Avui fa cinc mesos del 7 d’octubre, de l’atac genocida del gihadisme palestí contra Israel perpetrat per Hamàs des de Gaza incardinat dins de l’estratègia iraniana per destruir l’estat-nació del poble jueu. En aqueix temps les Forces de Defensa d’Israel han demostrat una capacitat excepcional per derrotar un enemic emboscat rere la població civil emprada com a escut humà en una àrea densament poblada. Malgrat les falses acusacions de “genocidi” i “massacre” escampades pels còmplices de l’eix Iran-Xina-Rússia la realitat és que el nivell de pèrdues humanes és relativament baix en proporció a l’envergadura de les operacions militars en curs.
La determinació d’Israel per derrotar Hamàs a Gaza -i Hisbol·là al Líban- és manté ferma entre la població jueva ( i significativament també entre els àrabs, drusos i beduins israelians) malgrat la discrepancies entre la direcció governamental liderada per Benjamin Netanyahu. Aqueix report titulat “Until Victory” eleborat per analistes de l’INSS reflecteix aqueixa voluntat. i Això malgrat l’antisemitisme desfermat arreu com mai s’havia vist del final de la Segona Guerra Mundial ençà, com ahir expressava David Horovitz a The Times of Israel: “We’re living in the most worrying period for Jews since World War II“.
Post Scriptum, 16 de març del 2024.
David Horovitz publicà abans d’ahir a The Times of Israel Dix pensées sur la guerre“.
1. Les États-Unis et les autres chefs militaires alliés sont vraiment impressionnés par les réussites tactiques de Tsahal à Gaza, mais même ces chefs militaires reconnaissent que le soutien public et politique en faveur d’Israël s’étiole au fur et à mesure que le bilan humain, à Gaza, s’élève et que la crise humanitaire s’aggrave. Ce qu’entendent les militaires de la part de ces responsables empathiques, c’est qu’ils ne pourraient pas combattre avec une précision plus grande dans des conditions complexes de guerre urbaine semblables, mais qu’Israël est en train de perdre sa légitimité à l’international. L’État juif recevrait aussi, en privé, un soutien sans faille, voire désespéré, de la part de ses alliés arabes dans sa tentative d’éradiquer définitivement le Hamas – ce qu’ils ne diront jamais en public, bien sûr.
2. L’armée considère un approvisionnement efficace des aides à Gaza comme une question qui se trouve au cœur de la légitimité israélienne. Les mouvements de protestation organisés aux postes-frontières de Kerem Shalom et de Nitzana, qui ont perturbé l’entrée de l’assistance, sont donc contre-productifs pour deux raisons – ils minent le soutien à la guerre puisqu’ils entraînent des pressions renforcées de la communauté internationale en faveur d’une entrée des aides sans inspection préalable par Israël, ce qui ouvrirait potentiellement la porte au trafic d’armes.
3. L’aide américaine qui doit être acheminée à Gaza, via la jetée temporaire dont Biden a annoncé la construction par les États-Unis, sera probablement inspectée à Chypre ou ailleurs en cours de route, le jour venu. L’armée israélienne, à ce stade, ne sait pas comment la livraison finale à Gaza sera assurée pour éviter les pillages ou les scènes de chaos qui ont accompagné les précédents convois d’aide humanitaire, sans parler des morts victimes du convoi du 29 février.
4. L’armée israélienne assure qu’elle doit et va affronter les derniers bataillons du Hamas à Rafah, et qu’elle est capable d’évacuer au préalable de cette zone de guerre les 1,4 million de Gazaouis. L’armée a l’intention de terminer ce qu’elle a à faire à Khan Younès – ne serait-ce que parce que le plan d’évacuation de Rafah exige que Tsahal assure le contrôle global sur Khan Younès.
5. L’opération de Rafah, lorsqu’elle aura lieu, ne marquera pas non plus la fin de la guerre. L’armée israélienne continuera d’être lourdement déployée, avec des renseignements de plus en plus précis sur les capacités restantes du Hamas. A titre d’exemple, la capture de serveurs informatiques dans la ville de Gaza, le mois dernier, a permis à Tsahal de retourner là où elle avait déjà combattu, avec des informations très précises sur les dernières ressources du Hamas.
6. De la façon dont Tsahal voit les choses, le Hamas ne doit tout simplement pas survivre en tant que force combattante organisée, et Yahya Sinwar et d’autres personnalités clés, doivent mourir et mourront. L’idéologie du Hamas ne disparaîtra pas pour autant – tout comme le nazisme n’a pas disparu après la Seconde Guerre mondiale – mais elle doit être marginalisée, en faisant notamment jouer aux États arabes modérés un rôle central dans la Gaza d’après-guerre, par l’apport d’argent et d’emplois et en mettant l’accent sur la déradicalisation au sein des écoles et des mosquées.
7. L’armée israélienne est extrêmement préoccupée par le potentiel de violence – exagérée par le Hamas -, autour d’Al-Aqsa sur le Mont du Temple à Jérusalem, à l’occasion du Ramadan. Elle y voit un important risque de violences en Cisjordanie, où la situation économique est désastreuse et où le Hamas tente activement d’orchestrer des attaques terroristes.
