Un cop arribat a l’acord d’alto-el-foc entre les milícies islamistes de Gaza, l’ANP i Israel el seguiment informatiu sobre el conflicte àrab-israelià ha baixat d’intensitat ja que les revelacions sobre els crims perpetrats per Hamàs contra la població palestina formulades pel mateix Mahmud Abbas no tenen interès “periodístic”.
Tampoc el té el fet que el mateix president de l’ANP hagi rebutjat l’oferiment d’Egipte per tal d’acollir a la península del Sinaí els refugiats palestins i crear-hi l’Estat palestí. Gaza fou part d’Egipte fins al 1967 que fou ocupat per Israel arran de la Guerra dels Sis Dies, posteriorment amb l’acord de pau del 1979, Gaza quedà fora de la sobirania egípcia fins que l’any 2005 Israel se’n retirà unilateralment deixant a l’Autoritat Nacional Palestina l’administració de la franja. Dos anys més tard, Hamàs donà un cop de mà i hi instaurà un règim islamista on hi impera la xària, s’hi ignoren els drets dels infants, de les dones, dels ciutadans en general i des d’on s’ataca a la població civil israeliana.
Res d’això és denunciat pels pacifistes i els internacionalistes occidentals que participen a les “flotilles per la llibertat” que organitza el règim islamista turc, només blasmen Israel mentre silencien el caràcter totalitari de l’islamisme, sigui el que representa Hesbol·là, Hamàs o el Califat islàmic.
Ningú para compte en el fet que Palestina no ha existit mai com a nació, els que avui hom anomena palestins són part de la nació àrab que no ha tingut mai un projecte per bastir un estat propi, només destruir l’Estat d’Israel. Per això Abbas i l’ANP no accepta l’oferiment d’Egipte per cedir part del seu territori per tal que s’hi pugui bastir, donant continuïtat a la Franja de Gaza, l’Estat de Palestina i, a més, lligant-ho a una perspectiva de prosperitat econòmica en el cas d’una eventual materialització d’un segon Canal de Suez que pot ser la plataforma sobre la qual fonamentar el desenvolupament Egipte (i de Palestina) al segle XXI. La periodista israeliana Linda Gradstein ho explicava el proppassat 27 d’agost a Ynet News d’Israel aqueix interessant article: “Egypt sees Gaza conflict as chance to reclaim regional role“.
Post Scriptum, 22 de febrer del 2017.
Arran del canvi estratègic de la política dels EUA envers el Pròxim Orient que està engegant el president Trump una de les alternatives és la de bastir un estat palestí a partir de Gaza i una part del Sinaí egipci, una possibilitat que han rebutjat expressament Jordània i Egipte, estats àrabs que reconeixen Israel però no estan disposats a renunciar a Cisjordània. Evidentment aqueixa eventualitat aterra els “palestins”, com analitza aqueix article “L’option Gaza-Sinaï qui fait trembler les palestiniens“, publicat al digital jueu francòfon Coolamnews ahir mateix:
Dans le climat d’incertitude quant à l’avenir de la « solution à deux États » depuis la rencontre entre D. Trump et B. Netanyahu, un commentateur palestinien a averti que l’idée d’un Etat palestinien comprenant Gaza et une partie de la péninsule égyptienne du Sinaï gagnait du terrain.
Ayoub Kara, un ministre du Likoud sans portefeuille, a tweeté avant la réunion du Premier ministre Binyamin Netanyahu mercredi dernier avec le président Donald Trump que les deux hommes «adopteraient le plan du président égyptien al-Sisi. Un Etat à Gaza et au Sinaï. Au lieu de la Judée et de la Samarie. Ainsi, le chemin sera pavé pour une paix globale avec la coalition sunnite. »
M. Kara faisait référence à des rapports datant de 2014 selon lesquels M. Sisi avait proposé au président palestinien Mahmoud Abbas qu’une partie du Sinaï soit annexée à Gaza et que les Palestiniens puissent installer des réfugiés dans ce qui deviendrait leur nouvel État. L’Egypte a nié que M. Sisi ait jamais fait une telle offre, mais ces informations ont suscité une réponse enthousiaste parmi les députés de la droite israélienne.
Même si M. Netanyahou a déclaré qu’il n’y avait pas eu de discussion à ce sujet lors de ses entretiens à la Maison Blanche et même si l’idée d’un Etat de Gaza-Sinaï n’a pas actuellement d’appui international, ce qui est perçu comme étant le renoncement de M. Trump à l’engagement des États-Unis pour l’émergence d’un état palestinien indépendant en Judée Samarie et à Gaza a alimenté les spéculations et l’incertitude quant à ce qui pourrait se produire ensuite. L’inquiétude suscitée à gauche et chez les ‘Palestiniens’ par un état Gaza-Sinaï est forte.
