Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

26 de juny de 2015
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El Vaticà reconeix a l’avançada l’Estat de Palestina i beneeix la intifada diplomàtica internacional contra Israel

Avui ha estat signat a Roma un acord entre l’Estat del Vaticà i l’Estat de Palestina, dos estats ficticis però amb una gran capacitat d’influència a escala global atès que són els referents institucionals del catolicisme i el panarabisme islàmic, aliats ambdós en la causa comuna de l’antisemitisme i la deslegitimació de l’Estat d’Israel.

La premsa àrab cristiana, com l’Orient-le Jour de Beirut, ha lloat l’acord que cobreix amb una pàtina de moralitat els propòsits genocides envers el poble jueu que representa l’ANP, a qui el Vaticà reconeix com a Estat independent abans i tot que aqueix hagi estat proclamat pels mateixos palestins i hagi sigut reconegut com a tal per la comunitat internacional. I, sobretot, sense que es demani als promotors d’aqueixa impostura històrica cap mena d’acord de pau i reconeixement al poble jueu per tal que pugui tenir el seu propi estat a la seva terra ancestral.

Amb aqueixa jugada el Vaticà contribueix a la intifada diplomàtica internacional en curs contra l’Estat d’Israel que encapcala Franca, com es pot comprovar llegint la valoració d’aqueix acord “històric” segons Le Monde. El govern israelià ha respost blasmant aqueix acord bilateral que ignora la sobirania d’Israel i encara mes els llocs de culte jueu on s’hi superposen les practiques religioses cristianes i islàmiques que neguen d’aqueixa manera les arrels hebrees de les seves creences i pretenen eradicar-ne el testimoniatge per tal de legitimar les respectives i seculars polítiques de neteja ètnica i religiosa contra el poble jueu.

Aqueixa actitud vaticana bel·ligerant contra Israel contrasta amb la passivitat de la seva diplomàcia davant la persecució que sofreixen els cristians d’Orient a mans dels diferents grups islamistes. Els col·lectius catòlics quan es manifesten socialment en solidaritat amb els seus germans de fe acaben sovint regirant-se contra Israel, l’únic estat de la regió on no son perseguits els cristians, com va succeir dissabte passat a una manifestació convocada a Paris.

Post Scriptum, 4 de gener del 2016.

Al proppassat 1 de gener va entrar en vigor l’acord pel qual l’Estat del vaticà reconeix l’Estat de Palestina, un acte més de traïdoria de la jerarquia catòlica contra el poble jueu que dóna cobertura a la persecució dels cristians als territoris controlats per les autoritats palestines que van agrair-ho apedregant els assistents a la missa de Nadal a Betlem, com denúncia Bassam Tawil en aqueix article aparegut al Gatestone Institute el 29 de desembre passat.

Post Scriptum, 9 de gener del 2017.

Avui mateix, en una recepció diplomàtica al Vaticà el Papa Francisco ha obviat Israel a l’hora d’enumerar els estats on hi ha hagut atacs gihadistes, segons informa Le Monde Juif.

Post Scriptum, 15 de gener del 2017.

Coincidint amb la conferència de París ahir dissabte l’Estat de Palestina va obrir ambaixada al Vaticà.

Post Scriptum, 22 de juliol del 2018.

Menahem Macina, historiador del pensament jueu, publicà abans d’ahir aqueix apunt al seu bloc de The Times of Israel: “La Vatican s’oppose à un Foyer Juif en Palestine (22 juin 1943)”.

Post Scriptum, 27 de maig del 2021.

Pierre Orsey publica avui al seu bloc del The Times of Israel aqueixa reflexió sobre l’animadversió majoritària al món cristià envers l’Estat d’Israel, A la racine du conflit: “Les conflits israélo-palestinien et judéo-chrétien sont-ils liés ? Depuis le XXème siècle, et plus précisément depuis 1948, le christianisme n’est plus chez lui sur la terre, il se sent en insécurité identitaire, théologique, religieuse, spirituelle. Le judaïsme ayant retrouvé sa vitalité en Israël, il met en évidence les failles du christianisme, l’ébranle jusque dans ses fondements et le déstabilise.

Aussi les chrétiens (en majorité) se sentent naturellement solidaires des Palestiniens qui vivent une situation « similaire ». Les Palestiniens savent qu’ils peuvent compter sur l’Occident de culture chrétienne encore plus que sur les pays arabes. Cela les incite à résister à Israël quelles qu’en puissent être les conséquences car ils ont conscience de pouvoir généraliser l’affrontement en le propageant dans le monde chrétien.

Cette connivence palestinienne-chrétienne (à l’exception des Protestants évangéliques, mais leur position présente des ambiguïtés problématiques) rend impossible la paix en Israël car les médias ne parlent que de l’apparence du conflit israélo-palestinien et jamais de sa partie immergée, le conflit judéo-chrétien. C’est pour cela que le malentendu israélo-palestinien ne peut pas se résoudre uniquement « en-bas » (« physiquement ») mais d’abord « en-haut » (spirituellement) : le contentieux ne se trouve pas en Palestine mais à Rome”.

Post Scriptum, 12 d’octubre del 2023.

El filòsof catòlic francès Robert Redeker es demana abans d’ahir a Le Figaro perquè el Papa Francisco, tan xerraire sobre temes que ni venen ni li van, ara calla: Massacre du Hamas: Où est l’Église?

Au moins 260 personnes ont été tuées samedi par le Hamas lors d’une rave-party en plein désert. Pour le philosophe, la réaction officielle de l’Église de France n’a pas été à la hauteur de ce drame, et plus largement de la tragédie en cours en Israël.

