ASSISES FRANÇAISES DE SEXOLOGIE

PERPINYÀ-2013. =SOCIETAT CATALANA DE SEXOLOGIA=

9 d'abril de 2013
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Ester Mullera, psychologue et Anna Romaguera, pshychiatre.

Ester Mullera et Anna Romaguera,sont psychologue et psychiatre respectivement, elles sont diplomées en Sexologie par l’Université de Barcelona,Faculté de Médecine. Voici les pre-résumés de leur intervention:Il y a peu d’informations scièntifiques sur la consommation de drogues et sa relation avec les troubles sexuels, mais certaines études ont montré que jusqu’à 60% des toxicomanes peuvent avoir une dysfonction sexuelle (1). Ces troubles sexuels  sont davantage liés à l’alcool, la cocaïne et les opiacés. Toutefois, d’autres substances comme les drogues synthétiques ont également été associées à des altérations dans la sphère sexuelle et à la dés-inhibition sexuelle (2).

Bien que certaines substances peuvent augmenter la réponse sexuelle dans les premiers stades de la dépendance, on peut observer une première consommation de drogue chez les personnes ayant déjà eu des dysfonctions sexuelles (3), l’utilisation chronique de ces substances ont tendance à nuire à toutes les phases de la réponse sexuelle humaine chez les hommes et les femmes (4).

Un usage chronique, des doses fréquentes et élevées de l’alcool, ce qui est souvent considéré comme un catalyseur des rapports est associée à un dysfonctionnement sexuel. Élevé (jusqu’à 86%), en particulier avec la dysfonction érectile (5)
La consommation de cocaïne comme aphrodisiaque est également fréquent dans la population qui consomme drogue (6) avec des propriétés qui aident à retarder l’orgasme et ainsi prolonger le sexe (7). Bien que d’abord elle peut accroître la réponse sexuelle en raison de ses propriétés dopaminergiques, on a montré que l’utilisation chronique affecte la fonction sexuelle (8). Chez les hommes, en particulier on a objectivé  qu’ils ont du mal à atteindre et à maintenir une érection ainsi que l’éjaculation, qui peut persister à l’abstinence (9).

En ce qui concerne les opiacés, initialement peuvent faciliter une amélioration objective de la fonction sexuelle, en particulier dans les cas de femmes souffrant de dyspareunie et le vaginisme et l’éjaculation prématurée chez les hommes où  les opiacés retardent l’orgasme . À long terme, cependant, il y a anorgasmie chez les femmes et une diminution de la libido et de l’éjaculation retardée et la dysfonction érectile chez les hommes (10).

Le cannabis a également été considéré comme un aphrodisiaque, un nombre important d’utilisateurs signalant plus de plaisir sexuel (11). Il existe très peu d’études sur ce sujet et les informations obtenues sont tout à fait contradictoires (12).

La souffrance d’un trouble sexuel peut affecter la rechute de la consommation, recherchant une stimulation et la performance sexuelle et la promotion de la dés-inhibition, ce qui diminue la motivation pour l’abstinence. Compte tenu de la prévalence de la dysfonction sexuelle chez les patients prenant des substances et compte tenu de ce que peut être un facteur déterminant de la maintenance / rechute / cesser de consommer, on doit interroger le patient sur la fonction sexuelle et l’ informer sur les effets possibles et conséquences de sa consommation dans le moyen / long terme (4).Et en plus de la probabilité de rechute si il y a une dysfonction sexuelle et pout tant on dois lui conseiller de partir pour une sexothérapie pour éviter la rechute(13)

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE:

1.      Cocores JA, Miller NS, Pottash AC, Gold MS. Sexual dysfunction in abusers of cocaine and alcohol.Am J Drug Alcohol Abuse. 1988;14(2):169-73.

2.      Bellis MA, Hughes K. Sex potions: Relationships between alcohol, drugs and sex. Adicciones. 2004; 16(4): 249-258.

3.      Peugh, J.; Belenko, S. (2001). Alcohol, drugs and sexual function: A review: Journal of Psychoactive Drugs, 33, 223-232.

4.      La Pera G, Carderi A, Marianantoni Z, Peris F, Lentini M, Taggi F. Sexual dysfunction prior to first drug use among former drug addicts and its possible causal meaning on drug addiction: preliminary results. J Sex Med. 2008 Jan;5(1):164-72. Epub 2007 Jul 31.

5.      Johnson SD, Phelps DL, Cottler LB. The association of sexual dysfunction and substance use among a community epidemiological sample. Arch Sex Behav. 2004 Feb;33(1):55-63.

6.      Mandell W, Miller CM. Male sexual dysfunction as related to alcohol consumption: a pilot study. Alcohol Clin Exp Res. 1983 Winter;7(1):65-9.

7.      Gay GR, Newmeyer JA, Perry M, Johnson G, Kurland M. Love and Haight: the sensuous hippie revisited. Drug/sex practices in San Francisco, 1980-81. J Psychoactive Drugs. 1982 Jan-Jun;14(1-2):111-23.

8.      Saso L. [Effects of drug abuse on sexual response]. Ann Ist Super Sanita. 2002;38(3):289-96. Review. Italian.

9.      Gold MS, Millner NS. Cocaine (and crack): Neurobiology. In: Substance abuse: a Comprehensive Textbook: Third Edition. 1997. Baltimore, Maryland: Williams&Wilkins.

10.  Palha AP, Esteves M. A study of the sexuality of opiate addicts. J Sex Marital Ther. 2002 Oct-Dec;28(5):427-37.

11.  Halikas J, Weller R, Morse C. Effects of regular marijuana use on sexual performance. J Psychoactive Drugs. 1982 Jan-Jun;14(1-2):59-70.

12.  Rosen, RC. Alcohol and drug effects on sexual response: Human experimental and clinical studies. Annual Review of Sex Research. 1991. 2: 119-179.

13.  M.Maresma.Communication orale,Master de Sexologie,Barcelone 2010-12.

 


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