Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

18 de novembre de 2023
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Manifest: “Les crimes du Hamas, pas en mon nom”

El proppassat 3 de novembre, en un gest d’un valor excepcional, un grapat de personalitats francòfones d’ascendència musulmana van signar aqueixa crida publicada a Tribune Juive: “Nous, issus de la culture musulmane, refusons par notre silence d’être complices du massacre génocidaire du 7 octobre. Not in my name!

“Le 7 octobre dernier nous avons, encore une fois, assisté à l’inqualifiable retour du mal radical. Après le 11 septembre, la Bataclan, l’attentat de Charlie Hebdo et de l’Hypercasher, après la reprise en main de l’Afghanistan par les Talibans et la répression du régime des mollah sur leur propre peuple, après les exactions des Shebbabs somaliens, les massacres de l’État Islamique en Syrie et en Irak et tant d’autres, c’est Israël qui a été frappé à l’aurore par la barbarie du Hamas.

Des enfants, des femmes, des vieillards ont été massacrés, brûlés vifs, mutilés, violés. Des jeunes, venant fêter la vie et le rêve d’un futur qu’ils voulaient lumineux, ont été assassinés par le Hamas, la branche armée de ces Frères Musulmans qui s’infiltrent ici en toute liberté. Les barbares de Harakat al Moukawama al islamiya ont jeté l’effroi et l’obscurité en ce jour devant les yeux sidérés du monde. L’anonymat des cadavres, les visages écrabouillés, les organes mutilés, l’odeur fétide de la mort nous renvoient inéluctablement aux pires périodes de l’humanité.

Nous attendions depuis près de trois longues semaines que les gens de culture musulmane brisent le silence face à cette nouvelle offensive du totalitarisme musulman, nous attendions désespérément un ralliement massif sous un “NOT IN MY NAME” ! Ce slogan, que l’on a vu apparaître en diverses occasions, a soudain disparu.

“Cette fois-ci, il s’agit d’Israël”, murmure-t-on. “C’est compliqué, c’est trop risqué, c’est trop clivant, Israël, le point aveugle”. Israël, l’aphrodisiaque du monde arabe, serait donc si difficile à soutenir dans son existence ? On convoque le conflit israélo-palestinien, on glose sur la colonisation et les territoires alors qu’en vérité il s’agit simplement de condamner sans appel la barbarie, la haine et la destruction programmée du peuple juif.

Il s’agit de prendre parti dans la guerre mondiale diffuse que mène l’islam pour imposer le règne d’Allah et l’éradication ou la soumission de l’altérité partout sur la planète. C’est d’elle que se réclament tous les islamistes, patients ou agissants, qui se réclament de tous les djihads, guerriers ou civils, que les horreurs du 7 octobre ont galvanisés : ici, encore un professeur exécuté, là ce sont des Suédois abattus, partout des propos et des actes antisémites quotidiens, le tout sous le cri d’”Allah Akbar !”.

Nous, issus de la culture musulmane, refusons que ses aspects les plus sanguinaires, obscurantistes et antisémites y enferment tous ceux qui en proviennent. Il y a, d’abord, à reconnaître la légitimité de tous ceux, de plus en plus nombreux, qui vont jusqu’à l’apostasie. Le massacre génocidaire du 7 octobre est une atteinte à notre humanité, notre silence nous condamne à en être complices. NOT IN MY NAME”.

