Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

1 de novembre de 2016
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Michael Laitman: “Un vote contre Israël au Conseil de Sécurité de l’ONU pourrait être tout un défi”

MIchael Laitman, eminent filòsof i cabalísta jueu, publicà ahir aqueix punyent article a The Times of Israel expressant la temença que un vot al Consell de Seguretat de l’ONU impulsat pels estats musulmans en pro de Palestina i contra Israel podria ésser realitat en el cas que els Estats Units no exerceixin el seu dret de vet. Una possibilitat que Benyamin Netnayahu ha evocat més d’una vegada en públic en les darreres setmanes. Els precedents de les resolucions de la UNESCO negant el caràcter jueu del mont del temple (jueu) són indicadors a tenir en compte assenyala Laitman:

“Tôt ou tard, le monde nous forcera à nous unir. Mais plus nous attendons, plus sévère sera sa punition.

Récemment, les Palestiniens ont intensifié à l’ONU leur guerre politique contre Israël. Contrairement aux votes de l’UNESCO, qui sont seulement des déclarations et non des résolutions avec des mises en application concrètes, un vote contre Israël au Conseil de sécurité de l’ONU (CSNU) pourrait être tout un défi pour Israël. Si personne n’use de son droit de veto, un tel vote pourrait conduire à des sanctions politiques, économiques et même militaires.

Cependant, le public israélien semble ignorer béatement la situation.

Les États-Unis et l’Égypte ont temporairement empêché Mahmoud Abbas de soumettre sa demande de vote au CSNU et de la reporter au lendemain des élections aux États-Unis parce qu’après les élections, les États-Unis ne seront plus tenus d’exercer leur droit de veto à un tel vote.

Si la motion est soumise au vote, elle passera avec une écrasante majorité, laissant Israël se heurter seule à la réprimande du monde entier. Ce serait une toute nouvelle donne. Pourtant, en Israël, personne n’en parle.

Jusqu’à ce que le monde nous gifle, nous restons insouciants du danger. Une telle indifférence serait justifiée si nous étions impuissants à remédier à la situation. Face à une maladie incurable, il est normal de ne pas dire au patient que ses jours sont comptés. Mais notre situation est loin d’être incurable. Nous pouvons renverser la tendance et désamorcer l’hostilité du monde à notre égard. Toutefois, nous devons nous réveiller d’urgence maintenant parce que le temps commence à manquer et le point de non-retour n’est pas loin.

La raison pour laquelle Israël préoccupe le monde

Si l’opinion des Nations Unies reflète celle du monde, alors Israël se trouve si souvent au centre de l’attention que l’on pourrait appeler cela une obsession. L’antisémitisme existe depuis que les juifs existent, mais il n’a jamais été admis, aussi ouvertement et globalement, que les juifs, ou dans ce cas-ci l’État d’Israël, sont le plus grand problème du monde.

Il y a une bonne raison à l’attention négative et globale dont nous sommes l’objet. Le monde nous impute tous les troubles du Moyen-Orient et il voit tous les troubles du Moyen-Orient comme la source de tous les troubles du monde entier. En fin de compte, nous sommes tenus responsables de tous les problèmes du monde.

Des juifs et de l’égoïsme

La racine des problèmes de l’humanité réside en notre égocentrisme. Si nous n’étions pas si absorbés par nous-mêmes, nous aurions pu éliminer la faim dans le monde depuis des décennies, restreindre les émissions de gaz à effet de serre, sauver notre planète des catastrophes liées aux changements climatiques et empêcher la plupart des guerres, sinon toutes. Mais dans l’incapacité de modérer nos ego, l’humanité est en proie à des guerres d’ego qui, comme chacun le sait, détruiront la vaste majorité d’entre nous, et que nul ne sait comment éviter.

Il y a plusieurs siècles pourtant, notre nation avait trouvé un moyen de non seulement régner sur l’ego, mais, qui plus est, de l’utiliser pour le bien commun. Le Midrash (Beréchit Raba) et Maïmonide ont tous deux décrit les efforts d’Abraham pour répandre l’idée que l’unité pouvait nous élever au-dessus de l’ego. Abraham avait découvert qu’en nous unissant, nous nous branchons sur la force qui connecte tout, en partant des atomes, via les organismes vivants, jusqu’à la société humaine.

