Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

15 d'agost de 2016
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Gilles-William Goldnadel: “Violence anti-asiatique: où sont passés les antiracistes ?”

El proppassat divendres, un ciutadà xinès de la localitat francesa d’Aubervilliers era assassinat per uns desconeguts amb el robatori com a motiu aparent. Aqueix  crim no és, dissortadament, un fet aïllat per a la comunitat xinesa (i asiàtica en general) que viu a les ciutats de la perifèria de París i aqueix cop s’han mobilitzat al carrer denunciant el silenci mediàtic que envolta la violència racista de què són víctimes i la passivitat governamental. Fins i tot Le Monde d’avui, sempre tan políticament correcte, se’n ha fet ressò.

Però l’observador Gilles-William Goldnadel, president de l’associació Europa-Israel, ha fet una crítica punyent de les circumstàncies que envolten el tràgic fet en un article publicat avui a Le Figaro i significativament titulat: “Violence anti-asiatique. oì sont passés les antiracistes ?” que mereix ésser reproduït i comentat:

“Il  est des dénis qui passent de plus en plus mal. Des dénis à présent difficiles à nier. Des dénis plus faciles à dénoncer. Et à démonter.

Il en est ainsi de la discrétion avec laquelle l’antiracisme subventionné traite le sort funeste de la communauté chinoise de Paris et de sa banlieue.

Il ne se passe plus un jour, sans que l’un de ses membres ne soit agressé par ce que l’on nomme génériquement «la racaille» lorsque la délinquance est issue de l’immigration.

La presse commence, enfin et un peu, à s’y intéresser. La chaîne de télévision M6 dans son excellent magazine «66 minutes» révèle qu’on recense chaque jour une vingtaine d’agressions de chinois dans la région parisienne.

Le 9 août, le Parisien consacrait un article dans lequel il était relaté qu’une bande de délinquants avait fait de ces attaques ciblées sa spécialité. L’un des courageux malfrats expliquait qu’il s’agissait «de cibles faciles»

Plus dramatique encore, le Figaro révélait le 13 août qu’un ouvrier chinois d’Aubervilliers âgé de 49 ans était mort cinq jours après avoir été violemment agressé par trois hommes dans une rue de cette ville de Seine-Saint-Denis.

Le maire communiste d’Aubervilliers reconnaissait un racisme ciblé.

Et pourtant, les organisations prétendument antiracistes subventionnées sont demeurées aux abonnés absents. Elles n’ont pas estimé devoir organiser de bruyants rassemblements. Aucun mouvement #Yellowlivesmatter à l’horizon lointain. Et le nom du cuisinier assassiné, Zeng Chaolin , demeurera quasi anonyme. Ni Traore, ni Oussekine.

La presse hexagonale n’en fait pas non plus bien grand cas. Un imam assassiné à des milliers de kilomètres aux États-Unis, pour des raisons encore inconnues l’intéresse davantage.

Pourtant, dans cette affaire, pas de spéculation intellectuelle à attendre ou à redouter. Il ne s’agissait pas d’un délinquant en délicatesse avec la police, fuyant un contrôle ou à l’intérieur d’une manifestation illégale et violente.

Rien de tout cela. Une agression délibérée. Ciblée et pour voler.

Comme je l’écrivais la semaine dernière: trop simple et indiscutable pour intéresser un monde médiatique idéologique précisément séduit par la spéculation polémique.

Il n’y aura pas non plus d’émeutes ou d’échauffourées. Pas le genre de notre communauté asiatique délibérément agressée. Une partie de l’explication de l’apathie médiatique habite sans doute dans cette non-violence qui passe à tort pour de la résignation.

Mais les plus profondes causes sont ailleurs et commencent à émerger. Ainsi, SOS-Racisme préfère toujours traquer l’islamophobie… après les massacres islamistes. Et la Ligue des Droits de l’Homme débusquer en vain judiciairement du racisme sous le burkini.

