Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

5 de desembre de 2014
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Obama contra Netanyahu

El president dels EUA Barack Obama està intervenint directament en la política interior d’Israel per tal d’evitar la reelecció de Benyamin Netanyhau a les eleccions avançades al proper 17 de març del 2015 després que aquest hagi destituït els ministres Zipi Livni i Yair Lapid, els preferits pel president nordamericà per substituir l’indomable patriota jueu que ha demostrat ser Netanyahu.  Ahir mateix l’informatiu especialitzat en matèria de seguretat, terrorisme i geoestratègia Debka afirmava: “Obama set on obstructing Netanyahu’s re-election“.

Els desencontres entre Obama i Netanyahu són radicals: el president dels USA ha renunciat a atacar el règim genocida d’Al-Assad a Síria, està disposat a permetre que Iran esdevingui una potència nuclear, i recolza el reconeixement de l’Estat de Palestina encara que no hi hagi pau amb Israel. Netanyahu està disposat, si arriba el cas, a atacar en solitari a Iran abans de permetre que aqueix règim islamista faci realitat el seu propòsit d’esborrar Israel del mapa de la terra. Netanyahu no vol claudicar -com se li exigeix pel conjunt d’Occident- davant el xantatge orquestrat pel conjunt dels estats musulmans en pro de la Palestina àrab.

En definitiva, Israel liderat per Netanyahu és un baluard contra l’expansió del totalitarisme islàmic, sigui xiïta o sunnita, mentre que els USA i la UE cerquen -il·lusòriament- acomodar-s’hi tot acceptant que els interessos econòmics i l’ordre polític dels estats islàmics penetri les societats occidentals. Per això, Israel afronta d’aquí a tres mesos unes eleccions decisives per la seva supervivència com a nació sobirana: o es manté en aqueixa condició pagant el preu amb sang de la seva llibertat, o esdevé un estat titella -com els d’Europa en mans dels USA- i, en últim terme, a l’abast del conjunt de les teocràcies islàmiques que volen aniquilar-lo.

Post Scriptum, 4 de març del 2015.

L’article d’Haviv Rettig Gur, aparegut avui a The Times of Israel, “Pourquoi Obama et Netanyahu se detestent” analitza en profunditat l’animadversió que predomina a les relacions entre ambdós líders mundials.

Post Scriptum, 25 de març del 2015.

Avui L’Orient-Le Jour de Beirut publica aqueixa notícia d’agència que resumeix “Les quatre crises les plus graves entre les Etats Unis et Israël”:

La crise diplomatique actuelle entre les Etats-Unis et Israël s’inscrit parmi les plus sérieuses dans les relations entre les deux grands alliés depuis que l’administration Truman a été la première à reconnaître l’Etat d’Israël en 1948. Le ressentiment personnel entre Barack Obama et Benjamin Netanyahu, étalé sur la place publique au cours des dernières semaines, est sans précédent, estime Jonathan Rynhold, auteur d’un ouvrage récent sur les relations entre les deux pays. “Je ne crois pas que nous ayons déjà vu une relation aussi mauvaise entre un président (américain) et un Premier ministre (israélien), évidemment cela a des conséquences politiques”, dit-il. Mais les relations entre les deux pays ont déjà connu des bas.

1975: la crise du Sinaï

L’un des accès de tension les plus forts remonte à 1975, quand les Etats-Unis pressent Israël de se retirer de la péninsule du Sinaï, qu’il occupe depuis la guerre des Six jours en 1967. Sans accord de paix global avec l’Egypte, Israël refuse. Le président américain Gerald Ford informe le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin que Washington va réévaluer les relations bilatérales. Les Etats-Unis stoppent leurs livraisons d’armes à Israël, qui acceptera finalement de se désengager progressivement du Sinaï en 1979, avec l’accord de paix avec l’Egypte.

1985: l’affaire Pollard

Les relations subissent un coup sévère en 1985 avec l’arrestation de Jonathan Pollard pour espionnage au profit d’Israël. Pollard, analyste de la marine américaine, est condamné en 1987 à la prison à perpétuité aux Etats-Unis pour avoir transmis à Israël des informations classifiées. La crise ne se résorbe qu’avec la promesse d’Israël de mettre un terme à toutes ses activités d’espionnage sur le sol américain.

1990: “Quand vous voudrez vraiment la paix, appelez-nous”

La coopération entre l’administration du président George Bush et le Premier ministre Yitzhak Shamir commence de manière abrupte. Le secrétaire d’Etat de M. Bush, James Baker, rudoie le partenaire israélien au sujet des conditions qu’Israël pose pour faire la paix avec les Palestiniens. “Tout le monde là-bas (en Israël) devrait savoir que le numéro de téléphone (de la Maison Blanche), c’est 1-202-456-1414 (…) Quand vous voudrez vraiment la paix, appelez-nous”, dit-il.

2009-2015: une affaire personnelle entre Obama et Netanyahu

Rapidement, les relations sont délicates. Israël provoque un tollé en 2010 en donnant, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden, son autorisation à 1 600 logements dans la colonie ultra-orthodoxe de Ramat Shlomo à Jérusalem-Est annexée et occupée. L’échec d’une nouvelle initiative de paix américaine en avril 2014 tend encore les rapports, compliqués par l’absence notoire de sympathie entre MM. Netanyahu et Obama. En mars 2015, la dégradation se poursuit quand M. Netanyahu défie la réprobation américaine en allant prononcer un discours sur l’Iran devant le Congrès américain et la mésentente s’aggrave avec la surenchère à laquelle se livre le Premier ministre israélien pour l’emporter aux élections parlementaires.

