Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

29 de novembre de 2016
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De Jimmy Carter a Barack Obama, connivència amb el món àrab i hostilitat envers Israel

Fa tres anys, a la meva darrera visita a Israel, l’historiador Ehud Manor va fer el paral·lelisme entre els presidents nord-americans demòcrates Jimmy Carter i Barack Obama: el primer va permetre la caiguda del Xa de Pèrsia  i l’accés al poder dels aiatol·làs que hi van instaurar un règim teocràtic que el segon ha contribuït a consolidar acordant-hi una moratòria en el seu programa de desenvolupament nuclear.

Ambdós creuen en l’evolució interna del món islàmic cap a la democràcia sense que els fets confirmin aqueixa eventualitat, ans al contrari, la repressió de les protestes contra el frau electoral el 2009 a l’Iran van ser contemplades amb impassibilitat des dels EUA i en res efectiu ajuden a la resistència iraniana democràtica. Alain Frachon, un analista de Le Monde especialitzat en política internacional, va aventurar-se a predir en l’article “Et si Obama faisait comme Nixon ?” (29 de juny del 2012) una vista d’Obama a Teheran. Res de tot això ha passat ni és previsible que arribi a succeir a mig termini, i més quan l’aliança entre el poder xiïta i la Rússia de Putin està en plena expansió aprofitant la retirada dels EUA del Pròxim Orient.

On també coincideixen Carter i Obama és en una creixent hostilitat contra Israel i un arrenglerament progressiu al costat de les posicions palestines que es pot concretar en les properes setmanes en una acció unilateral dels EUA i de les Nacions Unides en contra d’Israel.

Avui The Times of Israel es fa ressò de la petició de l’antic president dels EUA Jimmy Carter al sortint Barack Obama per tal que reconegui unilateralment l’Estat de Palestina abans de la presa de possessió del càrrec per part de Donald Trump:

“L’ancien président américain Jimmy Carter a écrit un éditorial publié lundi dans le New York Times, dans lequel il implore le président Barack Obama de reconnaître officiellement un état palestinien avant que Donald Trump n’accède à la présidence en janvier.

Carter, qui a participé aux négociations des accords de Camp David de 1978, qui ont permis de conclure un accord de paix entre Israël et l’Egypte, a affirmé que la possibilité de consolider une solution à deux états entre Israéliens et Palestiniens déclinait en raison de l’activité d’implantations continue en Cisjordanie.

Le livre controversé publié par Carter en 2006, Palestine: Peace Not Apartheid (Palestine : la paix, pas l’apartheid) désignait Israël comme un état d’apartheid « avec deux peuples occupant la même terre, mais totalement séparés l’un de l’autre, avec les Israéliens totalement dominants et supprimant la violence en privant les Palestiniens de leurs droits fondamentaux. »

Bien que le 39e président des Etats-Unis n’ait pas répété son accusation d’un apartheid israélien dans sa dernière remarque sur le conflit, il juge néanmoins qu’Israël est le seul responsable de sa perpétuation.

Avec seulement huit semaines avant que Trump ne prenne le pouvoir, Carter a insisté pour que le président sortant ressuscite les négociations entre Israéliens et Palestiniens en accordant aux Palestiniens une reconnaissance unilatérale de leur état.

« Je suis convaincu que les Etats-Unis peuvent toujours façonner le futur du conflit israélo-palestinien avant le changement de président, mais le temps nous est compté, a-t-il écrit. La mesure, simple mais vitale, que cette administration doit prendre avant que son mandat n’expire le 20 janvier est d’accorder une reconnaissance diplomatique américaine à l’Etat de Palestine, comme l’ont déjà fait 137 pays, et aider à finaliser son adhésion totale aux Nations unies. »

« L’engagement pour la paix est menacé d’abrogation, a-t-il poursuivi. Israël construit de plus en plus d’implantations, déplaçant les Palestiniens et enracinant son occupation des terres palestiniennes. »

Ce n’est pas la première fois que Carter publie un éditorial critiquant Israël et promouvant la cause palestinienne. En août 2014, pendant la guerre entre Israël et le Hamas de cet été, il avait écrit dans le magazine Foreign Policy que la situation était une « catastrophe humanitaire », et que les Etats-Unis devraient reconnaitre « la légitimité en tant qu’acteur politique » du Hamas.

