Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

24 d'abril de 2016
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La UNESCO atia el negacionisme islàmic contra Israel

La notícia ha passat desapercebuda pels mitjans de comunicació nostrats però el proppassat 11 d’aqueix mes d’abril el consell executiu de la UNESCO va aprovar per àmplia majoria una proposta dels estats musulmans negant la relació de llocs ancestrals del judaisme amb l’estat hebreu, entre ells el mont del temple jueu de Jerusalem coronat per dugues mesquites que simbolitzen l’ocupació islàmica del lloc.

Aqueix organisme internacional que sistemàticament calla davant la destrucció del patrimoni històric i cultural de les civilitzacions pre-islàmiques (com és el cas recent de l’arranament de l’església bizantina descoberta a Gaza), enlloc de promoure efectivament  el diàleg entre civilitzacions legitima el revisionisme històric contra el poble jueu i l’estat que el representa per tal de complaure el negacionisme islàmic obcecat a tallar el vincle ancestral dels hebreus amb la seva terra.

Aqueixa decisió suposa l’autodestrucció de la poca autoritat moral que li restava a la UNESCO: de cinquanta vuit estats amb dret a vot només sis ho van fer en contra d’aqueixa impostura (Estònia, Lituània, Anglaterra, Holanda, els EUA i Alemanya). El Regne d’Espanya continuant la tradicional amistat amb el món àrab ho va fer a favor, com França, Suècia i altres estats hostils a Israel però que en reclamen l’ajut per lluitar contra el gihadisme que avalen amb decisions com aqueixa, destinada a anar a raure a la paperera de la història com mereixen totes les falsedats.

Post Scriptum, 13 d’octubre del 2016.

La UNESCO ha adoptat una nova resolució negant els lligams d’Israel amb el mont del temple jueu de Jerusalem catalogant-lo com un indret de culte musulmà; un acte de revisionisme històric indigne d’una organització internacional que hauria de vetllar pel respecte de la cultura i la història. La majoria dels vots favorables han vingut dels estats musulmans més Xina i Rússia, abstenint-se la República  Francesa i el Regne d’Espanya.

Post Scriptum, 17 d’octubre del 2016.

Haim Musicant publica avui a The Times of israel l’article “UNESCO: la nouvelle trahison française“, que enllaça amb el contingut de la ressenya del llibre de Pryce-Jones:

“Ce n’est pas la première fois que Paris fait des promesses à Israël et à des dirigeants de la communauté juive de France , et qu’elle ne respecte pas sa parole. Ça vous étonne ? (résumé des épisodes précédents).

En Israël, on n’a pas le sens de la demi-mesure et on sait se faire respecter.

Après le vote du 13 octobre à l’UNESCO, reprenant celui du 16 avril, l’organisation internationale, qui siège place de Fontenoy à Paris, a confirmé que le Kotel et le Har Habayit (mont du Temple) n’avaient pas de caractère juif.

On appréciera le “tact” de l’UNESCO qui a porté ce jugement définitif au lendemain de Yom Kippour, qui au moment de la sonnerie du shofar, se termine par “l’an prochain à Jérusalem”.

Aussitôt connu le vote du 13 octobre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé “ce théâtre de l’absurde” qui s’est donné en spectacle jeudi dernier. ”L’UNESCO a perdu le peu de légitimité qu’il lui restait”. Dans la foulée, Israël a décidé de rompre tout contact avec des fonctionnaires de l’UNESCO et de ne plus participer à toutes ses conférences.

“Le vote de l’UNESCO apporte un soutien immédiat au terrorisme islamiste. Il récompense les sympathisants du djihad à Jérusalem”, a déclaré le ministre israélien de l’Education nationale Naftali Bennett.

Le vote du 13 octobre est une étape de plus dans les relations tumultueuses entre l’UNESCO et Israël.

Fondée au sortir de la deuxième guerre mondiale le 16 novembre 1945 par l’ONU, l’UNESCO, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, s’est donnée à ses débuts des objectifs des plus honorables : “Contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la charte de l’ONU reconnaît à tous les peuples”.