8. Le 7 octobre et la guerre qui a suivi ont considérablement accru l’engagement des États-Unis dans la région, mais Tsahal admet ignorer combien de temps cela durera. Plus précisément, il prévoit que les États-Unis quitteront l’Irak à un moment donné, ce qui permettra à l’Iran d’y accroitre son influence, et de laisser la Jordanie jouer le rôle d’unique tampon entre Israël et la République islamique et sa sphère d’influence. Il voit également progresser l’influence de l’Iran au Liban, avec le départ des chrétiens et d’une grande partie des sunnites, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande, au profit d’une population chiite toujours plus dominante.
9. L’armée israélienne a bien avancé dans ses projets de guerre contre le Hezbollah au Liban – avec plusieurs scénarios allant du conflit limité à la guerre totale. Il voit le Hezbollah s’éloigner quelque peu de la frontière, mais certainement pas se retirer en nombre, et pense que la guerre sera probablement nécessaire pour repousser et dissuader le Hezbollah et permettre aux dizaines de milliers d’Israéliens évacués du nord d’Israël de rentrer chez eux.
10. Personne, au sein de l’armée israélienne ou du pouvoir politique, n’a l’intention de renoncer au double objectif de la guerre, à savoir démanteler le Hamas et ramener les otages. Il peut y avoir des tensions entre les deux objectifs, mais en fin de compte, l’un sert l’autre : sans pression militaire, le Hamas ne libérera pas les otages. De même, personne au sein de l’armée israélienne ou parmi les dirigeants politiques ne croit qu’Israël devrait accepter de mettre fin à la guerre à la faveur d’un accord assurant la libération des otages – parce que, encore une fois, le Hamas ne doit pas survivre, reconstruire ou projeter de nouveaux « 7 octobre ».
Post Scriptum, 22 de març del 2024.
Avui, al Jerusalem Post: “Saudi commentator reveals Israel’s new tactic that shook Hezbollah and Iran“.
Post Scriptum, 26 de juny del 2024.
Avui, al Jerusalem Post, Seth J. Frantzman: “Iran’s multi-front war on Israel has diminishing returns. Iran is operationalizing multiple fronts against Israel. In some areas, the groups claim success; in others, it is unclear if the claims match reality”.
Iranian proxies, including the Houthis, Iraqi militias, and Hezbollah carried out attacks targeting Israel and Israel-linked targets on June 24-25. However, the attacks are no longer a surprise. In some cases, the proxies have had some successes. However, their successes may have diminishing returns because Iran is now using all these groups to attack, but Iran cannot shift the equation against Israel.
Let’s take a look at what happened. The Iranian-backed militias in Iraq, which are called the Islamic Resistance in Iraq, said on Wednesday that they “attacked a vital Israeli target in the Port of Eilat with several drones.” The militias claimed that they were supporting Hamas in Gaza. “The Iraqi resistance fighters targeted the military air base of the Israeli regime in Eilat with a drone,” the statement from the group reads. They sent the statement to Iran’s state media, IRNA.
The IDF said “following the siren that sounded regarding a hostile aircraft infiltration in the area of Eilat, over the past hour a UAV that was identified approaching Israeli territory from the area of the Red Sea fell off the coast of Eilat. The UAV was monitored by IDF soldiers throughout the incident, and it did not cross into Israeli territory. During the incident, an interceptor was launched toward the UAV. The sirens regarding a hostile aircraft infiltration were activated in accordance with protocol.”
According to IRNA, the Iraqi militias have said that they will “intensify” their attacks so long as the war in Gaza continues. This comes as Israel is apparently aiming to reduce the intensity of fighting in Gaza.
Meanwhile, Hezbollah also claimed they targeted Israel over the last days. There have been drone attacks in several places. “Lebanon’s Hezbollah announced in a statement that in order to support the people of Gaza and support the Palestinian resistance, as well as in response to the Zionist regime’s encroachment on the Bekaa region, it has targeted the headquarters of Israeli army’s 91st Brigade in the ‘Nahl Ghirshum’ area with a number of suicide drones,” IRNA reported. Hezbollah has claimed to have attacked the 91st division in the past.
It often claims to target IDF bases in the North. The IRNA report claimed that Hezbollah targeted other sites in the North, including “Bayaz Belida” and “Barke Risha.” It was not clear where these sites are located.
Meanwhile, the Houthis said they attacked more ships. They claimed they targeted the container ship MSC SARAH V in the Arabian Sea. IRNA called it an “Israeli ship.” It was not clear why the Houthis believed the ship was linked to Israel. The Houthis used a ballistic missile in the attack.
The Houthis “emphasized that the Yemeni army’s operations will continue until the war against Gaza stops and the blockade of this strip is ended.” Hezbollah and the Iraqi militias used similar messaging, suggesting this is the message directly from Tehran. The Houthis carried out missile attacks on two other ships, they claimed. One was the Transworld Navigator ship, which the Houthis said they had already attacked. The Houthis also claimed they tried to target a ship named the tanker Stolt Sequoia that was in the Indian Ocean. This claim appears to be disputed.
Overall, the pattern is clear. Iran is operationalizing these multiple fronts against Israel. In some areas, the groups claim success; in others, it is unclear if the claims match reality. For Iran, the claims are what matters. They want to show they are backing Hamas in Gaza.
However, their attacks so far have diminishing returns. Israel continues operations in Gaza. Iran is not escalating. The Houthis have escalated slightly and Hezbollah also has in May and June. However, overall, the situation is not one of major escalation. That could change quickly. For now, the perception is that Iran wants to portray its multifront war as successful. Iran is in the middle of presidential elections. It has many other issues to focus on for the next months.
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