Post Scriptum, 17 de març del 2014.
El proppassat divendres les forces polítiques del bloc “14 de març” van celebrar el novè aniversari de la “Revolució del Cedre”, en els termes que reflecteix aqueixa crònica de L’Orient-Le Jour, “Au BIEL, hier, l’unité du 14 de Mars et le souvenir indéléable de Mohammad Chatah“.
Post Scriptum, 24 de febrer del 2016.
La retirada del suport econòmic d’Aràbia Saudí a la modernització de l’exèrcit libanès i la petició als seus ciutadans d’evitar viatjar al Líban són dugues senyals inquívoques que l’Iran ha guanyat la pertida i els seus peons Hezbol·là i Síria seran -novament- els poders fàctics que governaran el país del cedre. Perduda fa la influència francesa després de la Segona Guerra Mundial, posteriorment ha estat la força dels EUA la que ha abandonat el seu paper degendsrme regional, i ara s’hi instal·len els aliats de Rússia enmig de la paràlisi de les institucions, el bloqueig de l’elecció presidencial i el declivi irreverssisble de la comunitat cristiana dividida internament en fraccions enfrontades.
Post Scriptum, 21 d’octubre del 2019.
Una revolta social massiva ha esclatat de fa cinc dies al Líban arran del propòsit del govern de taxar l’ús de les xarxes socials. A les protestes hi participen tan sunnites, com xiïtes i cristians, ja que clamen contra la corrupció, la pobresa i la incapacitat de la classe dirigent de fer avançar el país. Jacques Benillouche n’explica avui les causes en aqueix apunt del seu bloc Temps et contretemps titulat “Intifada fiscale au Liban”. De Beirut estant, un dels analistes polítics més prestigiosos, Anthony Samrani, publica avui a L’Orient-Le Jour un article de fons titulat: “La faillite du modèle de gouvernement libanais ou le réveil d’une nation“.
Post Scriptum, 23 de febrer del 2023.
Abans d’ahir, al seu bloc ubicat a The Times of Israel, Eric Gozlan exposa una novetat esperançadora pel Líban: “Omar Harfouch, l’homme politique libanais qui souhaite la paix avec Israël:
La situation au Liban est de plus en plus catastrophique. Depuis novembre 2022, le pays n’a pas de gouvernement. Pour la Banque Mondiale, le Liban « traverse l’une des pires crises économiques au monde depuis 1850 ». La livre libanaise a perdu 95% de sa valeur depuis fin 2019 et l’inflation atteint des sommets inimaginables. De plus, un nombre important d’enfants sont déscolarisés, 80% de la population vit sous le seuil de la pauvreté et le réseau d’eau est tellement vétuste que le choléra est revenu dans le pays.
Si le paysage politique libanais est de plus en plus sombre, ceux qui s’intéressent à ce pays ont pu découvrir un nouvel homme politique qui non seulement souhaite redonner à son pays se marques de noblesse, mais surtout comprend que sans une paix avec ses voisins le Liban ne pourra sortir du chaos.
Cet homme providentiel se nomme Omar Harfouch.
Omar Harfouch est un entrepreneur qui a travaillé dans de nombreux pays. S’il est connu en Europe comme musicien, les Libanais apprécient depuis des années son engagement pour leur pays. Formé à la rigueur dans les conservatoires de l’Ukraine soviétique, il parle six langues. Omar Harfouch a créé une surprise retentissante en parlant des relations entre le Liban et Israël. Il est le premier homme politique libanais à s’engager dans cette voie.
Dans une interview exclusive à la chaîne MTV du Liban, Omar Harfouch a déclaré : « Il n’y a pas besoin de résistance après l’accord avec Israël, et le Hezbollah doit s’intégrer dans l’armée libanaise. Il est optimiste quant à la démarcation des frontières maritimes, et Israël n’est plus un pays ennemi pour le Liban, et nous avons signé une paix économique ». « Je suis très optimiste quant à la démarcation de la frontière [maritime]. Tout d’abord, nous avons résolu un gros problème avec [Israël] qui était un ennemi du Liban et que nous ne reconnaissions pas. Aujourd’hui, nous le reconnaissons et il n’est plus un ennemi du Liban. C’est un grand défi…
Son programme de politique intérieure est basé sur la création d’une troisième République en modernisant nombre de secteurs :
Changement du mode de scrutin aux élections libanaises
Pour Omar Harfouch, le Président de la République doit être élu au suffrage universel afin de donner un vrai pouvoir au président.
Il souhaite également la suppression du système confessionnel. Jusqu’à ce jour les différents postes de l’exécutif et du législatif sont attribués en fonction de la religion.
Changement du système fiscal
Le système fiscal libanais est obsolète. Ainsi il propose un impôt juste et redistributeur. Cet impôt sera proportionnel aux revenus des habitants.
Combattre la corruption
Le Liban a le triste privilège d’être au 154e rang sur 180 au classement mondial de Transparency international sur la perception de la corruption. Omar Harfouch souhaite créer un pôle judiciaire anticorruption indépendant.
Changement du système judiciaire
D’après lui, le premier combat doit être celui d’une justice indépendante et pour ce faire, il souhaite créer une nouvelle organisation judiciaire du pays.
Promouvoir l’égalité entre hommes et femmes au Liban
Omar Harfouch est connu depuis de longues années pour son combat contre les discriminations entre hommes et femmes. En 2000, il dénonce le harcèlement et les violences dont sont victimes de jeunes mannequins de la part de certains dirigeants de l’agence Élite.
En septembre 2021, il organise au Sénat français une première conférence afin de demander un changement de la loi sur la prescription des crimes sexuels. Une proposition de résolution européenne sera déposée.
En octobre 2022, il organise une seconde conférence au Parlement européen pour inciter l’Europe à s’engager plus fortement dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Omar Harfouch souhaite abroger une loi libanaise méconnue : si une Libanaise se marie avec un étranger, les enfants de cette femme ne pourront avoir la nationalité libanaise. Suite à cette règle, de nombreux enfants se retrouvent apatrides dans leur pays.
Omar Harfouch sera bien sûr critiqué par ceux qui ont mis le Liban dans un tel état. Mariano José, un écrivain espagnol du XIXe siècle écrivait à propos de personnes comme ce candidat : « Le génie comme le cèdre du Liban pousse sur les cimes. Il grandit et se renforce dans la tempête et non dans les bas-fonds ».
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1. La UE, malauradament, des del punt de vista internacional no ha fet res de destacable. NI al Líban ni enlloc.
2. El Líban és un laboratori, d’ètnies, de religions, de projectes.
3. Crec que no cal confondre règims que com els de Síria i Iran: són dictadures radicalment diferents. El primer de tendència laica i “socialitzant “; el segon un règim teocràtic infecte (en el qual també hi vull una oposició latent). Sempre m’ha cridat l’atenció, i no acabo d’entendre (potser no tinc prou coneixement) que els dos règims recolzin Hizbullah, molt més proper almenys teòricament al règim de l’Iran.
4. Crec que el món àrab i musulmà ha d’explorar la fòrmula de l’islamisme laic (a l’estil de les democràcies cristianes europees). I per això caldria no veure amb tanta desconfiança els moviments d’Erdogan a Turquia. Si reix, podria ser un mirall a altres llocs (Tunísia, potser el Marroc). El seu èxit facilitaria incorporar el món àrab-musulmà a la democràcia perquè no la veurien com un model foraster.
5. Les migracions han modificat el paisatge de molts llocs. Del Líban però també per exemple de Jerusalem (on a principis del segle XX els jueus hi eren clarament minoritaris).