Comprenez bien: les dénis oui-oui professionnels ne peuvent s’intéresser au racisme supposé-quand il n’est pas espéré- que lorsqu’il émane de l’homme occidental détesté. Le seul racisme qu’ils peuvent même concevoir dans leur esprit littéralement borné. Raison pourquoi, le racisme anti blanc ou anti-chrétien a été longtemps nié et l’antisémitisme violent d’origine islamique pendant des années, obstinément occulté. Il en sera donc de même pour ce racisme anti-asiatique très spécifique.

Dans un ordre d’idées très voisin, le même déni existe dans la manière dont le CIO-ou les médias-refuse de sévir lorsque des athlètes concourent voilées ou qu’un judoka islamique refuse de serrer la main de son adversaire judaïque à raison de sa nationalité et en violation flagrante de la lettre et de l’esprit des charte et règlement olympiques.

Il en est de même lorsque nos ministres de l’intérieur et du logement, dans un communiqué du 1er août révélée par le Figarovox occultent le caractère délibérément illégal de la présence forcée d’immigrants sans-papiers sur le territoire de la république et décident de l’organiser. Certes, cela ne changera strictement rien à la triste situation existante. Mais lorsque les thuriféraires vibrionnant de l’État de droit mythique descendent encore d’un barreau, l’échelle de la résignation et de la soumission, le déni de la loi n’est pas loin du délit.

C’est donc dans ce contexte de négation de la réalité, que notre France Culture, a posé le 13 du mois cette question inspirée: «la société française bascule-t-elle à l’extrême droite?» J’ai évidemment trop de respect obséquieux pour notre radio nationale de service public pour oser lui demander si elle n’avait pas par hasard obliqué de la gauche vers son extrême. Il faut dire que cette thématique orientée de notre antenne radiophonique n’a fait que reprendre l’antienne socialiste que cette semaine a entonné désespérément M. Cambadélis.

Celui-ci a en effet reproché à Nicolas Sarkozy de «tutoyer» de plus en plus le Front National. De la part d’un ancien trotskiste à tu et à toi avec les communistes, en ce compris électoralement, la grosse ficelle est usée jusqu’à la corde avec laquelle les antifascistes et antiracistes d’opérette pourront bientôt se pendre.

Car oui, le dévoilement de la réalité est aujourd’hui tel, que les dénis oui -oui peuvent à présent être démasqués sans que ceux qui les démasquent se retrouvent expédiés dans un goulag moral.

N’en déplaise à tous les antiracistes subventionnés, à la gauche morale démoralisée et à toutes les radios actives cultivées.”

L’article és prou eloqüent per ell mateix però vull afegir algunes consideracions de collita pròpia:

Aubervilliers és una ciutat on la pressió islamista sobre les formes de vida social és molt difícil de suportar per les dones musulmanes que es neguen a portar vel, per això han creta el col·lectiu d’autodefensa “Femmes sans voile“.

 Aubervilliers és també la població capdavantera entre les de França a nomenar ciutadà honorari el líder de la segona intifada palestina Marouan Barghouti.

El silenci dels antiracistes políticament subvencionats i ben tractats pels mitjans de comunicació que s’indignen i actuen inquisitorialment contra la gendarmeria  denunciant sistemàticament violències policials contra la comunitat magrebina és clamorós quan són els seus membres són els agressors. Aqueixes complicitats fan d’Aubervilliers un símbol de l’islamo-gauchisme que corca les societats obertes europees.

Post Scriptum, 5 de setembre del 2016.

Ahir hi va haver una massiva manifestació de ciutadans d’origen xinès a París denunciant el racisme anti-asiàtic que emergeix a França enmig de la indiferència de la classe política i les organitzacions antiracistes oficials obcecades exclusivament a blasmar l’islamofòbia. Fins i tot Le Monde, normalment refractari a reconèixer aqueixa mena de fenòmens, ho ha hagut de publicar avui.

Post Scriptum, 7 d’agost del 2017.

Avui fa un any de l’assassinat d’un comerciant xinès a la perifèria de París, els seus executors són pendents de judici, però el racisme anti-asiàtic per part dels àrab-musulmans es manté intacte, fins al punt que el govern xinès ha demanat al francès especial protecció pels seus conciutadans víctimes d’agressions sistemàtiques.

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