Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

8 de març de 2016
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Femmes sans voile

El col·lectiu Femmes sans voile d’Aubervilliers és una agrupació de dones franceses d’origen magrebí que expressen amb motiu del dia internacional dels drets de les dones la reivindicació de la feminitat en un entorn social comunitari en el qual predomina la submissió a l’ordre imposat per l’islam. Concretament, refusen portar el vel integral en tant que forma de dominació cultural i religiosa, una actitud que contrasta amb l’argument de les feministes catalanes que defensen el dogma del progressisme occidental segons el qual dur el burca és una opció voluntària.

Ho denuncien en aqueix manifest en el qual blasmen les agressions sexuals a les dones de Colònia i altres països europeus com ho va fer l’escriptor algerià Kamel Daoud i que duu per títol “de la violència simbòlica a la violència social” on critiquen també l’actitud de les societats d’acollida consistent en consentir acríticament les pràctiques discriminatòries contra les dones en col·lectius socials musulmans.

Als Països Catalans encara no s’han format grups de dones d’origen musulmà que adoptin actitud valentes com les d’aqueixa localitat perifèrica de París i més aviat predomina, per ignorància o per por, en el discurs políticament correcte del progressisme autòcton la permisivitat respecte de l’islamisme que sosté la continuïtat de discriminació de la dona i la no assumpció dels valors igualitaris que teòricament inspiren les societats democràtiques europees.

El manifest de les dones d’Aubervilliers diu així:

La résolution 1464 du 4-10-2005 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe stipule “7-4 à veiller à ce que la liberté de religion et le respect de la culture et de la tradition ne soient pas acceptés comme des prétextes à la justification des droits des femmes y compris lorsque des filles mineures sont contraintes de se soumettre à des codes religieux (y compris les codes vestimentaires) …”.

Nous exprimons notre indignation contre les agressions, les violences, les viols nombreux et parfois collectifs de femmes le 31 décembre à Cologne et dans d’autres pays d’Europe, comme nous l’avons toujours exprimée quand les femmes, dans les pays musulmans qui ont subi l’islamisme armé, ont été des captives de guerre.

Les cris de ces femmes (Iraniennes, Algériennes, Afghanes) et les appels de leurs représentantes auprès des organismes internationaux n’ont pas été entendus. Dans toutes les guerres, la pratique du viol des femmes a toujours été utilisée et continue à être utilisée comme arme de guerre. Nous réitérons les revendications de toutes ces femmes que le viol -arme de guerre- soit, enfin, considéré comme un crime contre l’Humanité (sans aucune réserve, quelles que soient les cultures et les religions).

Pour nous ces violences physiques ne peuvent pas être le fait de psychopathes, ni d’hommes en manque de sexe mais le résultat de violences symboliques qui réduisent la femme à un sexe et font d’elle un objet renforçant le patriarcat : sous des signes culturels et religieux, cette violence est un symbole qui atteint notre dignité de femme, en nous attribuant un statut d’infériorité identitaire. Dès notre naissance, on nous inculque des codes sociaux tels que la pudeur, l’inégalité dans la sexualité, la culpabilité, l’impureté, le déshonneur et la perte de l’estime de soi qui finit par structurer notre mental, et installe la domination masculine. Ces réflexes du patriarcat sont encore présents dans les sociétés occidentales qui se disent modernes et démocratiques.

Ces Etats refusent de voir que le port du voile est une violence symbolique et le considèrent même comme une simple expression culturelle, identitaire et religieuse. Ils ignorent délibérément son contenu rétrograde, sexiste, inégalitaire. Ils s’en accommodent sans être dérangés par l’idéologie islamiste qui le sous-tend. Mais nous, Françaises de culture musulmane, savons que le voile fait partie de ces codes qui participent à la construction de notre identité d’infériorité dans l’espace public et au sein de la famille. Nous sommes conscientes du danger qu’il constitue pour nos enfants mineures qui subissent un apprentissage de leur propre infériorité.

Nous refusons le port du voile car il représente une violence symbolique visible dans l’espace public. Cette visibilité semble être essentielle dans le projet de l’islamisme politique qui en a fait le cheval de bataille de tous les débats sur la laïcité et l’islam. Au nom de la liberté, les islamistes officialisent l’inégalité des sexes dans le domaine familial et social au mépris des valeurs fondamentales de la République.

– Nous refusons le projet politique et communautariste des islamistes.
– Nous demandons d’être considérées comme des citoyennes à part entière et que nos enfants soient protégés de l’embrigadement.
– Nous revendiquons l‘application de la résolution 1464 du 4-10-2005 de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe pour les mineures : leur faire porter le voile est une maltraitance.

Le voile, c’est la négation de la Liberté et de l’Egalité.

Post SCriptum, 20 de maig del 2017.

Céline Pina és una militant pels drets de les dones que fa una crida a les autoritats franceses davant el fet consumat en alguns barris perifèrics de les grans ciutats, com és el cas de Chapelle-Pajol a París, de l’expulsió de les dones de l’espai públic segons publica ahir Le Figaro.

Post Scriptum, 21 de maig del 2017.

Le Figaro pública avui diversos contratestimonis del barri de La Chapelle-Pajol reaccionant a la denúncia divulgada per Céline Pina.

Post Scriptum, 2 de juny del 2017.

Estigmatitzar les dones que han denunciat la seva discriminació a la via pública al barri de La Chapelle-Pajol és la resposta políticament correcta consistent en negar la realitat dels fets, tal com denuncia en aqueix article d’abans d’ahir Daoud Boughezala al digital Causeur, “Quan les lanceurs d’alerte sont psychiatrisés“. En el mateix sentit aqueix article a Le Figaro: “La déprime des signataires de la pétition, accussées d’encourager le racisme.

Post Scriptum, 10 de juliol del 2019.

Des de fa sis anys el col·lectiu francès Femmes sans voile promou avui el dia mundial en pro de les dones que refusen dur el vel islàmic enmig de la indiferència general (incloses les feministes nostrades que s’estimen més donar suport a les qui porten burca).

Post Scriptum, 25 de setembre 2019.

Céline Pina alerta avui a Le Figaro els pares d’alumnes sobre la campanya contraproduent en pro del vel islàmic a les escoles: “En croyant défendre la tolérance, la FCPE promeut l’inégalité”.

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