Le natif de Géorgie avait également encouragé le Conseil de sécurité des Nations unies à voter une résolution qui définirait les paramètres de résolution du conflit, ce qui impliquerait selon lui un retour aux lignes de 1967 et la condamnation de toutes les communautés israéliennes situées au-delà de la Ligne verte, qui seraient illégales.

Il a cité deux mesures qu’Obama a prises pendant son premier mandat et qui suggèreraient qu’adopter une telle initiative serait cohérent avec la politique précédente du président : sa demande en 2009 que le Premier ministre Benjamin Netanyahu place un moratoire de dix mois sur la construction dans les implantations de Cisjordanie, et son discours de 2011 dans lequel il avait déclaré que « les frontières d’Israël et de la Palestine devraient être basées sur les lignes de 1967. »

Carter a cependant laissé de côté la suite de la phrase d’Obama dans ce discours. La phrase complète est la suivante : « nous pensons que les frontières d’Israël et de la Palestine devraient être basées sur les lignes de 1967 avec des échanges mutuellement acceptés, pour que des frontières sûres et reconnues soient mises en place pour les deux états. »

« Le poids combiné d’une reconnaissance des Etats-Unis, d’une adhésion aux Nations unies et d’une résolution du Conseil de sécurité solidement ancrée dans le droit international poserait les bases de la future diplomatie », a écrit Carter. Ces derniers mois, certains ont supposé qu’Obama pourrait prendre une dernière mesure pour la paix ou la reconnaissance avant d’achever son mandat, afin de promouvoir sa vision d’une solution à deux états.

Le président élu Trump a présenté des opinions contradictoires sur le rôle qu’il veut jouer dans le conflit, mais a déclaré de nombreuses fois qu’il aimerait parvenir à un accord de paix entre les deux parties. Dans son plus récent entretien avec le New York Times, il avait déclaré qu’il « aimerait être capable d’être celui qui fera la paix entre Israël et les Palestiniens. » Il a également suggéré que Jared Kushner, son gendre juif orthodoxe, pourrait être envoyé spécial pour la paix au Moyen Orient.”

Post Scriptum, 18 de desembre del 2016.

Rellegint l’article de Daniel Pipes, “El fracaso internacional de Obama“, publicat en versió castellana pel digital El Gran Oriente Medio el 26 d’agost del 2013 hom pot comprendre les causes que han portat els EUA a la illerevància en una regió estratègica clau com és el Pròxim Orient.

Post Scriptum, 25 de desembre del 2016.

La representació dels EUA a les Nacions Unides ha promogut la resolució exigint a Israel l’aturada de les implantacions “Il·legals”, presionanat als estats membres del Consell de Seguretat perquè ho votessin a favor (cas d’Ucraïna, per exemple), en una veritable punyalada per l’esquena a Israel, com explica John Bolton a Le P’Tit Hebdo ahir mateix:

John Bolton, le futur n°2 du Département d’Etat et qui dirigera peut-être de facto la politique proche-orientale de l’Administration Trump a rapidement et fermement réagi au vote du Conseil de sécurité et à la trahison du président Obama.

Celui qui fut ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU sous George W. Bush a déclaré sur Fox News dès après le vote que l’Administration Obama avait « planté un couteau dans le dos d’Israël ». Il s’est dit convaincu que la décision du président Obama avait déjà été prise il y a un certain temps, suite à des entretiens avec des responsables de l’Autorité Palestinienne, Saeb Arekat notamment, ce qui a d’ailleurs été confirmé depuis.

