Ahir, a Viena es va escenificar l’últim vals entre el G5+1 i l’Iran aixecant les sancions econòmiques al règim dels aiatol·làs en compliment de l’acord sobre el control del desenvolupament de l’energia nuclear d’aqueixa teocràcia islamista que el mateix Occident es nega a reconèixer com una dictadura hostil a les societats obertes.
Aqueix és un nou episodi en la trajectòria claudicant dels EUA i la UE davant els totalitarismes emergents que els analistes i governants israelians (avesats com ningú a flairar els perills) denuncien inutilment com un nou pacte de Munic. El fet que els EUA hagin imposat l’endemà del vals de Viena noves sancions a l’Iran, aqueix cop pel seu programa de míssils balístics tanscontinentals indica la incoherència de l’Administració Obama envers un règim enemic que es nega a tractar com a tal renunciant al seu enderrocament i a ajudar a la resistència democrática iraniana.
Així, Freddy Eytan, editorialitza avui al digital del Centre des Affaires Publiques et de l’État de Jerusalem (CEPA): “L’Iran crie victoire et l’Occident applaudit”:
Après la levée des sanctions et la publication du rapport de l’AIEA, les Ayatollahs se frottent les mains, éclatent de rire et crient victoire. Obama attendait impatiemment ce grand jour et il le qualifie de grande victoire de la diplomatie internationale… Hélas, pour certains, ses propos rappellent ceux de Chamberlain juste après la signature des Accords de Munich…
Aujourd’hui comme hier, tous les leaders de la planète se réjouissent, les médias et avec eux les hommes d’affaires se précipitent à Téhéran pour savourer cette drôle de victoire.
Les Ayatollahs se sont en effet enrichis de nombreux milliards de dollars grâce à la ruse et la manipulation. Face à l’Occident qui a abandonné naïvement ses principes et ses valeurs, l’Iran a réussi à écarter à la fois toute action militaire contre lui et à lever toutes les sanctions. Il peut maintenant agir librement dans un Moyen-Orient qui deviendra à partir d’aujourd’hui plus dangereux et plus instable.
Sous les pressions américaines, l’AIEA a rédigé un « rapport satisfaisant », mais qui pourra nous garantir que Téhéran appliquera à la lettre ses directives ?
Les inspections tardives contrôlées par les Gardiens de la Révolution ? Depuis le 14 juillet 2015, nous avons vu comment nos amis, et en particulier nos alliés américains, se sont défilés et ont perdu la face devant une diplomatie iranienne bien huilée et très habile.
Ne s’agit-il pas en réalité d’un coup de poker bien risqué ? D’une capitulation morale devant les Ayatollahs ? D’un abandon d’alliés fidèles comme Israël et l’Arabie Saoudite ? Pourquoi se sont-ils tous récusés à un moment critique de l’Histoire, quand l’Etat juif se trouve plus que jamais menacé par un régime abject qui souhaite l’anéantir et le rayer de la carte par tous les moyens ?
Le président Obama ne cesse de rassurer mais quand nous observons les images des marins américains humiliés dans leur propre navire militaire, comment être confiant pour l’avenir ?
Pourquoi les Iraniens sont-ils si satisfaits et crient victoire s’ils ne pensent pas que le pari a été gagné et que les sanctions ont été toutes levées, et non graduellement comme les Occidentaux l’ont désiré explicitement ?
Comment expliquer que le chef du Hezbollah, satellite de l’Iran, parle de triomphe de Téhéran et de la défaite d’Israël ? Pourquoi l’Arabie saoudite et les pays du Golfe sont-ils plus inquiets que jamais ? Pourquoi des voix se lèvent en Amérique pour durcir des sanctions contre le potentiel des missiles balistiques dont dispose l’Iran ?
Comment ignorer l’Etat voyou ? Ce régime fanatique des Ayatollahs ? Cet Etat terroriste qui exporte une révolution islamique obscure, celle du Moyen âge, les violations des droits de l’Homme, des libertés et des égalités sociales ?
Aujourd’hui les sanctions sont levées et avec elles l’embargo sur les armes. Désormais, l’Iran augmentera son budget militaire et pourra recevoir un armement sophistiqué de la Russie et exporter ce précieux arsenal à ses satellites, tout en poursuivant sa bataille pour l’hégémonie en Irak, au Liban et en Syrie.
Le dégel des avoirs bancaires sera ainsi destiné au financement du terrorisme, à la recherche tranquille du nucléaire, et au développement des missiles balistiques capables de transporter des ogives chimiques et nucléaires. N’y a-t-il pas là une répétition malheureuse de l’accord signé par Bill Clinton avec la Corée du Nord ? Le dernier essai de la bombe H par ce pays voyou n’est-il pas un signal d’alarme ?
Après le fait accompli de la levée des sanctions, le Moyen-Orient a changé considérablement puisque l’Iran est devenu avec le soutien des Occidentaux une puissance militaire incontournable.
Face à cette menace existentielle, Israël devrait redoubler de vigilance et ne compter que sur lui même. Il devrait renforcer sa puissance technologique et son savoir-faire dans le domaine du Renseignement pour être le premier à alerter sur les violations des Ayatollahs. Nous pouvons d’ores et déjà garantir qu’elles seront nombreuses !