Israël est admis le 16 septembre 1949 à l’UNESCO, qui inscrira en 2003 la “ville blanche » de Tel Aviv au patrimoine mondial de l’humanité. Mais en 1974, à une écrasante majorité, l’UNESCO décide d’exclure Israël du groupe régional auquel il appartient car coupable d’avoir entrepris des fouilles archéologiques à coté du Kotel. Pendant plusieurs années, l’Etat juif devient l’apatride de l’UNESCO. Menacé de voir ses fonds coupés par les Etats-Unis, l’un de ses principaux contributeurs financiers, l’UNESCO réintègre Israël en 1979.

Mais la majorité anti-israélienne automatique continue à agir dans ce lieu où il n’est plus question depuis longtemps de faire progresser la connaissance. C’est ainsi que Jérusalem est proclamée capitale de la culture musulmane, et que l’UNESCO attribue à la tombe de Rachel et au caveau des Patriarches, un caractère uniquement musulman.

L’UNESCO travaille en étroite collaboration avec l’ISECO, l’agence “culturelle » de la conférence islamique mondiale.

Sans aucun problème, elle adopte des résolutions considérant que les sionistes se sont appropriés une légende (la Bible qui est une affabulation) et des lieux saints qui ont été volés aux musulmans. Violant ses propres statuts, l’UNESCO admet en son sein la Palestine (qui n’existe pas), alors que seuls des pays peuvent en faire partie.

Le 13 avril 2016, l’UNESCO vote une résolution qui ne reconnait aucun droit aux juifs sur le Kotel et Har Habayit. Désormais les manuels de l’UNESCO qualifieront le lieu le plus saint du judaïsme de “Mosquée El-Aksa”. La France vote en faveur de cette résolution, et seuls des naïfs peuvent croire que l’ambassadeur s’est prononcé de son propre chef sans consultation avec le Quai d’Orsay, Matignon et l’Elysée.

Furieux, Benjamin Netanyahu écrit à Francois Hollande : ”Le soutien international aux efforts palestiniens de nier l’histoire juive, n’est pas seulement immoral. Il est aussi dangereux. Israël considère que de telles résolutions encouragent la violence palestinienne.”

Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls sont chargés de déminer le terrain et d’expliquer qu’il ne s’agit que d’un ”malentendu”. Mais François Hollande soutenant un projet lancé par Laurent Fabius au moment où il quitte le Quai d’Orsay au début de 2016, ne renonce pas en même temps à organiser une conférence internationale pour relancer le processus de négociations entre Israéliens et Palestiniens.

Les principaux intéressés ne sont pas invités à la première réunion qui se tient à Paris. Une initiative balayée d’un revers de la main par le Premier ministre israélien qui préfère des négociations directes avec le président de l’Autorité palestinienne, qui n’en veut pas. Dépêché en urgence à Jérusalem, Manuel Valls reconnait que le vote français a été “malheureux et maladroit” avant d’aller s’incliner le lendemain devant le mausolée de Yasser Arafat à Ramallah.

François Hollande, qui a reçu Mahmoud Abbas quelques semaines auparavant à l’Elysée, déplore ce “vote fâcheux”, faisant en porter la responsabilité sur la Jordanie, responsable selon lui de l’amendement sur le caractère non juif des lieux saints. Interrogé par Europe 1, le chef de l’Etat s’engage : “Puisqu’il y aura une nouvelle résolution au mois d’octobre, je serai extrêmement vigilant et je la regarderai personnellement. »

On sait ce qui s’est passé le 13 octobre. La résolution sur Jérusalem portée par plusieurs pays arabes a été adoptée par 24 votes pour, 6 contre dont ceux des États Unis, la Grande-Bretagne, les Pays Bas et L’Allemagne. Et 26 abstentions, dont celle de la France. On pourra ironiser sur le choix français qui est passé au printemps de “ pour” à “abstention” , synonyme de “qui ne dit mot, consent”.

