demands of terrorist organizations in order to buy some quiet has not blunted the annihilationist desire that permeates the Palestinian leadership and parts of the people. Israel needs an unabashed strategy that breaks the will of Palestinian violent rejectionists to continue fighting.

This is far from impossible, but requires a cast-iron determination and resilience, an understanding of what motivates and drives the Palestinians to continue the conflict, and the building of an unceasing strategy to fight on multiple planes, whether diplomatic, economic or military, until the proverbially white flag is raised by the Palestinians once and for all.

Once that happens, a diplomatic solution can then be achieved, because it takes off the table the hope that Israel will eventually be driven out through time, pain, bloodshed and steadfastness. This hope, desire and dream ensures that no Palestinian can accept any normative peace proposal.

The Palestinian leadership can then turn their attention inwards and build a better society for its people, democratic and flourishing. All the resources that were previously directed towards Palestinian war aims can now be directed towards Palestinian societal development and progress.

However, the onus is on the Israeli leadership to make a choice. Israel can continue to wonder how and why the conflict continues or it can choose to end it. It can return the terms of victory and defeat to its lexicon and to develop military strategies to win again, as it did in 1948 and 1967. Through the speeches of Zelensky, the West has understood that it does not live in a post-conflict reality, and unfortunately, wars have to be won or lost. Israel should see in this an opportunity to finally defeat those who seek to end its existence, to wipe it off the map. A growing movement is calling for Israel to win again, as was witnessed by our recent convening of the Knesset Israel Victory Caucus, with MKs from across the spectrum, senior military and security officials, leaders of national NGOs, and other decision-makers and opinion-shapers. We need to heed these calls.

Post Scriptum, 2 de novembre del 2022.

Avui, a The Times of Israel: “Les forces armées ukrainiennes sont reconnaissantes du soutien et de l’assistance d’Israël”, a écrit l’état-major de l’armée ukrainienne sur Facebook“.

Post Scriptum, 17 d’abril del 2023.

Relectura d’aqueixa anàlisi publicada a Le Figaro el 5 d’agost de l’any passat per , «Taïwan-Ukraine: quel parallèle entre les stratégies maritimes de la Chine et de la Russie?»

Post Scriptum, 29 d’octubre del 2023.

Avui, a Le Figaro: “La Chine «envisage de mener une attaque similaire» à Taïwan : l’étonnante affirmation d’un chef du Hamas sur l’assaut du 7 octobre en Israël“.

La Chine envisagerait de mener une «attaque similaire» à celle du Hamas en Israël sur l’île de Taïwan. C’est ce qu’a affirmé au cours d’une longue interview, dont Le Figaro a pu vérifier la traduction, sur la chaîne de télévision Sada Elbalad Egypt l’un des chefs du Hamas à l’étranger Khaled Meshaal, jeudi 26 octobre. Considéré comme l’un des fondateurs du mouvement terroriste, Khaled Mescal, actuellement installé au Qatar, est membre de son bureau politique depuis sa création. Il en a d’ailleurs assumé la présidence entre 1996 et 2017. La Chine aurait jugé l’attaque du 7 octobre comme un exemple «éblouissant», a-t-il ajouté.

Ce jour-là, au petit matin, l’organisation terroriste du Hamas a lancé une offensive brutale et inattendue en territoire israélien. Des milliers de roquettes ont été lancées depuis la bande de Gaza et des commandos se sont infiltrés en plusieurs points, massacrant civils et militaires. Environ 1400 personnes ont été tuées en Israël, essentiellement des civils et la majorité le jour de l’attaque. Depuis la riposte de l’État hébreu, 8005 Palestiniens, dont 3324 enfants été tués dans la bande de Gaza selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le gouvernement chinois considère Taïwan, où vivent plus de 23 millions de personnes, comme une partie de son territoire qu’il s’est juré de réunifier un jour, par la force si nécessaire. Ces dernières années, Pékin a intensifié ses menaces militaires et les pressions politiques et économiques sur l’île autonome. En avril dernier, la Chine avait mené des exercices militaires simulant un encerclement de l’île, après une rencontre entre la présidente taïwanaise et le président de la chambre des Représentants américaine Kevin McCarthy en Californie.

«Les Russes nous ont dit que notre opération du 7 octobre serait enseignée dans les académies militaires», s’est targué dans la même interview le leader du Hamas. «Ils ont bénéficié de notre attaque parce qu’elle a détourné l’attention des États-Unis de la guerre en Ukraine», a-t-il ajouté. Le même jour, la Russie accueillait officiellement une délégation du Hamas à Moscou. «Les Arabes donnent une leçon au monde entier», a conclu Khaled Meshaal.

Post Scriptum, 17 d’abril del 2024.

Yair Navot, ahir al Yediot Aharonot: “Zelenski exige una alianza de defensa idéntica a la de Israel. Los aliados ayudaron a Israel a interceptar misiles y drones de Irán. El presidente de Ucrania quiere recibir una asistencia similar en su guerra contra Rusia”.

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