Après qu’Abraham a été exilé de Babylone, il a continué à propager sa sagesse, partout où il est allé. En utilisant les deux forces de l’existence, la force négative de l’ego, et la force positive qu’Abraham avait découvertes, ses descendants et ses disciples ont continué à se développer. Finalement, une fois qu’ils ont accepté de s’unir « comme un seul homme dans un seul cœur », au-delà de l’ego, ils sont devenus une nation.

L’escalade du mont Sinaï (du mot hébreu Sin’a qui signifie haine) par Moïse symbolise la victoire d’Israël sur la haine qui régnait dans leurs cœurs en s’unissant au-dessus d’elle. Pendant qu’Israël errait dans le désert du Sinaï, le désert de la haine, ils ont perfectionné leur méthode, que le roi Salomon a succinctement décrite dans Les Proverbes (10:12) : « La haine attise les querelles, mais l’amour couvre tous les crimes. »

Alors que le reste du monde était encore embourbé dans l’hédonisme, le peuple d’Israël s’est engagé dans la méthode qui leur révélait le secret d’une société équilibrée et prospère et leur donnait des connaissances sur notre monde, au-delà de tout ce que les autres nations pouvaient à peine imaginer. Depuis ce temps, le monde a simultanément haï et craint les juifs.

Mais les juifs n’ont pas reçu cette connaissance pour eux-mêmes. Abraham avait l’intention de partager sa découverte avec ses compatriotes babyloniens.

Comme lui, Moïse voulait que chacun apprenne le secret qui minimisait l’ego et menait à une vie plus heureuse. Moché Haïm Lozzatto, le Ramhal a écrit que : « Moïse souhaitait accomplir la correction complète du monde en son temps (…) Cependant, il a échoué à cause des corruptions qui ont jalonné sa route. » (Le Commentaire de Ramhal sur la Torah). Il incombe aux juifs d’honorer leur engagement à être « une lumière pour les nations » et ainsi achever la correction finale.

Même si la plupart des gens l’ignorent, la colère du monde envers nous provient de cette tâche reçue au pied du mont Sinaï : apporter la correction de l’ego. Hermann Rauschning, un Allemand conservateur qui s’est joint brièvement aux nazis, a décrit cette sensation lorsqu’il a écrit que : « Le judaïsme est (…) l’éternel “appel vers le Sinaï” contre lequel l’humanité se rebelle encore et encore. » (The Beast from The Abyss)

L’obsession des Nations Unies est notre appel à l’action

Les Nations Unies ont déjà déclaré que nous ne pouvions pas revendiquer le mont du Temple. Demain, ils diront que nous n’avons aucun droit sur Hébron et la grotte de Machpelah, et ensuite ils diront que nous n’avons aucun droit sur Jaffa, Lod ou Ramla. Finalement, les Nations Unies déclareront que nous ne sommes même pas des juifs authentiques, mais des Européens et que nous devrions de ce fait être expulsés de Palestine, soit par la force soit par l’extermination, et ils agiront en fonction de cette décision.

Mais il n’est pas trop tard. Tout comme le monde a été dirigé par l’ego pendant des milliers d’années, il l’est encore aujourd’hui. Le remède qu’Abraham a offert à son peuple et que Moïse a voulu donner au monde entier est plus pertinent que jamais. La différence, c’est que maintenant le monde se concentre sur nous et que toutes nos actions attirent immédiatement son attention.

Si nous couvrons notre ego et si nous nous unissons, le monde en prendra note instantanément. Nul besoin de montrer ou d’apprendre quelque chose à quelqu’un. Nous sommes déjà l’événement principal. Tout ce que nous avons à faire est de jouer notre rôle, de couvrir notre ego par de l’amour. Tout comme le roi Salomon l’a décrit. Cela donnera un bon exemple et les gens comprendront finalement la raison d’être des juifs.

Entre la gauche et la droite, les pratiquants et les laïcs, les Ashkénazes et les Sépharades, et tous les autres antagonismes de la société israélienne, il est probablement vrai que si les Arabes étaient intelligents, ils nous laisseraient nous entretuer ou nous jeter à la mer par nous-mêmes. Mais ils ne nous laisseront pas tranquilles. Ils feront pression sur nous jusqu’à nous forcer à nous unir. Plus nous remettrons à plus tard, plus notre punition sera sévère.