Post Scriptum, 22 de gener del 2018.
En aqueixa mateixa línia Jean-Pierre Bensimon, professor de ciències socials especialitzat en el Mitjà Orient, publica avui al bloc de l’associació France-Israël de Marsella un article titulat: “On se fait en Europe de dangereuses illusions sur l’Iran”.
Post Scriptum, 2 de maig del 2018.
La captura per part d’agents del Mosad dels arxius del programa nuclear iranià demostren que l’acord G5+1 i l’Iran no ha servit per aturar ni desmantellar-lo, essent un autoengany dels negociadors (Obama, Kerry, Merkel…) que deixats en evidència opten per menystenir la realitat com assenyala David Horovitz en aqueix article publicat avui a The Times of Israel, “Les railleries après l’exposé de Netanyahu montrent le refús de voir la réalité”.
Post Scriptum, 26 d’agost del 2019.
Freddy Eytan publica avui un article editorial al CAPE de Jerusalem analitzant la jugada del president francès fent venir per sorpresa al ministre d’exteriors iranià a la cimera del G7: “Macron joue au pompier mais protège le pyromane iranien”. El govern israelià ja ha fet pública la temença que aqueixes futures negociacions entre els EUA i Iran, amb el suport dels estats europeus, només serveixin per preservar el règim genocida d’una desfeta militar en una confrontació directa amb Israel i, en cap cas, provocaran un canvi en l’estratègia iraniana de destruir l’estat hebreu.
Post Scriptum, 30 d’abril del 2020.
Copsar la mentalitat de les persones i dels pobles és una tasca que sovint menysté a l’hora d’analitzar les arrels dels esdeveniments històrics, per això avui que he trobat aqueix apunt de Shaul Schumckler, ( un politòleg jueu francòfon i blocaire adscrit a The Times of Israel, de data 16 de gener d’enguany, en recomano la lectura: “La logique de la course iranienne au nucléaire, une énigme pour l’Occident”.
Post Scriptum, 28 d’agost del 2022.
Freddy Eytan publica avui al CAPE de Jerusalem aqueixa anàlisi: “Nucléaire iranien. Un accord défaillant et dangereux pour Israël”.
Post Scriptum, 1 de setembre del 2024.
Freddy Eytan publica avui a The Times of Israel: Mettre fin à la guerre contre le Hamas pour négocier un nouvel accord sur le nucléaire iranien ?
Tsahal vient de récupérer les corps de six otages dans un profond tunnel de Gaza. Ils ont été assassinés par leurs barbares ravisseurs peu de temps avant d’être localisés. Le président Biden se dit bouleversé par la terrible nouvelle et particulièrement de l’assassinat du jeune israélo-américain, Hersh Goldberg-Polin, et réaffirme sa promesse de ramener tous les otages. Tandis que les familles des otages israéliens accusent directement Netanyahu.
Au-delà des pressions américaines pour aboutir à un cessez-le-feu et libérer les otages, l’administration Biden-Harris est surtout préoccupée par les menaces de l’Iran de déclencher une guerre régionale. Elle cherche un nouveau deal qui conditionnerait la fin des hostilités avec la signature d’un nouvel accord sur le projet nucléaire iranien.
L’ayatollah Khamenei vient d’appeler à des pourparlers avec Washington pour relancer le dialogue. Le vieux guide spirituel des chiites estime que l’Amérique ne peut être digne de confiance, mais dans les circonstances actuelles, il pense que : « ce n’est pas contradictoire de s’engager avec le même ennemi dans certains domaines… ». Le fanatique leader de l’Iran peut se le permettre actuellement. Quatre ans après la décision américaine de se retirer unilatéralement de l’accord de Vienne, l’intraitable Khamenei constate que les sanctions occidentales et la réduction considérable des exportations du pétrole paralysent totalement son pays.
Quelle serait donc la tactique à suivre pour éviter le désastre, une crise socio-économique irréversible qui mettrait en péril tout le régime islamique ?
Devant l’armada américaine en Méditerranée, Khamenei ne peut non plus lancer des représailles contre Israël. Au pied du mur, sans issue, il promet d’engager des négociations sur le nucléaire pour épargner une guerre régionale au Moyen-Orient… En réalité, il s’agit d’un écran de fumée…
Et une fois encore, l’Occident tombe bêtement dans le piège iranien
Khamenei, 85 ans, est un champion de la manipulation diplomatique et des ruses politiques, il détient un nouveau joker en la personne du « réformiste » Massoud Pezeshkian, celui qui est considéré par les Occidentaux de « modéré »… Il lui a permis de gagner les élections présidentielles pour pouvoir mieux manœuvrer la marionnette à son gré.
Voilà déjà quatre ans que l’administration Biden-Harris souhaite relancer le dialogue avec Téhéran et ouvrir une nouvelle page après la décision de Donald Trump de se retirer de l’accord de Vienne.