Cette prise de position ne peut surprendre que ceux qui n’ont toujours pas compris que Paris fait jouer ses intérêts financiers, commerciaux, stratégiques et électoraux. Ces derniers mois, elle a émis des votes contre Israël à l’Organisation mondiale de la santé, à l’ONU et au conseil des droits de l’homme. Il étonnant que certains ici parlent de leur “surprise”, “déception » demandant à Paris de sortir de son “ambiguïté” , alors que la politique de la France est évidente. Pour le moment, on reste muet pour expliquer le vote de la France. Rien à l’Elysée, ni à Matignon, au Quai d’Orsay ou place Valois.

Mais Audrey Azoulay, la ministre de la culture et de la culture, enthousiasmée par l’attribution du Prix Nobel à Bob Dylan, a trouvé du temps pour saluer “ce compositeur et musicien, poète exceptionnel, issu d’une famille d’Europe de l’Est ayant fui les pogroms”.

Post Scriptum, 23 d’octubre del 2016.

Raphel Ahren, un destacat periodista de The Times of Israel, exposa en aqueix article aparegut a l’edició francesa el proppassat 19 d’aqueix mateix mes com “Le meilleur d’Israël ne suffit pas à enrôler les Chrétiens contre la résolution de l’UNESCO“, persistint la diplomàcia vaticana en el suport a l’islam -encara que sigui a costa de renunciar també a l’herència cristiana a Jerusalem- abans que reconèixer la judeitat del Mont del Temple.

Post Scriptum, 26 d’octubre del 2016.

Avui, un altre comitè de la UNESCO, aqueix cop l’encarregat de preservar el patrimoni mundial ha votat una altra resolució en termes similar a les anteriorment esmentades obviant el vincle del mont del temple amb el poble d’Israel. Aquesta vegada els representants dels vint estats presents han optat pel vot secret i el resultat ha estat; deu vots a favor (els estats musulmans i els comunistes Cuba i Vietnam), dos vots en contra i vuit abstencions.

Post Scriptum, 6 de novembre del 2016.

Roger-Pol Droit, filòsof i escriptor francès, ha estat una de les poques veus no jueves que s’han alçat per denunciar la persistent discriminació de la UNESCO contra Israel i ho ha fet amb aqueix article titulat secament “Quand l’UNESCO s’autodétruit“, publicat abans d’ahir al digital Les Echos:

“Ce n’est pas un incident. Ce serait même une grave erreur de banaliser cette histoire. Les résolutions que l’Unesco vient d’adopter à propos de Jérusalem suscitent à juste titre un scandale international, et le Premier ministre italien, Matteo Renzi, comme beaucoup d’autres, s’honore de les juger inacceptables. En effet, dans ces textes, le lieu historique du Temple de Jérusalem est dorénavant désigné par son seul nom arabe (Al Buraq), comme si le judaïsme et son histoire n’avaient jamais existé. Ces résolutions défendent exclusivement le point de vue musulman et palestinien sur l’esplanade des Mosquées et sur cette partie de la Ville sainte, sans souci ni des juifs ni des chrétiens. Leur adoption est donc choquante, aussi bien d’un point de vue religieux et culturel qu’historique.

Elle se révèle de surcroît monstrueuse d’un point de vue philosophique. Il faut expliquer pourquoi. En rappelant d’abord que l’Unesco fut une institution particulièrement philosophique, dans ses principes et ses textes fondateurs. Elle fut créée à partir d’une idée précise de la raison et du savoir : la compréhension mutuelle garantit la paix, les guerres proviennent du mépris et de l’ignorance réciproques. Son Acte constitutif, adopté à Londres le 16 novembre 1945, stipule que « les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». Le texte – inspiré par l’Américain Archibald MacLeish (1892-1982), bibliothécaire, poète, prix Pulitzer – constitue, de fait, une des déclarations capitales du XXe siècle. Au coeur des ténèbres, il a marqué la résurgence d’une philosophie des Lumières. Surtout, il a promu cette idée régulatrice : les forces de l’esprit – sciences, éducation, culture – se doivent d’être des remparts contre la barbarie. C’est pourquoi il fut un temps, je m’en souviens, où je m’honorais d’avoir, au sein même de l’Unesco, publié de nombreux textes sur l’histoire de cette institution et sa portée.