Qu’on le veuille ou non, nous sommes le peuple dont les ancêtres se sont unis au-dessus de leurs ego et nous ont légué la tâche de diffuser la lumière de cette forme unique d’unité au monde. Tant que nous nous chamaillerons, le monde nous blâmera non seulement pour les guerres au Moyen-Orient, mais pour n’importe quelle guerre. Ils ne peuvent surmonter leurs ego à moins que nous ne surmontions les nôtres et ainsi montrions l’exemple. Tant que nous ne nous unissons pas, le monde n’acceptera pas notre existence paisible en Israël ou ailleurs.

Post Scriptum, 9 de novembre del 2016.

Michael Laitman, va publicar ahir abans, doncs, de saber-se el resultat de les eleccions presidencials als EUA- un altre article a The Times of Israel on complementa el reproduït més amunt on fa una ponderada reflexió sobre les repercussions sobre Israel, “Les élections aux États-Unis: une vue d’ensemble”:

“L’Amérique est une nation de pionniers intrépides qui est devenue stagnante et réactionnaire. Elle doit, maintenant, retrouver son audace.

Quel que soit l’occupant de la Maison-Blanche au cours des quatre prochaines années, il aura du pain sur la planche. En tant qu’ontologiste et kabbaliste (la vraie, pas la version hollywoodienne), je suis fasciné par le déroulement de cette élection.

Jamais il n’y a eu d’élection aux États-Unis où les personnalités et les aptitudes des candidats n’ont été scrutées avec autant d’insensibilité, et jamais les Américains ne furent aussi consternés par les résultats, avant même qu’ils n’aillent aux urnes. Et jamais encore, une élection aux États-Unis n’a été aussi importante, non seulement pour l’Amérique, mais pour le monde entier.

Des difficultés à perte de vue

Quand on analyse le legs de l’administration actuelle, l’expression « terre brûlée » vient à l’esprit.

L’administration actuelle a réamorcé la Guerre froide avec la Russie, aliéné des alliés de longue date comme la Turquie et Israël, coulé en mer de Chine du Sud ses relations avec la Chine et ravagé l’Union européenne à la fois financièrement et socialement. En tout juste huit ans, le président Obama a renversé le statut international des États-Unis, de soldat de la paix qu’il était, à celui de fauteur de guerre.

Obama n’a pas seulement détruit l’Union européenne, mais les Noirs, ses plus loyaux électeurs, sont à présent dans une situation pire qu’elle ne l’était en 2008.

Les campus américains, reconnus comme des bastions de la démocratie, sont devenus des pépinières d’antisémitisme et d’intolérance, alors que les dettes des étudiants sont montées en flèche à un point tel qu’elles risquent de provoquer l’explosion d’une autre bulle économique. Pour couronner le tout, Obamacare, la cerise sur le gâteau de la présidence d’Obama, s’effondre, et les pauvres qui auraient dû en être les bénéficiaires sont victimes de la flambée des prix.

Je crois qu’il est justifié de dire que dans l’ensemble, personne ne se porte mieux aujourd’hui qu’avant l’entrée en fonction d’Obama, à l’exception d’un pour cent de l’élite et des migrants musulmans nouvellement arrivés.

Ancien vs téméraire

Plus nous fouillons dans le passé politique d’Hillary Clinton, plus il devient évident que, si elle est élue, non seulement elle poursuivra les politiques de son prédécesseur, mais aussi qu’elle le fera plus énergiquement.

Pour le meilleur et pour le pire, Clinton fait partie de l’institution et poursuivra les mêmes politiques que les différents gouvernements américains ont mises en place depuis plus de trente ans maintenant.

Avec elle à la présidence, nous pouvons nous attendre à une application plus vigoureuse des politiques d’ouverture des frontières, accueillant des centaines de milliers d’immigrants, leur accordant l’aide alimentaire, les soins de santé gratuits, et de l’argent comptant, alors qu’en même temps, les Américains démunis et pauvres continueront à souffrir de la faim.

Les mains de Clinton sont liées par les banques et les corporations qui ont financé sa carrière politique depuis ses débuts. Même si elle le voulait, ce qui est douteux, Clinton ne pourrait pas repenser ses stratégies ou les innover. Un autre mandat de quatre ans avec la même approche de la Maison-Blanche et l’Amérique se verrait entraînée dans sa chute.

L’autre candidat à la présidence est Donald Trump. Son succès m’intrigue parce qu’il me semble être plus qu’une rébellion contre l’institution.

Apparemment, le public reconnaît l’incapacité de Clinton à changer. Trump dit la vérité au sujet du gouvernement et de ses politiques et le public trouve cela réconfortant. Il peut être cru et offensant, mais comparé aux propos évasifs et ambigus de Clinton, son approche directe et son audace semblent être le changement que beaucoup d’Américains espèrent.