Une situation qui devrait encore se dégrader avec les informations rapportées mardi par le Wall Street Journal selon lesquelles Israël a espionné les négociations entre l’Iran, les Etats-Unis et cinq grandes puissances dans le but de saper les possibilités d’un accord sur le programme nucléaire de Téhéran.

Mardi soir, le président Obama a mis en exergue publiquement son désaccord de fond avec Benjamin Netanyahu, de l’Iran à la politique vis-à-vis des Palestiniens, tout en assurant que cela n’avait rien de personnel. Dans un haussement de ton assez inhabituel dans les relations entre les deux alliés traditionnels, Barack Obama a dit voir un “défi substantiel” dans le processus de paix entre Israël et les Palestiniens, en raison de ses différends avec le Premier ministre israélien.”

Post Scriptum, 8 de març del 2016.

David Sebban publica avui al digital Coolam.news aqueix article: “Obama contre Netanyahu. Le dernier coup”, on analitza les possibles (males) jugades de darrera hora d’Obama contra Israel abans de deixar el seu càrrec.

« Tant que Barack Obama restera à la Maison Blanche, Netanyahou aura du souci à se faire ». Une petite phrase prononcée par l’ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis Michaël Oren et qui résume bien la cohabitation forcée et houleuse entre les deux hommes ces 7 dernières années. Une évaluation qui vient également démentir tous ceux qui estimaient que la dernière année d’exercice d’Obama serait plus apaisée à l’endroit de l’actuel Premier ministre israélien.

A Jérusalem, le chef du gouvernement israélien se prépare à toutes les éventualités en provenance de l’administration Obama et redoute particulièrement la période de transition, après l’élection du nouveau président américain (présidente ?). A partir du mois de novembre prochain, l’Amérique se sera choisi un nouveau leader mais ce dernier n’entrera en fonction que 3 mois plus tard. C’est précisément pendant ce laps de temps qu’Obama pourrait retrouver son pouvoir de nuisance et en profiter pour régler ses comptes avec un Netanyahou qui ne l’a pas épargné non plus.

Scénario catastrophe

90 jours durant lesquels le président sortant se sent libre comme l’air, dégagé de toute obligation partisane et soucieux de laisser une dernière trace…dans les livres d’histoire. Le scénario redouté à Jérusalem serait le suivant : devant l’embourbement des relations israélo-palestiniennes, voire une nouvelle dégradation de la situation, le Conseil de sécurité se saisit en urgence du dossier. Le vacarme mondial serait si puissant que tous pousseraient à une initiative nouvelle, susceptible de débloquer la crise. Poussé par les grandes chancelleries, Obama « se résoudrait » à ne pas opposer le véto américain à une résolution du Conseil de sécurité évidemment hostile à Israël. Reconnaissance par l’Onu de l’Etat palestinien ? Condamnation de la construction dans les localités juives de Judée Samarie ? Contrairement aux résolutions prises par l’Assemblée générale, celles adoptées par le Conseil de Sécurité revêtent un aspect contraignant et pourraient avoir des implications dangereuses pour l’Etat d’Israël.

L’anticipation de Netanyahou

Le Premier ministre israélien, conscient de la menace et persuadé qu’Obama « prépare un coup », a mené ces derniers temps une série de discussions au sein du cabinet restreint avec pour objectif déclaré, le contournement de l’obstacle !

Au menu des discussions, une série de gestes de bonne volonté destinée d’une part, à satisfaire l’Autorité palestinienne et d’autre part (et surtout), à calmer les ardeurs américaines. Sur la base des recommandations formulées par le secrétaire d’Etat américain John Kerry, au cours de sa visite en novembre dernier, Israël pourrait ainsi accéder aux demandes de l’administration Obama d’installer pour les Palestiniens une usine de traitement des eaux usées en zone C (sous contrôle israélien). Egalement à l’ordre du jour, la mise en place d’une zone industrielle conjointe avec les Palestiniens dans la région de Tarqumiya, au sud de Jérusalem, également située en zone C.

Reste que l’exercice parait risqué. Tel un équilibriste, Netanyahou devra faire avaler ces décisions à son opinion publique, exaspérée par plusieurs mois de violences ayant entraîné la mort de dizaines d’Israéliens. Au sein du cabinet sécuritaire, il peut compter sur le  soutien de ses ministres de la Défense Moshé Yaalon, des Finances Moshé Kahlon et du Logement Yoav Galant. En revanche, il devra convaincre ceux de l’Education Naftali Benett, de la Justice Ayelet Shaked et de l’Intégration Zeev Elkin, tous trois opposés à de telles démarches.

Quant au ministre de la Sécurité intérieure Guilad Erdan, il n’imagine pas « que le président américain puisse avoir de telles intentions, après avoir, à de nombreuses reprises, indiqué que seule une solution négociée entre les deux parties était envisageable entre Israéliens et Palestiniens ».

Pour l’heure, Netanyahou ne semble pas vouloir parier sur la constance des positions de « son grand ami », Barack Obama.

POst Scriptum, 21 de març del 2016.

El proppassat 18 d’aqueix mateix mes Jewish Forum publicava un article de Manfred Gerstenfeld titulat “La doctrine bancale d’Obama sur Israël“, on analitza el capteniment del president dels EUA envers l’estat hebreu.

Post Scriptum, 21 de setembre.

David Horovitz publica avui a The Times of Israel un excel·lent retrat psicològic i polític de l’amical desencontre entre dos grans estadistes: “Les adieux (à peine triomphants) de Netanyahu à Obama“.

Post Scriptum, 26 de setembre del 2016.

La revista El Gran Oriente Medio publica avui en versió castellana un article d’Elliott Abrams titulat “Acuerdo Obama-Netanyahu: “histórico” en el peor sentido“, on analitza els condicionants imposats pels president dels EUA al cap de govern israelià.

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