Sans prononcer le mot « juif », John Bolton a également attribué en allusion une partie de la responsabilité de cette attitude du président américain aux milieux pro-israéliens qui avaient choisi de soutenir lam politique proche-orientale de Barack Obama depuis son premier mandatque hostile au gouvernement Netanyahou. « Vous n’avez rien vu venir et voilà ce que vous avez récolté en soutenant ainsi Barack Obama », a-t-il dit.

John Bolton a également soutenu que la décision de Barack Obama n’avait pas uniquement pour but de nuire à Binyamin Netanyahou et à Israël mais aussi de vouloir imposer une ligne politique à la future administration américaine: « Cette décision de ne pas utiliser le veto rompt cinquante années de politique américaine traditionnelle sur le Proche-Orient ».

Mais surtout, estime John Bolton, cette décision change les rapports de forces car elle affaiblit la position d’Israël dans le cadre de pourparlers futurs et elle constitue un justificatif officiel à toutes les violences qui seront exercées contre des Juifs qui habitent dans les régions visées par le texte adopté.

John Bolton a appelé la future administration américaine a supprimer l’aide financière à l’ONU qui correspond à 25% du budget de l’organisation!

Post Scriptum, 26 de desembre  del 2016.

El professor Abraham Ben-Zvi publicà ahir a Israel Hayom aqueix article titulat “A sad end to failed administration“, que en francès ha estat traduït com “Un triste fin pour une administration qui a échoué”, assenyalant que aqueix darrer acte d’Obama contra Israel és només un episodi més dels successius fracasos estratègics al Pròxim Orient:

Moins d’un mois avant de quitter la scène politique, le président américain Barack Obama a décidé de retourner à l’endroit où a commencé sa présidence, qui a été ancré dans son discours du Caire de Juin 2009.

Même si le Moyen-Orient depuis lors, a été le théâtre de changementsspectaculaires et d’horreurs violentes, le président est resté captif de sa conviction qu’une percée avec les Palestiniens (qui nécessiterait l’arrêt complet de l’activité d’Israël, des implantations et du gel de la construction) c’était une condition essentielle pour atteindre son objectif de la stabilité régionale sous l’hégémonie américaine. Même si le front syrien fait toujours rage après plus de cinq ans et que la population civile sans défense, misérable verse son tribu de sang, l’administration américaine dans ses derniers jours – qui a démontré son inefficacité à aborder les horreurs syriennes – continue de se concentrer sur sur l’arène palestinienne.

Immobilisé dans sa réflexion, ce n’est pas surprenant que le 44ème président a choisi de mettre fin à son mandat avec une «mesure préventive» qu’il a initié et pris les devants sur la question. Cette résolution brise les règles du jeu et crée une nouvelle façon, à sens unique d’aborder la question sous les auspices du Conseil de sécurité des Nations Unies. Non seulement elle va à l’encontre de la longue tradition de coopération israélo-américaine étroite dans l’élaboration de nouvelles politiques diplomatiques, mais Obama a agi vendredi (comme il l’a fait en signant l’accord nucléaire avec l’Iran), comme si le sujet de la résolution ne concernait pas un pays qui avait été un allié fidèle depuis des années. Sa décision de partir sur un nouveau chemin vire maintenant loin de la conduite des administrations américaines sortantes tout au long des années. Dans la culture politique américaine, il n’est pas acceptable pour un président sortant de gêner son successeur ou de limiter la portée future de son action grâce à de nouvelles mesures diplomatiques.

Il existe un précédent pour les présidents sortants qui prennent des décisions stratégiques juste avant de quitter ses fonctions (comme le président Lyndon Johnson approuvant la vente de jets Phantom à Israël en Décembre 1968 trois semaines avant que son successeur ait prêté serment). Cependant, ce ne sont pas de dernière minute, les attaques sournoises mais les culminations de longues négociations qui ont abouti à un accord général qui n’a rien à voir avec celui qui était «gardien». Cette fois, le changement dans la position américaine sur la question palestinienne n’a pas été précédé par des négociations, et le mouvement est purement le reflet de la rancune du président américain sortant contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et de son désir de rendre difficile pour son successeur d’opérer au Moyen-Orient, sans bruit de fond ou de faire l’impossible. Il a déjà été dit que la vengeance ne remplace pas la politique.