Le commentateur politique à Gaza, Fayez Abu Shamala, a déclaré au site Rai al-Youm, basé à Londres, qu’il était temps de reconnaître que la solution à deux États était terminée. « Pour toujours le programme d’un règlement basé sur la solution à deux États a pris fin. Ce qui s’est passé en ‘Cisjordanie’ [Judée Samarie ndlr.] à cause des changements démographiques et géographiques a définitivement prouvé au monde que la solution à deux États est morte et est enterrée par la ‘colonisation juive’. »
« Ce fait ne doit pas être nié par les dirigeants palestiniens eux-mêmes qui ont commencé à proposer un programme d’un état alternatif au projet des deux Etats », a-t-il déclaré, se référant aux remarques de l’adjoint d’Abbas Saeb Erekat. Abu Shamala a expliqué qu’«Israël n’est pas un pays stupide» et n’accordera pas la citoyenneté aux Arabes de Judée Samarie. « Israël ne donnera jamais aux Palestiniens la possibilité d’exiger une solution démocratique d’un État par laquelle les Palestiniens gagneront par la démographie ».
Au lieu de cela, a-t-il prédit, Israël optera pour une « solution régionale » par laquelle un Etat palestinien sera créé à Gaza. Des terres seront ajoutées du nord du Sinaï, et Israël donnera à l’Égypte des terres du Néguev pour compenser cela. Quant à la Judée Samarie, Israël annexera la zone C, la zone sous contrôle israélien, et délivrera des cartes d’identité israéliennes aux Palestiniens qui y vivent.
En attendant, l’autonomie sera accordée aux grandes villes arabes de Judée Samarie ou peut-être y aura-t-il un lien administratif avec la Jordanie. « La sécurité de la Méditerranée au Jourdain sera sous le contrôle d’Israël », écrivait-il. Abu Shamala a écrit que les Palestiniens doivent agir maintenant pour empêcher que cela ne devienne une réalité. Mais il préconise une ligne de conduite qui semble avoir peu de chances d’être promulguée. « Le leadership doit assumer ses responsabilités et déclarer que son projet a échoué, démanteler l’Autorité palestinienne et l’appareil de sécurité et dire aux dirigeants arabes lors du sommet arabe du mois prochain », vous êtes responsable.
Naji Shurrab, politologue à l’Université Al-Azhar de Gaza, croit qu’il y aura désormais une volonté américaine, israélienne et arabe à l’idée d’établir un état palestinien à Gaza. Il ne pense pas que l’inclusion du Sinaï sera discutée immédiatement en raison du refus égyptien, mais cela pourrait éventuellement changer si Israël était disposé à transférer des terres du Néguev en Egypte dans un arrangement régional. « Un Etat palestinien en ‘Cisjordanie’ [Judée Samarie ndlr.] sera fortement refusé par Israël, mais Israël pourra recevoir l’appui de la nouvelle administration pour penser à un Etat palestinien à Gaza », a-t-il déclaré.
Post Scriptum, 19 de juny del 2018.
El general israelià a la reserva Gershon Hacohen ha publicat avui a The Begin-Sadat Center for Strategic Studies aqueix article titulat “The Three-State solution“.
Post Scriptum, 7 d’abril del 2019.
El general Gershon Hacohen publica fa tres dies un altre report als Perspectives Paper número 1.132 del BESA Center proposant que la solució per Gaza és la reintegració al seu espai històric natural que ha estat sempre la península del Sinaí: “Handing Gaza to Abbas Will Solve Nothing”. Sobre la mateixa qüestió Raphael Bouchnik-Chen “Lessons from The Failed Gaza Iniciativa of 1949”, publica avui als Perspectives Paper número 1.134 del BESA Center.
Post Scriptum, 7 de maig del 2019.
Yaakov Lappin publica avui als Perspectives Paper número 1.166 del BESA Center aqueix report analitzant la tongada de violència a Gaza i Israel: “Egypt anv Iran Vie for Influence in Gaza”.
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Interessant, al meu parer, apunt. Gràcies. Però que jo recordi, Hamas va guanyar unes eleccions. Va ser l’OAP, Al Fatah i altres seguidors del rais Arafat (un gran despota, a més de corrupte i corruptor) qui van perpretar un autèntic cop d’Estat, que va cuatllar a Cisjordania. Hamas va retindre el poder a Gaza.
Atentament