Les ayatollahs craignent une victoire de Trump aux élections présidentielles, et donc misent sur Kamala Harris et sur Barack Obama, l’éminence grise…
Devant le théâtre de l’absurde, Trump est dans une colère noire, et Netanyahu ronge son frein et voit rouge.
Des pourparlers indirects ont eu lieu de nombreuses fois entre l’Iran et les États-Unis sous la médiation du Qatar. L’ultime appel de Khamenei à Washington est intervenu quelques heures seulement après la visite du Premier ministre qatari à Téhéran. Incroyable mais vrai, la puissante Amérique offre au minuscule émirat un pouvoir sans limite : devenir le principal intermédiaire pour régler les conflits internationaux.
Avec une importante base militaire au Qatar, les États-Unis n’utilisent plus tous leurs leviers et permettent à des émirs corrompus de jouer les arbitres ?
Cela dépasse tout entendement. Comment offrir des missions diplomatiques délicates à Doha, siège de la confrérie des Frères musulmans et d’Al Jazeera, et principale capitale des chefs terroristes du Hamas. Comment les États-Unis laissent faire, et observent tranquillement le Qatar exploiter à fond ses bonnes relations régionales et internationales, et son titre : « non membre de l’OTAN allié des États-Unis ».
Récemment, Antony Blinken affirmait que Téhéran est capable de produire en « une ou deux semaines une bombe atomique. » Le chef de la diplomatie américaine réitère l’engagement des États-Unis à empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire, mais préfère « la voie diplomatique ». L’ambiguïté persiste.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) indique clairement que l’Iran continue d’accroître ses capacités nucléaires, installant de nouvelles centrifugeuses dans les installations d’enrichissement de Natanz et de Fordow. Selon l’AIEA, l’Iran est le seul État – non doté d’armes nucléaires – à enrichir de l’uranium jusqu’au niveau élevé de 60% (tout près de la qualité militaire), et en continuant d’accumuler d’importants stocks d’uranium.
En l’absence d’accord, l’Iran continue de faire avancer son programme nucléaire sans aucune contrainte. Pour sa part, Emmanuel Macron assure que la France « fera pression » sur l’Iran pour qu’il respecte ses obligations ». Vraiment ? Comment ?
Depuis plusieurs années, des voix s’élèvent en Europe, particulièrement en France, pour minimiser les intentions belliqueuses de l’Iran. Le ministre des Affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, a récemment confirmé que l’Europe cherchait une formule intérimaire qui pourrait débloquer les pourparlers.
Philippe Thiébaud, ancien ambassadeur à Téhéran (2019- 2022) affirme : « Seule grande puissance chiite du monde, l’Iran ne bénéficie pas d’un environnement géopolitique favorable. Ses relations parfois tendues avec ses voisins l’ont obligé à prouver qu’il était capable de défendre son pré carré. C’est notamment pour cette raison que le pays a développé ce qu’il appelle « l’axe de résistance », une alliance politique et militaire avec ses proxys comme le Hezbollah libanais ou les Houthis yéménites. »
Bizarre justification diplomatique… N’est-elle pas une apologie indirecte de l’exportation du terrorisme d’État ?
Thierry Coville, docteur en sciences économiques, chercheur à l’IRIS et spécialiste de l’Iran, plaide pour une meilleure compréhension de l’Iran : « la révolution islamique a finalement lancé la société iranienne sur la voie de transformation considérable voire une révolution invisible »…
La puissance pétrolière et les atouts économiques seront toujours mis en relief, tandis que :
ne présentent plus, pour eux, un véritable danger.
Nul doute, l’Iran représente une civilisation millénaire et il est aujourd’hui un État stratégique incontournable. Le peuple iranien n’est pas notre ennemi, et nos relations diplomatiques et économiques avec l’Iran étaient au beau fixe jusqu’à la chute du Shah. Depuis 1979 tout a basculé avec le régime islamiste des ayatollahs.
Une fois encore, l’Occident perd la face devant une diplomatie iranienne rusée, bien huilée et très habile. Les Occidentaux abandonnent leurs principes et leurs valeurs universelles par crainte d’affronter militairement l’État voyou, mais surtout pour des raisons commerciales, généralement mercantiles.
L’Iran aura réussi avec ruse et manipulation à écarter à la fois toute action militaire contre ses sites nucléaires, et à lever les sanctions sans aucune concession majeure de sa part sur le terrain.
Malgré les assurances des Américains et de la France de « protéger » Israël, de garantir sa sécurité, et de renforcer les inspections des sites par l’AIEA, il semble que l’administration Biden-Harris préfère donc suivre les principes de la politique d’Obama…
Rappelons que plus de 250 milliards de dollars ont été déjà investis uniquement dans le projet nucléaire iranien, et tout indique, malgré tous les démentis, que l’Iran enrichit de l’uranium à des fins militaires.
L’expérience du passé ne peut nous laisser indifférents. Les vagues promesses de certains leaders étrangers sont en général caduques.
Les pressions américaines pour mettre fin à la guerre contre le Hamas et le Hezbollah pour faciliter un nouvel accord nucléaire avec l’Iran présentent un lien extravagant, absurde et dangereux.
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