Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

16 de novembre de 2016
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El PSF i la lluita contra el gihadisme

El jove diputat del PSF  Sébastien Pietrasanta deixa -temporalment- la vida parlamentària per retornar a l’activitat professional tot criticant el clientelisme i l’endogàmia de la classe política francesa globalment considerada. Le Figaro se’n fa ressò d’aqueixa decisió que em sembla rellevant pel fet que era un dels redactors del Plan national d’action contre la radicalisation et le terrorisme presentat pel primer ministre Manuel Valls al maig d’enguany.

Post Scriptum, 18 de gener del 2017.

Les primàries del PSF per triar candidat a l’elecció presidencial d’enguany posen en evidència l’islamo-gauchisme d’aspirants com Hamon o Peillon que justifiquen l’exclusió de les dones a l’espai públic en els territoris perduts de la República en favor de l’islamisme i que comparen la islamofòbia amb la persecució de jueus durant el règim de Vichy. Davant aqueix actitud l’assagista Lydia Guirous va publicar el proppassat 5 d’aqueix mes un punyent article a Le Figaro titulat, “Laïcité et étoile jaune: une gauche sous l’emprise idéologique des islamistes”:

Post Scriptum, 1 de novembre del 2018.

El politòleg Arnaud Benedetti analitza el tombant ideològic adoptat pel nou secretari general del PSF: “Olivier Faure et la colonisation à l’envers: quand la gauche enterre son optimisme multiculturel”.

Post Scriptum, 13 de novembre del 2019.

Arnaud Benedetti analitza avui a Le Figaro l’impacte de la manifestació de dissabte passat a París contra la islamofòbia al si de les esquerres franceses on el PSF s’ha desmarcat dels islamogauchistes: “Diviser l’advérsaire, la stratégie de propagande islamiste déployée le 10 novembre”

Post Scriptum, 29 d’abril del 2022.

Abans d’ahir, a Le Figaro: “La France insoumise et le Parti socialiste se sont réunis mercredi 27 avril en vue d’une éventuelle coalition aux élections législatives. Pour le directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean-Jaurès Antoine Bristielle, le PS a le choix entre deux mauvaises stratégies pour lui-même: Le PS doit choisir entre prendre le risque de disparaître ou celui de se faire absorber par LFI».

Post Scriptum, 10 de maig del 2022.

El PSF, els Verds i la France Insoumise s’apleguen en una «Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes)», en vistes a les eleccions legislatives del mes vinent. Per a Renée Fregosi: «L’alliance du PS avec LFI serait une trahison», i per Jacques Benillouche, “Les socialistes sombrent dans l’islamo-gauchisme au lieu de se reconstruire“. Per Amine El Khatmi: «En s’alliant avec les Insoumis, le Parti socialiste trahirait l’universalisme».

Post Scriptum, 24 de gener del 2023.

Ahir, a Le Figaro Maxime Tandonnet: «Par-delà le congrès du PS, le naufrage généralisé de la classe politique française». L’essayiste revient sur les divisions qui ont récemment fracturé le Parti socialiste et les Républicains. Selon lui, de droite comme de gauche, aucun parti français n’échappe au narcissisme politicien et à la tentation opportuniste.

«L’ancien monde» semble à l’agonie. Les tribulations des deux grands partis politiques de l’ancien monde (avant 2017) donnent lieu à un étrange parallélisme. Olivier Faure et son adversaire socialiste se battent pour revendiquer le leadership du PS. Du côté des Républicains (droite LR), la presse se fait l’écho de désaccords entre les partisans déçus de Bruno Retailleau et ceux d’Éric Ciotti pour le partage des postes en interne. D’un côté comme de l’autre, ces controverses ne peuvent que susciter un intense sentiment de dérision au regard des enjeux nationaux et internationaux du moment.