L’incitation d’Obama ne devrait pas étonner. En effet, de retour dans son discours du Caire, Obama a qualifié les colonies comme «illégitimes» et, ce faisant a donné une nouvelle signification juridique à un différend qui avait été la plupart du temps politique pour la plupart des administrations avant le sien(qui ne définissaient pas les colonies comme «un obstacle à paix»). Cependant, en dépit de son adhésion à cette formule et son ignorance du refus palestinien de reconnaître Israël, jusqu’à présent, la Maison Blanche n’a jamais pris des mesures pour faire des implantations un pilier central d’une résolution au Conseil de sécurité.

Tout ce que nous pouvons faire maintenant c’est attendre et voir si, avec l’aide active du 45 ème président, le nouveau cadre restera seulement déclaratif, ou si il sera juridique et une politique dynamique sera creé qui placera les nouveaux défis plus compliqués avant l’obsession d’Israël.

Post Scriptum, 7 de gener del 2017.

Reprodueixo la versió castellana de l’article de Jonathan S. Tolbin aparegut a Commentary el proppassat 27 de desembre , “Los antiisraelíes se estan haciendo con el Partido Demócrata” publicat abans d’ahir a la revista El Medio:

Varios miembros destacados del Partido Demócrata han reaccionado con furia a la traición de la Administración Obama a Israel en Naciones Unidas. El líder de la minoría en el Senado, Chuck Schumer, calificó de “sumamente frustrante, decepcionante y desconcertante” la decisión de EEUU de permitir la aprobación de una resolución tendenciosa que en la práctica marca a Israel como Estado paria. Los también senadores Richard Blumenthal, Chris Coons, Ron Wyden y Mark Warner comparten su opinión. Blumenthal dijo incluso que era “inconcebible”. Pero sus protestas no tuvieron el apoyo de ninguna corriente de las bases del partido, que, junto a la abrumadora mayoría de los secuaces mediáticos de los demócratas en los medios progresistas, salieron en defensa del presidente y repitieron como loros los vituperios de la Administración contra Israel.

El presidente Obama tuvo el cuidado de esperar hasta después de las elecciones presidenciales para actuar contra Israel, ya que inyectar su prejuicio antiisraelí a la campaña no habría ayudado a la renqueante Hillary Clinton. Sin embargo, Obama ha de saber que su última andanada contra el primer ministro israelí, Benjamín Netanyahu, tiene consecuencias para el futuro de un partido ya de por sí en apuros. Pero a la creciente facción izquierdista del mismo, encabezada por el senador Bernie Sanders y por figuras como el representante Keith Ellison, le trae sin cuidado. Esta gente comparte el desdén de Obama hacia el Gobierno israelí, y no pone reparos a una medida que despoja a Israel de poder de negociación en un proceso de paz, deja fuera de la ley a cientos de miles de judíos que viven en Jerusalén y los bloques de asentamientos, somete a las autoridades israelíes a una posible persecución en los tribunales internacionales e insufla nueva vida al movimiento BDS, con su guerra económica contra el Estado judío. A muchos demócratas –no a algunos líderes del Congreso– no parece preocuparles que, con su partido en el Gobierno, EEUU haya dado su visto bueno a que los palestinos evadan las negociaciones, matando en la práctica el proceso de paz.

Durante años, numerosos demócratas se han quejado de que los republicanos fueran diciendo que el partido proisraelí era el suyo. Los demócratas sostenían que con dichas afirmaciones politizaban lo que debía ser un asunto no partidista. Ignoraban así el apartamiento de su propio partido del apoyo a Israel. Con Obama, esa tendencia dejó de ser una cuestión de matices para convertirse en un hecho político. Ocho años después de que Obama declarara abiertamente su objetivo de marcar distancias entre Estados Unidos e Israel, su estrategia ha abierto una brecha.