Ce n’est pas seulement l’incursion coordonnée des terroristes en Israël qui sidère. Elle était pensable, appartenant à l’ordre du possible. C’est aussi, c’est surtout, le massacre des fêtards du Néguev : il appartient à l’ordre de l’inimaginable, du non envisageable. Jamais depuis la Shoah par balles des Juifs n’ont été massacrés de cette façon parce qu’ils étaient Juifs. Autrement dit : le massacre des fêtards du festival «Tribe of Nova» est un crime spécifique, plongeant ses racines symboliques dans les meurtres de masse antisémites analogues qui abreuvèrent, dans les années 1940, de sang les terres de l’Europe de l’Est. Et mon Église – du moins sa hiérarchie – se tait ! On tue des Juifs en usant des méthodes et de l’état d’esprit des nazis, des Einsatzgruppen, et je me tais, plus ou moins à demi !

Certes, objectera-t-on, Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort a publié sur le site de l’Église catholique de France un communiqué. Mais sa lecture plonge dans la consternation. Ce communiqué froid et bureaucratique, aussi glacial qu’une note de service dans une administration, où chaque mot est pesé, évitant l’engagement spirituel, où ne souffle pas le vent dérangeant de l’Esprit Saint, s’inscrit dans l’ordre du service minimum. Le caractère antisémite des meurtres n’est pas même mentionné.

Les jeunes, tués, démembrés, violés, enlevés, objets de toutes les humiliations et de tous les outrages, retenus en otage, joyeux et insouciants qu’ils étaient, sont, sur la terre où il vécut, au sein du peuple qui fut le sien, les frères et sœurs de Jésus. Que tous les hommes prennent part à cette fraternité est une incontestable évidence. Pourtant, que les enfants d’Israël soient ses frères et sœurs à un titre particulier est tout aussi évident. D’où la question : n’est-ce pas directement Jésus que l’on blesse dans sa chair, comme le centurion Romain, quand nous, chrétiens, catholiques, notre Église, n’avons pas les mots pour dire le partage de la douleur ? Pour dire que, mutatis mutandis, leur douleur est aussi la nôtre. Quand nous refusons de regarder en face les similitudes historiques que ramènent en mémoire ces massacres ? Ces mots manifesteraient l’engagement spirituel qui est la charge de l’Église, et, pour l’heure, ils manquent ; nous les espérons.

Ces mots manifesteraient la vertu d’espérance. En les attendant, nous avons espoir en l’espérance. Là où mon Église devait donner à entendre une voix forte et prophétique, je l’ai trouvée aphone. Tous les fidèles catholiques ont chanté, dimanche 8 octobre à l’office, le Psaume 79 : «La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël». Et tous ont écouté attentivement la lecture d’un extrait du livre du prophète Isaïe, où cette formule se retrouve. La maison d’Israël venait d’être ensanglantée par des meurtres spécifiques, qui la visaient pour ce qu’elle est. Qui visaient en tant que tels ses enfants.

Tristesse et déception : mon Église resta absente, malgré ces horreurs, des défilés du lendemain, le 9 octobre au soir, alors que son devoir était plus que jamais de se placer aux côtés du peuple juif, aux côtés d’Israël, dans cette épreuve. Là où mon Église devait donner à entendre une voix forte et prophétique, je l’ai trouvée aphone. Comment, si sa parole est absente, ou figée dans une langue de bois bureaucratique, ce qui revient au même, dans un moment aussi historique, l’Église pourra-t-elle être écoutée et comprise au-delà du seul cercle de ses fidèles, le jour où elle s’exprimera avec justesse et profondeur sur des questions sociétales, la GPA et l’euthanasie ? Comment son message pourra-t-il trouver un écho par temps calme alors qu’elle reste muette quand souffle la tempête ?

Un fade communiqué, sorte de demi-silence, n’est pas à la hauteur de la situation. Tous, nous attendons de nos évêques qu’ils prennent en compte, outre leur horreur, la nature des crimes perpétrés par le Hamas. Une routinière condamnation de la violence rend aveugle à leur réalité. Tous nous attendons d’eux une parole puissante et inspirée, charismatique, propre à remettre l’Église dans son rôle. Ce n’est pas trahir l’humanité que l’on doit aux Palestiniens que de soutenir Israël. À la messe, dimanche, je prierai ardemment pour ces garçons et filles teufeurs du «Tribe of Nova», tués dans le Néguev, pour les Juifs du monde entier, pour Israël. En attendant que mon Église et mes évêques se réveillent !

Post Scriptum, 15 d’octubre del 2023.

The Times of Israel:  “FM Cohen slams Vatican over tepid response to slaughter of Jews and Israelis”.

 

  1. Com a cristià que té la Bíblia com a fonament doctrinal, personalment no admeto que el Vaticà i els seus sequaços siguin cristians, i es facin dir així “generalitzant”. Els catòlics romans ja van voler canviar el dia de descans (santificat i beneit, molt abans de la mateixa existència del poble jueu) que ens es recordat al quart manament (Èxode 20:8-11), i van fer créixer l’ou de la serp de l’antisemitisme amb la insidia de que els jueus van matar a Jesús de Natzaret.

    El Vaticà i la Santa Seu semblen àvides de poder (el seu temps -que és el temps de Satanàs- s’esta acabant), i volen marcar perfil com ja van marcar amb la guerra dels Balcans… I preparant la visita als EUA i el jubileu.

    Atentament, i bon dissabte

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