Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

19 de maig de 2017
0 comentaris

La dictadura islàmica iraniana pot ser reformada ?

Avui es fan eleccions presidencials a la teocràcia islamista d’Iran a les quals només s’hi poden presentar quatre candidats addictes al règim filtrats pel Consell dels Guardians, com recorda avui Vilaweb.

L’article d’Avi Davidi i Hamidreza Zafirina, “Avec un “réformateur” non réformateur et un décideur suprême, l’Iran fausse la démocratie”, aparegut abans d’ahir a The Times of Israel, descriu encertadament el blocatge que fa irreformable el sistema totalitari iranià. Una qüestió obviada pels partidaris nostrats dels aiatol·làs.  Un altre punt de vista interessant sobre aqueixa qüestió és el de Naïri Nahapetian publicat ahir a Le Figaro : “La République islamique peut-elle se réformer ?”. I més documentat encara és el parer de la sociòloga francesa Amélie Chelly, que acaba de publicar l’assaig “Iran, autopsie de chiisme politique”, (Éditions du Cerf, 2017) expressat a l’entrevista que en dugues tongades publica al digital Causeur, el proppassat 16 i avui mateix, que es pot resumir així: “Le système instauré par Khomeyni est un échec“.

Post Scriptum, 22 de maig del 2017.

El punt de vista israelià, entre molts altres analistes, es sintetitzat en aqueix article de Jacques Benillouche publicat ahir al seu bloc titulat: “Élections en Iran: un succédané de démocratie“. Des de Catalunya estant, la majoria de mitjans tracten edulcoradament el president Rohani com a “moderat” i els seus contrincants com a “conservadors”, com si parlessin d’un partit democratacristià europeu contrastant amb l’hostilitat manifesta que exhibeixen amb els dirigents israelians o amb el mateix Trump, sistemàticament denigrat com uns folls bel·licistes.

Post Scriptum, 8 de juliol del 2017.

Avideh Motmaenn-Far, ciutadana belga d”origen iranià, publicà el proppassat 5 d’aqueix mes de juliol aqueix interessant article a The Times of Israel, titulat “Un vent de changement pour l’Iran” on propugna una nova perspectiva per alliberar l’antiga Pèrsia de la dictadura teocràtica islamista que l’oprimeix.

Post Scriptum, 11 d’agost del 2017.

Un seguit d’esdeveniments aparentment menors, però significatius, permeten entrellucar una creixent dissidència de la població iraniana envers el règim totalitari que els oprimeix des de fa gairebé quaranta anys: la blocaire Nada Amin va obtenir ahir refugi a Israel després de ser expulsada de Turquia on les autoritats iranianes l’havien forçat a fugir. També ahir el ministeri d’esports anunciava que excloïa de la selecció de futbol dos jugadors iranians que havien jugat amb l’equip grec on militen contra un contrincant israelià, sense fer cas de la consigna de boicot a tota participació conjunta amb equips jueus. Allò novedós és que mitjançant les xarxes socials digitals milers de ciutadans han protestat contra aqueixa exclusió tot demanat que sigui la selecció oficial l’exclosa de les competicions organitzades per la FIFA.

També ahir va transcendir que seixanta quatre joves iranians havien estat detinguts en una festa conjunta de nois i noies on es consumia alcohol i músiques no autoritzades segons publica el Comité de Soutien aus Droits de l’Homme en Iran, amb seu a França. Així mateix, sis joves dansaires de zumba també han estat detingudes.

Post Scriptum, 3 de gener del 2018.

Les protestes que van esclatar fa una setmana a l’Iran són ben diferents de les manifestacions de l’any 2009 contra el frau electoral que va declarar guanyador Ahmedinajad i que es va denominar “revolució verda”: menys massives, poc presents a Teheran, sense connivència del món universitari, però amb suport exterior (a diferència de la impassibilitat de Barak Obama).

