Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

7 de març de 2024
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Operació Espases de Ferro: cinc mesos de guerra oberta contra l’eix iranià

Avui fa cinc mesos del 7 d’octubre, de l’atac genocida del gihadisme palestí contra Israel perpetrat per Hamàs des de Gaza incardinat dins de l’estratègia iraniana per destruir l’estat-nació del poble jueu. En aqueix temps les Forces de Defensa d’Israel han demostrat una capacitat excepcional per derrotar un enemic emboscat rere la població civil emprada com a escut humà en una àrea densament poblada. Malgrat les falses acusacions de “genocidi” i “massacre” escampades pels còmplices de l’eix Iran-Xina-Rússia la realitat és que el nivell de pèrdues humanes és relativament baix en proporció a l’envergadura de les operacions militars en curs.

La determinació d’Israel per derrotar Hamàs a Gaza -i Hisbol·là al Líban- és manté ferma entre la població jueva ( i  significativament també entre els àrabs, drusos i beduins israelians) malgrat la discrepancies entre la direcció governamental liderada per Benjamin Netanyahu. Aqueix report titulat “Until Victory” eleborat per analistes de l’INSS reflecteix aqueixa voluntat. i Això malgrat l’antisemitisme desfermat arreu com mai s’havia vist del final de la Segona Guerra Mundial ençà, com ahir expressava David Horovitz a The Times of Israel: “We’re living in the most worrying period for Jews since World War II“.

Post Scriptum, 16 de març del 2024.

David Horovitz publicà abans d’ahir a The Times of Israel Dix pensées sur la guerre“.

1. Les États-Unis et les autres chefs militaires alliés sont vraiment impressionnés par les réussites tactiques de Tsahal à Gaza, mais même ces chefs militaires reconnaissent que le soutien public et politique en faveur d’Israël s’étiole au fur et à mesure que le bilan humain, à Gaza, s’élève et que la crise humanitaire s’aggrave. Ce qu’entendent les militaires de la part de ces responsables empathiques, c’est qu’ils ne pourraient pas combattre avec une précision plus grande dans des conditions complexes de guerre urbaine semblables, mais qu’Israël est en train de perdre sa légitimité à l’international. L’État juif recevrait aussi, en privé, un soutien sans faille, voire désespéré, de la part de ses alliés arabes dans sa tentative d’éradiquer définitivement le Hamas – ce qu’ils ne diront jamais en public, bien sûr.

2. L’armée considère un approvisionnement efficace des aides à Gaza comme une question qui se trouve au cœur de la légitimité israélienne. Les mouvements de protestation organisés aux postes-frontières de Kerem Shalom et de Nitzana, qui ont perturbé l’entrée de l’assistance, sont donc contre-productifs pour deux raisons – ils minent le soutien à la guerre puisqu’ils entraînent des pressions renforcées de la communauté internationale en faveur d’une entrée des aides sans inspection préalable par Israël, ce qui ouvrirait potentiellement la porte au trafic d’armes.

3. L’aide américaine qui doit être acheminée à Gaza, via la jetée temporaire dont Biden a annoncé la construction par les États-Unis, sera probablement inspectée à Chypre ou ailleurs en cours de route, le jour venu. L’armée israélienne, à ce stade, ne sait pas comment la livraison finale à Gaza sera assurée pour éviter les pillages ou les scènes de chaos qui ont accompagné les précédents convois d’aide humanitaire, sans parler des morts victimes du convoi du 29 février.

4. L’armée israélienne assure qu’elle doit et va affronter les derniers bataillons du Hamas à Rafah, et qu’elle est capable d’évacuer au préalable de cette zone de guerre les 1,4 million de Gazaouis. L’armée a l’intention de terminer ce qu’elle a à faire à Khan Younès – ne serait-ce que parce que le plan d’évacuation de Rafah exige que Tsahal assure le contrôle global sur Khan Younès.

5. L’opération de Rafah, lorsqu’elle aura lieu, ne marquera pas non plus la fin de la guerre. L’armée israélienne continuera d’être lourdement déployée, avec des renseignements de plus en plus précis sur les capacités restantes du Hamas. A titre d’exemple, la capture de serveurs informatiques dans la ville de Gaza, le mois dernier, a permis à Tsahal de retourner là où elle avait déjà combattu, avec des informations très précises sur les dernières ressources du Hamas.

6. De la façon dont Tsahal voit les choses, le Hamas ne doit tout simplement pas survivre en tant que force combattante organisée, et Yahya Sinwar et d’autres personnalités clés, doivent mourir et mourront. L’idéologie du Hamas ne disparaîtra pas pour autant – tout comme le nazisme n’a pas disparu après la Seconde Guerre mondiale – mais elle doit être marginalisée, en faisant notamment jouer aux États arabes modérés un rôle central dans la Gaza d’après-guerre, par l’apport d’argent et d’emplois et en mettant l’accent sur la déradicalisation au sein des écoles et des mosquées.

7. L’armée israélienne est extrêmement préoccupée par le potentiel de violence – exagérée par le Hamas -, autour d’Al-Aqsa sur le Mont du Temple à Jérusalem, à l’occasion du Ramadan. Elle y voit un important risque de violences en Cisjordanie, où la situation économique est désastreuse et où le Hamas tente activement d’orchestrer des attaques terroristes.

8. Le 7 octobre et la guerre qui a suivi ont considérablement accru l’engagement des États-Unis dans la région, mais Tsahal admet ignorer combien de temps cela durera. Plus précisément, il prévoit que les États-Unis quitteront l’Irak à un moment donné, ce qui permettra à l’Iran d’y accroitre son influence, et de laisser la Jordanie jouer le rôle d’unique tampon entre Israël et la République islamique et sa sphère d’influence. Il voit également progresser l’influence de l’Iran au Liban, avec le départ des chrétiens et d’une grande partie des sunnites, notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande, au profit d’une population chiite toujours plus dominante.

9. L’armée israélienne a bien avancé dans ses projets de guerre contre le Hezbollah au Liban – avec plusieurs scénarios allant du conflit limité à la guerre totale. Il voit le Hezbollah s’éloigner quelque peu de la frontière, mais certainement pas se retirer en nombre, et pense que la guerre sera probablement nécessaire pour repousser et dissuader le Hezbollah et permettre aux dizaines de milliers d’Israéliens évacués du nord d’Israël de rentrer chez eux.

10. Personne, au sein de l’armée israélienne ou du pouvoir politique, n’a l’intention de renoncer au double objectif de la guerre, à savoir démanteler le Hamas et ramener les otages. Il peut y avoir des tensions entre les deux objectifs, mais en fin de compte, l’un sert l’autre : sans pression militaire, le Hamas ne libérera pas les otages. De même, personne au sein de l’armée israélienne ou parmi les dirigeants politiques ne croit qu’Israël devrait accepter de mettre fin à la guerre à la faveur d’un accord assurant la libération des otages – parce que, encore une fois, le Hamas ne doit pas survivre, reconstruire ou projeter de nouveaux « 7 octobre ».

Post Scriptum, 22 de març del 2024.

Avui, al Jerusalem Post: “Saudi commentator reveals Israel’s new tactic that shook Hezbollah and Iran“.

Post Scriptum, 30 de març del 2024.

 van publicar aqueix balanç de sis mesos de guerra a Gaza al The Washington Post: “Hamas ‘dismantled’ but not destroyed, IDF says, as Gaza war enters new phase”.

 

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