Un gran número de demócratas siguen considerándose firmes defensores de Israel. Sin embargo, Obama logró contar con su silencio o su aquiescencia cuando pasó de buscar altercados con Netanyahu a un acercamiento con Irán y ahora a un cambio radical en la política estadounidense. La última jugada de Obama deja al Estado judío aislado en la escena mundial en un momento decreciente antisemitismo.

Hace un año escribí acerca de lo que denominamos “el divorcio demócrata con Israel”. En los últimos doce meses, la preocupación por el abandono demócrata de su anterior posición como partido uniformemente proisraelí no ha hecho más que crecer.

La división entre los demócratas quedó expuesta durante las primarias del partido, cuando el apoyo de Clinton a la autodefensa de Israel contrastó con las calumnias onusinas de Sanders sobre la campaña de 2014 en Gaza. Y aunque Clinton ganó la nominación, fue la postura de Sanders la que adoptó la base activista y progresista del partido. La derrota de Clinton no hará más que acelerar la marcha de la izquierda hacia la supremacía. Que un virulento enemigo de Israel como Keith Ellison haya recibido apoyos (incluido el de Schumer) en su campaña para dirigir el Comité Nacional Demócrata indica en qué dirección sopla el viento entre los demócratas.

La traición de Obama en la ONU no ha sido tanto un punto de inflexión como la conclusión lógica de una tendencia de largo recorrido con inevitables consecuencias. Tampoco la salida de Obama de la Casa Blanca despeja el camino para el retorno de los demócratas proisraelíes. Incluso retirado, Obama seguirá siendo la figura más prestigiosa y popular del partido, y podría proseguir su vendetta contra Netanyahu e Israel (piensen en un Jimmy Carter con esteroides). Además, la facción izquierdista que despreció a Clinton y que parece probable que sea la que mande en los próximos años simpatiza con los ataques a Israel.

Sería una tragedia tanto para Israel como para Estados Unidos si el apoyo a Israel se convirtiera en un asunto donde la filiación partidista determinara las posiciones. Pero el problema aquí no es que la defensa cerrada de Israel se haya vuelto prácticamente unánime entre los republicanos, como está quedando de manifiesto en las posiciones adoptadas por la próxima Administración Trump. Más bien es la facilidad con que Obama pudo abandonar a Israel sin que en su partido lo presionaran para hacerle retroceder. El ala izquierda en auge seguirá esa tendencia. Está por ver si lo que queda de la facción proisraelí –entre los cargos electos y los grandes donantes del partido– tendrá la voluntad o la fuerza numérica para revertir lo que en este momento parece un inevitable deslizamiento hacia la hostilidad contra el Estado judío.

Post Scriptum, 14 de gener del 2017.

Segons el digital i24News el suport a Israel augmenta entre els simpatitzants republicans mentre que baixa entre els demòcrates. Tot fa prevuere que aqueixa tendència es consolidarà en el temps a venir i el Partit Demòcrata malgrat haver estat històricament el preferit pels jueus nordamèricans camina cap a convertir-se en una rèplica del progressisme europeu antisionista.

Post Scriptum, 27 de setembre del 2019.

Jean-Pierre Bensimon publica avui al seu bloc personal aqueix article analitzant el treball en pro de l’Iran i en contra d’Israel d’un grup d’antics membres de l’Administració Obama: “L’Équip Iran ou les fantassins américans de l’Iran”.

Post Scriptum, 10 de novembre del 2020.

Joe Biden seguirà els passos de Carter i Obama, això es pregunta l’analista israelià Raphael G. Bouchnik-Chen, Biden’s Voice, Obama’s Actions?, en aqueix report publicat avui al BESA Center.

Post Scriptum, 1 de desembre del 2020.