Les imatges de dones joves llevant-se el mocador cap semblen, de moment, un fet aillat tot i que el control policial de la població és brutal i no permet saber-ne realment l’abast i el caràcter de la revolta en curs. Segon la sociòloga Amèlie Myriam Chelly, “L’Iran est train de se sécuraliser à partir de ses propres racines culturelles”, afirmà ahir a una entrevista a Le Figaro.

La vaga general d’avui ha estat poc seguida, segons analitza avui el digital israelià Debka, la repressió s’anuncia cruenta (una vintena llarga de morts per ara) i selectiva contra els Muhaidins del Poble, principalment. Els mitjans israelians segueixen molt de prop els esdeveniments, com aqueix article d’Hagay Sobol publicat avui a l’edició francesa de Jewish Forum amb el títol: “Crise en Iran: vers un nouveau printemps arabe ?”. Del costat àrab, una de les anàlisi més reputat és el que signa avui Caroline Hayek a L’Orient-Le Jour de Beirut, “Six journées de colère iranienne”.

Post Scriptum, 10 de gener del 2018.

Una de les anàlisi que em sembla de les més encertades sobre l’actual revolta iraniana és la que subscriu el proppassat dia 4 Élie Saïki a L’Orient-Le Jour: “L’Iran périphérique, à la source de la contestation du pouvoir“:

La géographie du mouvement de contestation qui se répand en Iran depuis plus d’une semaine contraste avec les précédentes manifestations. Plus d’une cinquantaine de villes, essentiellement petites et moyennes, ont pour l’instant été touchées par la vague de colère. Si le mouvement a pris naissance dans la ville sainte de Machhad, qui est aussi la deuxième plus grande du pays avec plus de quatre millions d’habitants, il touche pour l’instant davantage les zones périphériques, voire rurales, que les grandes cités urbaines.

À Machhad, bastion d’Ebrahim Raïssi, ancien candidat conservateur face à Hassan Rohani lors des dernières élections présidentielles de mai 2017, les manifestations auraient été instrumentalisées par les anti-Rohani, selon de nombreux analystes, pour mettre le président en difficulté. Mais les durs du régime semblent s’être fait prendre à leur propre jeu puisque le mouvement s’est propagé dans le reste du pays. Il a d’abord touché Kermanchah, une zone essentiellement « rohaniste » dans l’ouest de l’Iran, avant de se propager davantage dans la moitié ouest du pays. Téhéran est en revanche peu touchée, même si 450 personnes ont été arrêtées dans la capitale iranienne depuis samedi. Ces protestations trouvent leurs racines dans les modes de vie et d’expression à l’intérieur des zones périphériques. « On peut constater que dans les petites villes, le réseau social et l’influence des conservateurs est plus grande car il y a moins de contacts internationaux et moins de présence des partis réformateurs », explique à L’Orient-Le Jour Bernard Hourcade, géographe spécialiste de l’Iran. Si le mouvement a débuté dans des zones acquises à l’opposition, il s’est toutefois propagé à travers les provinces rurales qui avaient voté pour l’actuel président iranien, appartenant au camp des modérés. Plus que la division entre conservateur et modéré, c’est la fracture entre zone urbaine et zone périphérique qui semble ici mise en avant.

Ce qui représente habituellement le cœur de l’opposition au régime, à savoir les classes moyennes éduquées des grandes villes, se sont pour l’instant tenues à l’écart de ces manifestations. C’est notamment en cela que les événements actuels contrastent avec ceux qui avaient secoué le pays en 2009. À cette époque, l’impulsion avait été lancée depuis les grandes villes et surtout à Téhéran. En l’espace d’un mois, les affrontements avaient mobilisé des centaines de milliers d’individus et avaient provoqué la mort de 150 personnes. Lors de ces rassemblements, les participants, essentiellement originaires de la bourgeoisie, s’étaient tournés vers le leader de l’opposition de l’époque, Mir-Hossein Moussavi, pour protester contre le résultat de l’élection présidentielle. Aujourd’hui ce sont essentiellement des jeunes, parfois diplômés, des membres des classes populaires et modestes qui agissent sans meneur particulier mais à coups de slogans anticorruption et contre la situation économique du pays. « Ces derniers sont touchés par la crise économique et le chômage », décrypte Bernard Hourcade.