Boualem Sansal, écrivain Fadila Maaroufi, anthropologue, fondatrice de l’observatoire des Fondamentalismes, Sonya Zadig, linguiste, psychanalyste, Houda Belkadi El Haloui, journaliste, Naïma Belalouz, citoyenne engagée, Faycal Jellil, fonctionnaire, Fadila Oulebsir-Agoyer, contrôleur de gestion et retraitée, David Duquesne, infirmier libéral et écrivain, Hassan Chalghoumi, imam de Drancy, président de la conférence des imams de France, Samia Dussart, recherche d’emploi, M. Chahrazed, enseignant-chercheur, Sandrine Ait Aider, artisan, Khadija Korchi, sociologue, Goudane Smaïn, chauffeur de direction, apostat du sunisme, David Vallat, chargé d’affaires dans l’industrie, François Fayçal Aït Douar, Myriam Ibn Arabi, chef d’établissement, Hicham Aït Idir, étudiant master Histoire, Rim Ben Yacoub, artiste, Saliha Yahia-Bey, fonctionnaire territorial (ATSEM), Assia Smail, militante laïque, Fadila Tatah, directrice artistique, Neb, apostat, Ratsul, apostat , Momo, apostat, Vivi, apostat. Sofia, Collectif Lieux Communs.

Avui,  ha aparegut publicat, significativament, també a Tibune Juive  la crida de tres dones de cultura musulmana ben conegudes a la vida pública francesa – Sonya Zadig, Fadila Maaroufi et Sabrina Medjbeur-  convidant a participar a una conferència titulada “Les crimes du Hamas, pas en mon nom“.

“Le 7 octobre 2023, nous avons, encore une fois, assisté à l’innommable, à l’inqualifiable retour du mal radical. Après le 11 septembre 2001, les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercasher, le Bataclan mais aussi la reprise en main de l’Afghanistan par les Talibans, la répression par les mollahs de leur propre peuple, après les Shebab somaliens, l’État Islamique en Syrie et en Irak et tant d’autres, c’est Israël qui a été frappé le 7 octobre, dès l’aurore par les meurtres sauvages du Hamas. Des enfants, des femmes, des vieillards massacrés, brûlés vifs, mutilés, violés ; des jeunes venant fêter la vie et le rêve d’un futur qu’ils voulaient lumineux ont été massacrés par le Hamas. Le Hamas : la branche armée des Frères musulmans qui s’infiltrent jusqu’ici en toute liberté.

Le 7 octobre 2023, les barbares de Harakat al Moukawama al islamiya (le Hamas) ont jeté l’effroi et l’obscurité en ce jour devant les yeux sidérés du monde. L’anonymat des cadavres israéliens, les visages écrabouillés, les organes mutilés, l’odeur fétide de la mort nous renvoient inéluctablement aux pires périodes de l’humanité.

Nous proposons aux gens de culture musulmane de briser le silence face à cette nouvelle offensive du totalitarisme musulman, nous attendons un ralliement massif sous le slogan : “NOT IN MY NAME”

Depuis le 7 octobre, les islamistes sèment la confusion : revendiquant fièrement les horreurs qu’ils ont commises, les filmant, les commentant tout en condamnant Israël dans le même temps. Certains parlementaires français ont été contaminés et influencés par cette diabolisation obsessionnelle d’Israël. Israël : cet aphrodisiaque du monde arabe, serait-t-il donc à ce point menacé dans sa légitimité et son droit à vivre, comme toute autre nation, parce qu’haïssable tel que présenté par le Hamas et ses ennemis islamistes ?

Pourtant le 7 octobre, les islamistes ont jeté le masque. Ils refusent toute liberté de conscience à ceux qu’ils considèrent comme des dhimmis : les Israéliens, les Juifs -qu’ils veulent convertir ou anéantir, mais aussi les Français -dont ils intimident et assassinent des professeurs- et les Chrétiens -qu’ils persécutent et assassinent au Moyen-Orient et en Afrique. Ils la refusent notamment aux personnes de culture musulmane, en criminalisant l’apostasie et tous ceux qui ne pensent pas comme eux.

Nous, issus de culture musulmane, refusons que ces aspects les plus sanguinaires, obscurantistes et antisémites y enferment tous ceux qui en proviennent. En signant cet appel, nous disons que ces crimes ne sont pas en notre nom et exigeons la légitimité de la liberté de conscience pour tous.”

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