Daniel Horowitz, va publicar abans d’ahir al seu bloc a The Times of Israel aqueix punyent apunt, “Obama et la question juive“:

Il existe ce que j’appelle un « antisémitisme de basse intensité » à travers le monde. Il s’agit d’une sorte d’antipathie silencieuse qui ne vise pas forcement à nuire aux Juifs, mais qui sous-tend l’exigence que ceux-ci ne soient ni trop visibles ni trop dérangeants. Cet antisémitisme-là est même capable de se muer en sympathie lorsque des Juifs sont dans le rôle de la victime.

L’ex-Président des Etats-Unis Barack Obama vient de publier le premier volume de son autobiographie. Un des chapitres relate l’épisode où Obama rend visite aux vestiges du camp de concentration de Buchenwald[1]. Il se souvient que cela avait eu pour lui « une signification politique forte [2]». Il entend par là qu’il avait « envisagé » un voyage en Israël, mais qu’il y avait renoncé « par respect pour le souhait du gouvernement israélien de ne pas faire de la question palestinienne le point central de son discours ». En d’autres mots il prétend avoir été censuré par la seule démocratie de cette partie du monde.

Pour comprendre l’étendue de ce mensonge il faut se souvenir qu’Obama a réussi la prouesse de ne pas mettre les pieds en Israël au cours des quatre années de son premier mandat. Au lieu de cela il a « opté pour une visite de l’un des lieux emblématiques de l’Holocauste comme un moyen de proclamer son engagement à Israël et au peuple juif. ». En clair il a préféré un pèlerinage là où les Juifs sont morts plutôt que là où les Juifs sont vivants.

Quand, lors de son deuxième mandat, Obama s’est résolu à venir en Israël, il a choisi de prononcer son discours devant un public acquis d’avance dans la salle de conférence du « International Convention Center ». Ceci en lieu et place de la Knesset[3], comme c’est l’usage chez les leaders du monde libre qui prennent à cœur d’honorer la démocratie israélienne.

Dans un passage de son autobiographie Obama qualifie la branche militaire du Hamas de « groupe de résistance palestinienne ». Résistance ? Dans son propre pays le Hamas figure sur la liste des organisations terroristes.

Autre passage d’une mauvaise foi inouïe et qui frise le négationnisme: « À l’école primaire, j’ai assisté en 1972 aux retransmissions des Jeux olympiques de Munich où des athlètes ont été massacrés par des hommes masqués » C’était qui, ces athlètes ? Des Martiens ? Et les « hommes masqués » ? D’autres extra-terrestres ? Non : ces athlètes étaient des Juifs assassinés parce que Juifs, et les « hommes masqués » étaient des tueurs d’une mouvance palestinienne.

Obama n’est donc pas allé en Israël lors de son premier mandat, mais bien en Turquie et en Egypte. Israël est pourtant situé entre ces deux pays, mais peut-être qu’Obama n’avait-il pas accumulé assez de « Miles » pour s’offrir une escale à l’aéroport Ben Gourion. Toujours est-il que lors de sa visite au Caire il a adressé son discours aux dignitaires du régime, parmi lesquels «quelques figures des Frères musulmans ». Il leur a déclaré que « l’Amérique et l’islam se recoupent et se nourrissent de principes communs, à savoir la justice et le progrès, la tolérance et la dignité de chaque être humain. L’Islam a une tradition de tolérance dont il est fier ». On ne saura jamais si c’était de l’humour.

Mais là où il n’a pas essayé d’être drôle du tout mais au contraire réussi à être nauséabond, c’est quand, au cours de ce même discours, il a établi un parallèle entre le calvaire des Juifs de la Shoah et la peine des Palestiniens « en quête d’un territoire ».

Tout cela étant dit il faut bien constater que quand Obama a fait sa visite d’Etat à Jérusalem après sa réélection il a quand même déclaré qu’il était un ami d’Israël. A cela il faut ajouter qu’Obama est prix Nobel de la Paix au nom d’une discrimination positive consistant à récompenser des personnalités qui n’ont rien fait pour la paix. C’est dans ces cas-là que l’on se dit que quand on a des amis comme cela on n’a pas besoin d’ennemis.

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