Le mouvement met donc en relief plusieurs fractures au sein de la société iranienne. Entre les partisans du régime et les opposants, mais aussi au sein même de ces deux blocs. Il y a, dans une certaine mesure, trois Iran qui ont cohabité au cours de cette dernière semaine. Un Iran, plutôt défavorisé, vivant en périphérie, qui choisit de manifester contre la situation économique du pays. Un Iran qui, peu importe la situation géographique, continue de soutenir fermement le régime. Et un Iran, plus bourgeois, qui a fait pour l’heure le choix de rester à l’écart des manifestations. « Cette bourgeoisie intellectuelle, qui avait été réprimée en 2009, ne se manifeste pas car ce n’est pas son combat. On ne les voit pas sortir », confirme Bernard Hourcade. Ce dernier estime toutefois que malgré ces données, « il y a une très grande unité géographique en Iran, qui rend peu pertinente l’opposition campagne contre ville ».

L’évolution géographique du déroulé des manifestations peut rappeler, dans une certaine mesure, les événements de la révolution de 1979. À cette époque, le mouvement de contestation s’était opéré depuis les campagnes et s’était transféré progressivement vers les villes. Les régions rurales souffraient de la redistribution des terres du clergé par l’ancien chah d’Iran, appelée aussi « révolution blanche ». Le choc pétrolier de 1973 avait entraîné une migration des provinciaux vers les grandes villes, en quête d’un morceau de la nouvelle prospérité. Cette combinaison de contradictions avait alors profité à l’opposition religieuse menée par l’ayatollah Khomeyni. « Ce qui se passe aujourd’hui, c’est plus une révolte d’injustice, sociale, interne au système et qui n’a pas pour but de renverser le régime », conclut Bernard Hourcade.

Post Scriptum, 7 de maig del 2018.

El proppassat 1 de maig Europe Israel News va publicar aqueix article de Souhail Ftouh “Le régime iranien sériuesement menacé par la pénurie d’eau et l’exode des milions de persones”.

Post Scriptum, 2 de setembre del 2019.

Els casos de deserció envers Occident d’esportistes i intel·lectuals iranians s’acumulen fent evident la fractura entre la ciutadania majoritàriament jove i urbana i la nomenclatura del règim teocràtic: un judoka va fugir a Alemanya arran de ser forçat a no competir contra atletes jueus i la setmana passada un periodista del seguici del ministre d’afers exteriors va demanar asil a Suècia.

Post Scriptum, 23 de novembre del 2019.

La revolta popular en curs a l’Iran és la més massiva i contundent de les que han intentat fer caure la dictadura islamista en les quatre dècades que dura el règim teocràtic, tal i com explica el Consell Nacional de la Resistència Iraniana: 285 morts, més de 3.000 ferits i 7.000 detinguts.

Post Scriptum, 9 de gener del 2020.

L’historiador Kader Allouche publica avui a Le Figaro aqueix article titulat “L’Iran, c’est Daech qui a réussi“, afirmant que el model d’estat iranià és una referència pel món àrab-musulmà sunnita:

Post Scriptum, 19 de maig del 2020.

La crisi del coronavirus ha impactat fortament l’Iran, ateses les connexions amb la Xina comunista el veritable aliat del règim a escala mundial, això ha afeblit l’economia (Croissance boursière ou faillite économique du régime iranien, alerten des del Consell Nacional de la Resistència a l’exili) però no ha fet desistir els aiatol·là del plans expansionistes (Iran’s Nuclear and Military Efforts in the Shadow of Coronavirus and Economic Collapse, segons escrivia abans d’ahir el coronel de les FDI Raphael Ofek, al BESA Center).

Post Scriptum, 9 de febrer del 2021.