Misez prudemment

Jusqu’à tout récemment, le rêve américain était le rêve de tout le monde, non seulement en Amérique, mais aussi partout ailleurs. Aujourd’hui, même en Amérique, peu de gens y croient encore.

Dans un monde devenu interdépendant et interconnecté, le président des États-Unis doit maintenir ses prouesses nationales et aussi intégrer l’Amérique dans les marchés globaux. Le « rêve » doit être partagé avec tous ou avec personne.

En ce moment, les États-Unis étouffent les autres pays. Au lieu d’utiliser leurs vastes ressources naturelles et technologiques dans leurs propres intérêts et dans ceux du monde entier, ils les exploitent pour subjuguer d’autres économies.

Les résultats de cette guerre économique sont horrifiants. Plutôt que de vivre dans la prospérité, la plupart des Américains se débattent pour survivre, et l’économie globale est en train de sombrer.

Comme on dit, je n’ai pas d’intérêt dans la course. Mais quand j’étudie l’interdépendance internationale croissante et la capacité de chaque candidat à s’y adapter, il est clair que l’un d’eux pourra surfer sur la vague et l’autre coulera.

D’abord, l’éducation, ensuite, la mise en œuvre

Alors que la société humaine subit un changement radical de ses paradigmes, nous ne pouvons pas continuer à abuser des autres avec autant d’obstination. La globalisation signifie que nous sommes interdépendants et que, de ce fait, nous devons veiller à ce que chacun jouisse de la prospérité que ce monde peut offrir.

L’Amérique, la plus grande puissance sur Terre, doit être un exemple de collaboration et de connexion internationales et elle doit guider vers la confiance et la bonne foi. Les hommes d’affaires ont une tendance naturelle vers ses caractéristiques, alors que les politiciens recherchent seulement leurs intérêts personnels et ceux de leurs cohortes.

Pour intégrer le monde avec succès, nous devons éduquer les gens sur la signification de la globalisation et de l’interconnexion, et leur enseigner comment jouir d’un monde composé de diverses opinions et attitudes sans laisser cette diversité nous séparer. La devise du prochain président américain doit être : « d’abord l’éducation, ensuite la mise en œuvre ! »

Si l’Amérique persiste à laisser entrer des migrants sans leur enseigner ce qu’est la démocratie, la liberté de parole, et la liberté de pensée, son sort sera pareil au sort de l’Union européenne. Quand des idées telles que la création d’une « nouvelle Alep » en Allemagne ou l’établissement d’un nouvel état sans foi ni loi en Suède sont prises au sérieux, on se rend compte alors qu’il est trop tard pour l’Europe. Plutôt que d’éduquer les migrants avant leur arrivée, les Européens les ont d’abord acceptés et ont réalisé ensuite qu’il était impossible de les intégrer à la société. Le résultat évident de cette erreur catastrophique est l’inévitable disparition de l’Europe.

Redevenir audacieux

Bien sûr, l’approche directe et impétueuse de Trump est offensante pour beaucoup. En revanche, si l’Amérique veut survivre, elle doit saisir ce moment de sincérité et l’utiliser pour corriger les malaises de sa société. Si elle fait ce choix, la société américaine peut encore parvenir à la cohésion nécessaire à sa guérison.

Cependant, afin que ses efforts soient fructueux, elle doit adhérer à la politique « d’abord l’éducation, ensuite la mise en œuvre ».

À mon avis, cette élection est un spectacle fascinant. L’Amérique est une nation de pionniers intrépides, qui est devenue stagnante et réactionnaire. Le temps est venu maintenant de redevenir audacieux. C’est impératif non seulement pour l’Amérique, mais aussi pour le reste du monde.

Post Scriptum, 23 de desembre del 2016.

Finalment, els pitjors pronòstics per Israel assenyalats per Michael Laitman s’han complert i els EUA s’han abstingut en la resolució del Consell de Seguretat de les Nacions Unides que imposa a Israel aturar tota activitat als assentaments a Cisjordània considerant-los, a més il·legals. I això que el president electe Ronald Trump havia demanat direcatment a Barack Obama que vetés la resolucio. El text aprovat no estableix cap condició a l’ANP i s’inscriu en l’intifada diplomàtica internacional contra Israel engagada des de fa un parell d’anys.

Entre els quinze estats  membres que hi han votat a favor hi ha el Regne d’Espanya.

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