Entre ces idéaux et les réalités, il y a bien sûr une vaste marge. Durant plus de soixante-dix ans, l’évolution de l’Unesco a été marquée, inévitablement, par les conflits opposant les Etats, depuis la guerre froide jusqu’à la guerre du Golfe. Les questions culturelles s’y transformèrent fréquemment en enjeux de pouvoir et en rivalités symboliques aiguës. S’en offusquer serait d’un angélisme candide. Parmi ces luttes politiques, celle des pays arabes contre Israël a pris une tournure systématique. Devenu membre de l’Unesco en 1949, l’Etat d’Israël dut s’inclure dans le groupe Europe-Etats-Unis, et non dans sa région géographique. Ces dernières années, une série d’offensives anti-israéliennes menées par les pays arabes, entraînant les autres, ont abouti à des aberrations, en particulier considérer le sionisme comme un racisme (Durban, 2001), et inclure un Etat encore inexistant (la Palestine) parmi les Etats membres de l’Unesco (Paris, 2011).

La même volonté anime les récentes résolutions concernant Jérusalem. Pourtant, elles atteignent quelque chose de neuf dans le registre de l’absurde et de l’insupportable. Parce qu’elles franchissent le cap de la réécriture subreptice de l’histoire, de la falsification des noms, de l’effacement de la mémoire. S’agissant de documents internationaux officiels, c’est inacceptable. S’agissant de résolutions de l’Unesco, cela devient proprement monstrueux – et la directrice générale, Irina Bokova, a tenté d’exprimer quelques réticences. Car les sciences, l’éducation, la culture – tout simplement la pensée – exigent comme conditions premières l’exactitude des termes et le respect des faits, autrement dit la vérité. Vouloir combattre la politique israélienne est une chose, faire comme si le mur occidental et le mont du Temple n’étaient pas juifs est d’une tout autre nature.

Il ne s’agit donc ni d’une simple faute ni d’un incident de parcours. Quand ceux-là mêmes qui ont pour mission de défendre éducation et culture se mettent à travestir les faits, déforment les noms, biaisent les discours, ils se renient – car ils détruisent ainsi ce qu’ils sont chargés de défendre et de promouvoir. C’est une situation de honte, telle qu’il n’est pas possible de se taire. Que la France ait pu voter le premier de ces textes, et se soit abstenue – seulement abstenue ! – à la ratification du second est également une honte. Dans les deux cas, envers l’Unesco comme envers la France, il s’agit d’une forme particulière de honte – face aux principes trahis, à la langue trafiquée, à la vérité flouée. Une honte philosophique, en fait.”

Post Scriptum, 12 d’octubre del 2017.

La retirada dels EUA de la UNESCO anunciada avui amb efectes a partir de l’1 de gener del 2018 és una mesura preventiva davant la possibilitat real que el candidat de Qatar a dirigir aqueix organisme, Hamad ben Abdoulazis Al-Karawi assoleixi la presidència d’aqueix organisme internacional dedicat originàriament al foment de la cultura i l’educació. El procés d’elecció no està tancat però l’aspirant qatarí és el favorit en detriment de l’aspirant francesa (jueva) Audrey Azoulay, hores d’ara en tercera posició.

Post Scriptum, 13 d’octubre del 2017.

Gràcies al suport explícit d’Egipte que ha cridat a no votar el candidat de Qatar l’aspirant francesa Audrey Azoulay, jueva nascuda al Marroc, ha estat escollida al capdavant de la UNESCO després de la maniobra dels EUA i d’Israel d’amenaçar amb retirar-se de l’organització.

Post Scriptum, 1 de gener del 2019.

Avui, Israel ha fet efectiu l’abandó de la UNESCO, tal com explica Raphael Ahren a The Times of Israel.

  1. Ves per on que l’UNESCO s’ha convertit amb un altre dels nombrosos “braços ejecutors” del jesuitisme.

    Atentament, i bona setmana

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