Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

27 de febrer de 2024
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Operació Espases de Ferro: Israel, tot i vèncer militarment, forçat a perdre políticament ?

Ahir, el politòleg israelià Azar Gat va publicar aqueix report a l’INSS d’Israel que val la pena llegir atentament: “The Aims of the War in Gaza and the Strategy for Achieving Them”. This article proposes that the declared aims of the war in the Gaza Strip and the strategy chosen to promote them are fundamentally essential, appropriate for the situation, and achievable, even if they do not lead to a “solution” in the foreseeable future. It reviews the alternatives proposed with respect to the aims and conduct of the war and argues that they lack internal coherence and do not meet the test of reality.

Post Scriptum, 3 de març del 2024.

Freddy Eytan va publicar el proppassat 25 de febrer a The Times of Israel aqueixa valoració sobre: “La poursuite des combats. Les risques et les atouts”.

Post Scriptum, 23 de març del 2024.

Ahir Jerusalem Post publicava una informació impossible de trobar als mitjans nostrats amarats de palestinisme: “Iran and Hezbollah shaken by Israel’s new warfare tactics, Saudi expert says. The military commentator of the Saudi Al-Hadath channel, Asad Awad commented on the campaign in Israel’s north and analyzed the IDF’s tactics in the region”.

Però les pressions multidimensisonals sobre Israel per tal que no culmini la destrucció de les capacitats operatives dels gihadistes palestins ocupant Rafah es fan cada cop més intenses, quan és evident que l’estat jueu no es pot permetre que Hamàs sobrevisqui com a força armada. Fins i tot els EUA miren de condicionar Netanyahu presentant-lo com un obstacle per a la pau i un perill pel seu propi país. Una maniobra que Avigdor Haselkorn desacredita en aqueix article publicat el proppassat 18 al diari Yedioth Ahronoth, “U.S. Intelligence: Politicized or Just Incompetent. Intelligence has been recruited to paint Netanyahu not only as the prime obstacle to implementing a practicable and sound political solution but one whose continued stay in power endangers Israel’s future”.

Les sancions contra els pobladors jueus de Judea i Samària acusats d’extremistes són el prolegòmen de les actuacions internacionals per obligar a Israel a cedir el West Bank al no-nat Estat de Palestina la implantació del qual hom vol forçar com a solució al conflicte en curs. Ignorant que el 70% de la població plestins dóna suport a l’atac del 7 d’Octubre i no vol un acord en base a dos estats.

Tot plegat respon a la mentalitat hegemònica al món occidental d’ençà l’era Obama consistent en evitar les confrontacions bèl·liques i, en cas d’haver-les d’afrontar, que no hi hagi ni guanyadors ni perdedors (una doctrina que s’aplica també al cas d’Ucraïna). Però els israelians volen la victòria, com va escriure ja fa anys Daniel Pipes. Com va escriure el proppassat 17 al Yedioth Ahronoth Joel Fishman: “If the US wants to bring an end to the humanitarian crisis in Gaza, it should facilitate the surrender of Hamas, rather than making a simple matter complicated, this solution will not please all parties, but it can be defended on moral grounds. There is no substitute for an Israeli victory“.

Post Scriptum, 21 de juliol del 2024.

publiquen avui aqueix breu, però punyent, apunt a l’INSS d’Israel: “The Attack in Yemen: The Message to the US is More Important than the Message to Iran”.

The significance of the attack carried out yesterday by the Air Force in the area of the Hodeidah Port in Yemen will not, as Israeli spokespersons said, cut off the smuggling route from Iran to the Houthis. Smuggling will continue and even increase. The attack also will not deter or stop the Houthi attacks, and it’s possible that it will actually increase them. Senior Israeli officials have also claimed that this is a message to the region, especially to Iran and its proxies, that Israel will not be complacent about harming its citizens and that it knows how to strike far beyond its borders. However, Iran is aware of the capabilities of the Israeli Air Force. A demonstration of abilities wasn’t really required. This was not the purpose of the attack.

The message that Israel sent was intended to reach the moderate Arab countries, the West, and especially the United States, which for the past nine months has been leading an international coalition in the Red Sea that is trying to deal with the Houthi attacks, while clearly trying not to escalate the situation into a regional conflict. The message to the coalition countries is that “the containment” had failed and the Houthis must be hit harder. The Hodeidah Port is the lifeline of the Houthi economy and continued damage to it will make it extremely difficult for this economy, which is also facing significant American sanctions.

It should be noted that Israel will have difficulty mobilizing the countries of the region to publicly stand up against the Houthis, even though some of them, especially Egypt, have been hurt by their attacks on the international trade route in the Red Sea even more than Israel. Arab countries fear a reaction from Iran or its proxies and want to stay away from the line of fire and minimize risks. Possible assistance on their part will be passive and quiet, and, in any case, Israel should, along with preparing steps for escalation, coordinate its attacks as much as possible with the American coalition and with countries in the region that may be harmed by the Houthis’ counter-reaction, given an almost certain escalation.

Post Scriptum, 11 d’agost del 2024.

Freddy Eytan avui a The Times of Israel, “Gaza : reprise des négociations en position de force“.

Dans l’attente d’une riposte iranienne, et pour éviter une attaque préventive israélienne, les États-Unis, l’Égypte et le Qatar appellent – dans une déclaration commune – à la reprise des pourparlers avec le Hamas. Après dix mois de combats acharnés, et grâce aux succès militaires, le temps est enfin propice pour négocier un cessez-le-feu et libérer les otages.