James M. Dorsey és l’autor d’un interessant report publicat avui al BESA Center: “Many Iranians Privately Reject State-Mandated Religious Conservatism.

Post Scriptum, 19 de maig del 2021.

Sedighe Shahrokhi, publicà abans d’ahir el web del CNRI, aqueix anàlisi: Les conséquences de l’élection iranienne pourraient être plus importantes que son résultat prédéterminé.

Post Scriptum, 20 de juny del 2021.

Soulayma Mardam Bey, publicà abans d’ahir a L’Orient Le Jour: “En Iran, une jeunesse qui ne croit plus au changement”. Aqueixa actitud explica la baixa participació a la farsa electoral de l’elecció presidencial, tal com assenyalava ahir Behzad Naziri, analista del Consell Nacional de la Resistència Iraniana: Ebrahim Raïssi, comme prévu mais avec un score lamentable. Les conseqüències geo-estratègiques ja les van preveure fa quatre dies els analistes israelians de Debka: Presidential frontrunner Ebrahim Raisi would bolster Iran’s anti-West hard line.

Post Scriptum, 3 d’agost del 2021.

Freddy Eytan publicava abans d’ahir aqueixa anàlisi sobre el nou president iranià: “Un sanguinaire à la présidence iranienne.

Post Scriptum, 19 d’abril del 2022.

Avui, a The Times of Israel: “Russia’s war in Ukraine exposes Iran’s political fault lines. Many ordinary Iranians sympathize with Ukrainians despite Tehran’s tilt toward Moscow in recent years, with state media echoing Russian talking points on invasion”.

Post Scriptum, 29 de juliol del 2022.

Fa deu dies, l’analista Raz Zimmt, publicava aqueixa reflexió a l’INSS d’Israel sobre “Mounting Political and Civil Repression in Iran: Recent weeks have seen renewed escalation of repressive political and civil measures by the Iranian authorities. Since early July, the security forces have arrested Mostafa Tajzadeh, a leading reformist political activist, as well as three prominent filmmakers regarded as critics of the regime. At the same time, the authorities, led by President Raisi, have stepped up the campaign for enforcing an Islamic dress code. Underlying the growing repression is the mounting popular protest in recent months, intensification of internal disputes within the conservative camp, and the recent personnel changes at the top of the security-intelligence establishment. The current crackdown reflects the continued failure of the Islamic Republic to provide solutions to the public’s demands resulting from the worsening economic crisis, and constitutes additional evidence of the regime’s increasingly autocratic character. In the short term, this growing repression is likely to help the regime deal with its internal challenges. At the same time, in the long term, it is likely to further widen the gap between the regime and the people, and to bolster extremist tendencies among the public.”

Post Scriptum, 29 de setembre del 2022.

Guylain Chevrier analitza avui a Le Figaro la revolta en curs de les dones iranianes: “De quoi la mort de Mahsa Amini en Iran est-elle le nom ?“. per la sev apart, Raz Zimmt analitza al INSS Insight No. 1644, September 18, 2022, la possibilitat de continuïtat del règim: Islamic Republic or Islamic Monarchy? The Possible Transfer of Power in Iran to the Supreme Leader’s Son.

Post Scriptum, 5 de novembre del 2022.

Yalda Zarbakhch, redactora ide la secció iraniana del Deutsche Welle, hi va publicar ahir aqueix punyent article traduït al castellà: “El régimen de Irán no puede ser reformado.

Cada día hay un nuevo funeral. Jóvenes siendo enterradas por sus familias. Pero también niños que llevan a sus madres a la tumba. Estas imágenes, difíciles de tolerar, han dominado las noticias de Irán en las últimas semanas.  La foto de la hija de cinco años de Fereshteh Ahmadi, madre de dos hijos, está dando actualmente la vuelta al mundo. Fereshteh murió asesinada a tiros por las fuerzas de seguridad. Su pequeña hija se sienta en la tumba y llora amargamente. Desgarrador. Para mí como madre, para cada madre y para cada ser humano. Así podría uno pensar.

