Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

13 de març de 2015
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Egipte, els EUA i Israel

Avui mateix el president egípci Al-Sissi ha alertat que sense ajuda exterior -econòmica i militar- l’estat es pot esfondrar com ha passat amb d’altres països musulmans arran de les “primaveres àrabs“. Egipte ha de fer front a la desestablització interna promoguda per la Germandat Musulmana d’ençà del cop d’estat militar que va enderrocar el president Morsi. Però també als grups gihadistes que campen pel Sinaí, amb la col·laboració d’Hamàs des de Gaza, i per Líbia on els acolits del Califat Islàmic van tallar el coll a una vintena de cristians egípcis fa unes setmanes. El bombardeig aeri sobre les posicions islamistes a l’interior de Líbia ha sigut una resposta que no ha tingut continuïtat atesa la recriminació que va rebre el president egipci de part de Qatar i Arabia Saudí i la manca de suport dels EUA.

El general Al-Sissi està impulsant reformes a l’educació islàmica que s’imparteix a les escoles, protegeix tot el que pot els coptes dels atacs islamistes i inclús va oferir una part del seu territori per eixamplar la banda de Gaza i bastir-hi l’Estat de Palestina, una proposta de pau i prosperitat que va ser rebutjada per l’ANP. El crit de socors llençat per Al-Sissi, sobretot a Barack Obama i la seva incongruent estratègia d’apaivagament de l’islamisme, és un repte històric pel conjunt del Proxim Orient.

Així ho reprodueix The Times of Israel:

“Le Raïs affirme que les Etats-Unis ont la « responsabilité » d’en faire plus et qu’il parle « beaucoup » avec Netanyahu. Le président Abdel Fatah el-Sissi a appelé à un plus grand soutien militaire américain afin d’éviter l’ »effondrement » de l’Egypte, et a affirmé que ses relations avec Israël sont solides.

Dans un entretien avec le Washington Post publié jeudi, Sissi a estimé qu’il y a « un problème de communication » avec Washington, et que les États-Unis devraient se tenir aux côtés des Égyptiens dans la lutte contre l’extrémisme régional et l’État islamique.  « Il semble que nous ne pouvons pas faire porter notre voix d’une façon aussi claire que cela devrait l’être. Cependant, les dangers entourant cette région sont clairs, et je crois que les États-Unis suivent de près comment le terrorisme [la] menace ».

Le président égyptien a affirmé que les États-Unis ont la « responsabilité » de faire plus dans la lutte contre l’État islamique. Il a jugé que la campagne contre les militants ne peut pas seulement se faire depuis les airs, et qu’il doit y avoir des « bottes sur le terrain ». Irrité par le blocage des réformes démocratiques égyptiennes, Washington a gelé depuis octobre 2013 une grande partie de son aide annuelle essentiellement militaire au Caire d’un montant de 1,5 milliard de dollars, demandant que davantage de progrès soient accomplis.

Néanmoins des hélicoptères Apache ont été livrés à l’armée égyptienne – un allié clé dans la lutte contre al-Qaïda et les militants islamistes réfugiés dans la péninsule du Sinaï.   Le secrétaire d’Etat américain John Kerry est arrivé jeudi au Caire pour la Conférence sur le développement économique de l’Egypte, et devait y rencontrer al-Sissi.

L’Egypte espère que la conférence des investisseurs étrangers pourra relancer son économie battue et manifestera un soutien international au Raïs qui combat des opposants islamistes radicaux. Sissi a également abordé les relations actuelles de l’Egypte avec Israël, citant la permission donnée aux troupes égyptiennes de se déployer dans les zones démilitarisées de la péninsule du Sinaï comme un exemple de coopération positive.

« Avec la paix avec Israël, l’ambiance hostile et le scepticisme ont diminué. Il peut en être de même avec les autres pays arabes et Israël si une solution à deux Etats est atteinte ». Révélant qu’il parle « beaucoup » avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, al-Sissi a exprimé son soutien pour la reprise de pourparlers de paix avec les Palestiniens.

« Je veux juste le rassurer que la paix [avec les Palestiniens] sera un accord historique pour lui et pour Israël, et que nous sommes prêts à aider à atteindre cette paix »,a-t-il dit. Faisant ensuite allusion à des relations amicales avec Jérusalem, Sissi a dit que « nous devons comprendre la préoccupation israélienne » concernant l’accord sur le nucléaire qui prend forme entre les puissances mondiales et l’Iran.

Sissi a exprimé à maintes reprises lors de l’interview ses préoccupations sur les répercussions sur le Moyen-Orient d’un effondrement de son pays. « Si ce pays tombe, toute la région glissera dans un cycle d’anarchie qui représentera un grave danger pour tous les pays de la région, y compris Israël, et qui s’étendra à l’Europe ».

Post Scriptum, 17 de setembre del 2018.

Avui s’escau el quarantè aniversari de l’acord de pau de Camp David entre Egipte i Israel, l’any passat ho recordava Efraim Karsh en un report datat el 19 de novembre del 2017, publicat al Perspectives Paper número 646, del Begin-Sadat Center: “Israeli Attitudes towards Egypt 40 years After Sadat’s Visit”.

Post Scriptum, 26 de març del 2019.

El tinent coronel a la reserva de les FDI Shaul Bartal publica avui el report titulat “The Egyptian-Israeli Peace: 40n yearst on”, als Perspectives Papers número 1.123 del BESA Center.

Post Scriptum, 26 d’octubre del 2020.

Malgrat quaranta anys de pau, les relacions restent fredes entre Israel i Egipte, però segons declara avui a Le Point l’ambaixadora israeliana al Caire els acords de normalització assolits amb els EAU, Bahrain i Sudan poden ampliar la col·laboració als terrenys econòmics i culturals: Israël pense que l’Égypte peut élargir le camp de la paix ».

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