Depuis l’élimination d’Ismaël Haniyeh à Téhéran, Yahya Sinwar est désormais le chef tout puissant du mouvement islamiste. Le bourreau palestinien, planificateur du massacre des barbares du 7 octobre 2023, se cache toujours dans un labyrinthe de tunnels, mais devient désormais le seul interlocuteur qui décidera du sort des 115 otages détenus encore dans la bande de Gaza.

Plus de manipulation et d’hypocrisie de la part des « ministres » et des porte-parole de ce mouvement islamiste. Le masque est enfin tombé. Le Hamas n’est plus un mouvement religieux de bienfaisance, ni une entité politique avec des structures étatiques comme le prétendent les chancelleries occidentales, les dirigeants arabes et les médias. Le Hamas – branche palestinienne de la confrérie des Frères musulmans – est uniquement et clairement une organisation terroriste que nous devrions éradiquer sans pitié.

La dernière frappe israélienne contre des unités du Hamas abritées dans une école de Gaza prouve que ces terroristes islamistes ne sont que des brutes et des lâches. Ils se servent toujours des enfants et des femmes comme boucliers humains. Bien entendu, nous déplorons la mort d’innocents. Le peuple palestinien n’est pas notre ennemi. Toutefois, au lieu de critiquer automatiquement Israël, il est temps de condamner le Hamas qui viole les lois internationales et prend en otage sa propre population.

Dans ce contexte, les chefs de service de sécurité doivent être intransigeants avec les intermédiaires comme l’Égypte et le Qatar. Le devoir des diplomates est de mener les discussions avec tact et chercher le compromis, mais le faire sans aucune complaisance. Aucun rapport avec un échange de prisonniers de guerre ou d’espions. Ils ne négocient pas avec les représentants d’un État, mais avec une organisation terroriste, qui cultive et glorifie la mort, et ne respecte pas ses engagements.

Dans le monde arabo-musulman, la notion du temps n’existe pas ; le temps ne presse jamais…

Absurde et révoltant que l’Égypte, le pays des pharaons qui a signé avec nous un traité de paix, permette durant plus de deux décennies la présence d’une organisation terroriste à nos portes. Pourquoi l’armée égyptienne a fermé les yeux et a permis au Hamas de percer des tunnels pour le passage souterrain de véhicules à une centaine de mètres seulement de leur frontière ? Comment faire confiance à leur contrôle ?

Le double jeu du Qatar devra être aussi dévoilé et ainsi interdire à cet émirat prétentieux le refuge des chefs terroristes du Hamas dans leurs palaces.

Israël est toujours prêt à négocier un accord, mais sous certaines conditions de sécurité, garantir le retour de tous les otages, et ramener enfin les déplacés dans leurs foyers. Pour pouvoir aboutir à un véritable accord, Israël devra donc argumenter les points suivants :

  • L’arrêt total des combats dans la bande de Gaza ne signifie pas le retrait des troupes de Tsahal. Tant que le Hamas ne dépose pas ses armes, et continue à commettre des attentats, et à lancer des roquettes, Tsahal a le devoir de riposter par tous les moyens, notamment l’élimination des chefs du Hamas installés à l’étranger.
  • Dans le cadre d’un accord avec l’Égypte, Tsahal ne se retirera pas de l’axe Philadelphie. Le contrôle de ce corridor de 12 km est vital pour éviter l’infiltration de terroristes, et la contrebande d’armement. Un mécanisme est aussi nécessaire pour éviter l’accès des terroristes armés au nord et à l’est de la bande de Gaza, dans les zones proches des villages israéliens.
  • Le Hamas devra libérer tous les otages et les corps. En échange, Israël libérera des détenus palestiniens, mais refuse la libération des auteurs du massacre du 7 octobre. Ces terroristes ne pourront plus retourner à Gaza et seront expulsés vers un pays étranger.

Il est certain que le Hamas rejettera en bloc toutes les conditions israéliennes ; mais si les États-Unis et la France souhaitent vraiment un accord solide, ils doivent être très attentifs à ces revendications fondamentales et légitimes, et agir dans le bon sens.

Il ne suffit pas de déployer des forces militaires temporaires dans la région pour dissuader nos ennemis, mais de mettre un terme définitif aux agressions permanentes, et soutenir Israël, le seul fidèle allié de l’Occident dans le combat contre l’axe du Mal.

La lutte contre le terrorisme islamiste est un combat complexe, de longue haleine, mais tant que le Hamas dirigera « légitimement » la bande de Gaza, le cercle infernal se poursuivra, la paix avec les Palestiniens s’éloignera, et l’Iran et ses satellites continueront à déstabiliser le Moyen-Orient et l’Europe demain…

Post Scriptum, 20 d’octubre del 2024.

Abans d’ahir al Jerusalem Post Cookie Schwaeber-Issan publicava aqueixa reflexió punyent:  “Western naiveté is undermining Israel’s fight for survival. If Israel shifts to diplomatic pathways, it means victory for Iranian-backed terror groups and a death warrant for the Jewish state”. Això que publica avui The Times of Israel, però, no en té res de naif: “Alleged US intel on Israeli preparations for strike on Iran appears online. Pro-Iran Telegram account posts two files it claims to be observations by Pentagon on Israeli exercises, handling of munitions ahead of a response to Iran’s Oct. 1 missile attack”.

 

 

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