Le parti socialiste meurt d’avoir trahi sa cause originelle, celle de Jean Jaurès et de Léon Blum, la défense de la classe ouvrière, au profit d’un discours écolo-bobo-communautariste sous l’influence de Terra Nova. De même, LR agonise de ses ambiguïtés. Ce parti se prétend mouvement d’opposition et ses 62 députés ont été élus dans cette perspective. Miné par les défections opportunistes depuis 2017, après avoir soutenu sans état d’âme certaines mesures absurdes et liberticides pendant la crise sanitaire (fermeture des commerces, interdiction des plages, couvre-feu, passe vaccinal), il donne aujourd’hui sa caution à une réforme des retraites, aussi dérisoire par les avantages attendus qu’impopulaire, dont le véritable but est de servir de trophée ou gage de réformisme au pouvoir macroniste. LR réunit désormais toutes les conditions pour être perçu comme un allié de la majorité présidentielle.

Le «nouveau monde» ne se porte pas mieux. Le macronisme, cherche déjà une porte de sortie au nouveau séisme social qu’il a déclenché, le troisième de cette ampleur après les gilets jaunes et le mouvement de l’hiver 2019. Ce nouveau séisme, volontairement provoqué, dans une France qui souffre, dévastée par l’inflation, l’explosion de la dette publique, l’appauvrissement, le chômage, l’insécurité, la faillite de ses services publics (école, hôpital), un contexte international anxiogène, ne peut qu’amplifier le malheur des plus fragiles (travailleurs précaires, artisans, commerçants). Dans l’histoire comme en politique, la médiocrité se confond toujours avec le culte du chef ou d’une idole au détriment de l’intérêt général. Nul doute que ce mouvement est voué à la disparition à l’horizon de la fin du second quinquennat.

Pour la gauche radicale, le désastre est identique à en juger par la dérive gauchisante et absurde des écologistes (à l’image de la chasse aux sapins de Noël ou au barbecue). La crise politique de LFI, déchirée entre un moralisme donneur de leçon et le comportement individuel inqualifiable de certains de ses membres, souligne les contradictions qui minent ce mouvement et le condamnent à moyen terme.

La droite dite «nationale» se porte-t-elle moins mal que les autres ? Marine le Pen soigne sa stature internationale en s’affichant à l’étranger au moment même où le pays se soulève contre une réforme impopulaire : elle donne ainsi le sentiment de se préparer, quatre ans à l’avance, à sa quatrième candidature et quatrième défaite consécutive (et la neuvième de son clan après les cinq de son père). Et pour permettre l’élection de quel ersatz du président actuel en 2027 ? Cette droite dite nationale n’échappe pas, bien au contraire, à la misère d’une politique française qui fuit le débat d’idées et le bien commun dans l’idolâtrie, les coups de communication narcissique à outrance et la quête des prébendes.

Et que dire d’autres politiciens qui, comme elle, pensent à leur destin présidentiel en 2027, pendant qu’une partie du pays s’enfonce dans les difficultés quotidiennes et dans l’angoisse du lendemain ? Olivier Faure a récemment apostrophé son ancien camarade socialiste, jadis hostile à tout relèvement de l’âge du départ à la retraite, désormais porte-parole de l’actuelle réforme : «J’ai honte pour vous». La formule, dénonçant l’opportunisme et les combines, pourrait s’appliquer à l’ensemble de la classe politique. Et les Français, qui se sont abstenus à 56% lors des dernières législatives, pourraient fort bien la reprendre à leur compte et élargissant sa portée…

Le lien de confiance entre les Français et la politique nationale semble définitivement brisé. On aimerait pouvoir parler de «refondation» ou de «rupture» nécessaire ou encore de «transformation» de la politique française. Mais ces mots sont devenus inaudibles à force d’être galvaudés pour couvrir l’impuissance et l’échec d’un manteau de grandiloquence.

Il est légitime de s’interroger sur l’avenir de la démocratie française dans un tel contexte. L’idée de renouvellement de la classe politique a montré ses limites en 2017. Avec le «dégagisme», on sait ce qu’on perd mais on ne sait pas ce qu’on gagne : généralement le pire… Il serait plus judicieux de réfléchir à la perspective d’adapter en France certains aspects du modèle démocratique suisse, fondé sur le bannissement du narcissisme politicien, une démocratie de proximité clairement assumée et le référendum, local et national, comme outil central des choix de société. Comme disait André Tardieu à ce sujet, les Français, par-delà le mépris dont ils font l’objet de la part de leurs élites dirigeantes, ne sont pas moins intelligents ni moins responsables que d’autres.

 

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