Hasta el momento, al menos 270 iraníes, incluidos más de 30 niños, han sido golpeados hasta la muerte o baleados por salir a la calle con rabia e indignación, tras la muerte de Jina Mahsa Amini el 16 de septiembre. Asesinados por querer luchar por valores democráticos liberales. Quieren vivir esos valores y están dispuestos a pagarlo con sus vidas.

Las tumbas se convierten en lugares de protesta

Cada día se conmemora a las víctimas de las protestas en Irán. A pesar de las numerosas fuerzas de seguridad, decenas de miles de personas se reúnen en los cementerios. Lloran a Jina Mahsa, Nika, Sarina, Hananeh, Asra y Hadis, por nombrar solo a algunas de las valientes mujeres. Personas cuyas familias son presionadas o detenidas para que hagan confesiones forzadas bajo tortura y afirmen que sus hijas murieron de un paro cardíaco, un derrame cerebral o un suicidio. Todas ellas merecen ser mencionadas y honradas por su nombre.

Los cementerios, junto con las universidades, son ahora los mayores puntos de encuentro para las protestas. Con cada víctima inocente aumenta la ira, la determinación y la unidad del pueblo iraní contra la República Islámica.

Las aproximadamente 14.000 personas que, según organizaciones de derechos humanos, son maltratadas en prisiones superpobladas, como la tristemente célebre prisión de Evin, en Teherán, también deberían ser reconocidas por su nombre. Las activistas, las defensoras de los derechos de las mujeres, las músicas y las estudiantes que fueron sacadas de sus casas, de las escuelas y de las residencias estudiantiles podrían ser incluso, en algunos casos, condenadas la pena de muerte.

Las reformas no son posibles

Irónicamente en Occidente muchos líderes parecen no escuchar sus gritos. ¿O es que no quieren escucharlos? ¿Por qué Occidente sigue aferrándose a posibles escenarios de reforma cuando hace tiempo que el pueblo de Irán tiene claro que este sistema no se puede reformar?

Irán está viviendo una revolución feminista única en el mundo. Por ello es que las expectativas se centran en la política exterior feminista de Annalena Baerbock. Pero ¿cómo es posible que el canciller alemán Olaf Scholz lleve cinco semanas en silencio? Solo el 31 de octubre condenó en un tuit la “violencia desproporcionada de las fuerzas de seguridad” contra las manifestantes en Irán. ¿Y por qué Occidente sigue esperando la reanudación del acuerdo nuclear ya concluido en 2015 y rescindido en 2018? Para todos los iraníes que están arriesgando sus vidas en este momento, esto es una bofetada en la cara.

Los manifestantes no quieren reformas ni compromisos. Después de todo, ¿qué compromisos se pueden hacer con un régimen que detiene, viola, golpea hasta la muerte y dispara a las estudiantes?

Como iraní y periodista que sigue cada día las imágenes, los vídeos y la avalancha de noticias desde de Irán, hablo en nombre de todos mis compatriotas que llevan semanas saliendo a la calle cuando digo: quieren un cambio de régimen. Quieren vivir en un país libre y democrático, que no es posible con el actual régimen de Teherán.

Sin refuerzos de Occidente

No estoy pidiendo la interferencia de Occidente. O su participación en el derrocamiento de la República Islámica desde el exterior, porque eso es un asunto exclusivo del pueblo de Irán. Sin embargo, lo que pido es que ¡escuchen sus demandas! Y que no contribuyan al fortalecimiento del régimen.

Empoderar o legitimar un régimen que no se detendrá ante nada para mantenerse en el poder es irresponsable. Un régimen que ya no goza de legitimidad entre su propia población no puede ser respaldado por la sociedad internacional como interlocutor diplomático.

Es paradójico que, en el Occidente liberal, de entre todos los lugares, el miedo al cambio de régimen sea tan generalizado. Una y otra vez escucho advertencias de que una revolución en Irán provocaría inestabilidad en toda la región, que podría desencadenar una guerra civil y convertir a Irán en una segunda Siria.

Me pregunto, ¿en qué se basan estas advertencias? De todos modos, la región es cualquier cosa menos estable. Y la República Islámica y su Guardia Revolucionaria, con el apoyo de Hezbolá, está significativamente involucrada en el problema. La narrativa de una segunda Siria o una inminente guerra civil como única alternativa a la República Islámica ha servido durante años como freno de mano, tanto a nivel interno como externo.

El hecho es que, aparte del aparato de poder de las Guardias Revolucionarios y las milicias Basij, que lo darían todo por la ideología religiosa y su líder, la gran mayoría de la población está unida en la lucha contra la República Islámica de Irán en su conjunto. Esto rara vez ha sido tan claro como en las últimas seis semanas: personas de todos los grupos étnicos y minorías, kurdos, baluchíes, mujeres y hombres, viejos y jóvenes, musulmanes, personas de otras religiones y ateos, están protestando unidos en todo el país. Con y sin yihab.

Actores de la sociedad civil en prisión

A pesar de todas las represalias, Irán ha desarrollado una fuerte sociedad civil en las últimas décadas. La mayoría de los activistas, abogados, defensores de los derechos de la mujer y otras personas que podrían ofrecer una alternativa a la República Islámica, se encuentran actualmente en la prisión de Evin. Si son liberados a tiempo, podrán construir un nuevo Irán libre. Esto podría hacer que toda la región fuera más estable. Si no son liberados, se enfrentan a juicios y ejecuciones. Desde sus inicios, la República Islámica ha cimentado su poder en la brutalidad, la represión y la violación de los derechos humanos. Y lo sigue haciendo 40 años después, ante los ojos de la comunidad internacional. ¿Por cuánto tiempo más?

Post Scriptum, 26 d’agost del 2023.

L’analista de l’INSS d’Israel Raz Zimmt hi signa aqueix report el proppassat 14:  “The First Iran, the Second Iran, and the Potential for Political Change“: Iranian society is divided: alongside both pro-regime hardliners who are loyal to the religious establishment and liberal-secular opponents of the regime is the “silent majority,” which does not support the regime but does not necessarily oppose religion or conservative ideology. Only by integrating this majority, which does not see the reality as either black or white, might it be possible to achieve genuine and sustainable political change.

Post Scriptum, 15 de març del 2024.

L’analista de l’INSS Israel Raz Zimmt hi va publicar ahir aqueix report: “Elections in the Islamic Republic. Predictable Results on the Road to a Succession Battle“, del qual val la pena retenir-ne la conclusió:

“In conclusion, the elections for the Majles and the Assembly of Experts reflect two significant trends in the Islamic Republic over the past two decades: the ongoing erosion of public faith in the regime and in the two main political factions, namely the conservatives and the reformists, as well as the noticeable increase in the regime’s authoritarianism, which, over the years, has constrained the limits of political consensus and eliminated any political or ideological rivals. This process has strengthened conservative hegemony within the political elite ruling Iran and has diminished the regime’s support base. The regime has suppressed any alternative pockets of political power, ensuring that the political system remains under the absolute control of the various conservative factions. Over time, this has reduced public participation in elections and intensified the crisis of legitimacy facing the regime. Moreover, conservative control over state institutions does not address the public’s demands and problems. Instead, it further deepens the crisis of public trust and widens the gap between the state and the people, particularly the younger generation. Simultaneously, it ensures the relative cohesiveness of the political elite. As the Khamenei era nears its end, the regime feels compelled to guarantee that those loyal to it maintain absolute control over key positions of power, even at the expense of further delegitimizing the regime in the eyes of the public.”

Deixa un comentari

L'adreça electrònica no es publicarà. Els camps necessaris estan marcats amb *

Aquest lloc està protegit per reCAPTCHA i s’apliquen la política de privadesa i les condicions del servei de Google.

Us ha agradat aquest article? Compartiu-lo!