Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

2 d'abril de 2010
4 comentaris

Contra l’anticatolicisme

Mai m’ha agradat la Setmana Santa, ni les processons, ni el dejuni de la carn que fèiem a casa quan era xiquet, ni l’ambient de dol oficial que hom respirava arreu.

De gran, mai he participat d’aquestes pràctiques, però defenso la llibertat d’exercir-les dels que lliurement les assumeixen. Per aqueix motiu, rebutjo les incitacions a actes que fan burla del cristianisme sota l’aparença de la laïcitat. Això és purament anticlericalisme tardà, únicament contra el cristianisme no pas contra les altres religions, tant o més opressives.

Post Scriptum, 30 de maig del 2017.

Les declaracions del bisbe de Solsona, Xavier Novell, vinculant l’homosexualitat masculina a la manca de figura paterna han generat les crítiques dels col·lectius que fan apologia gai, els quals mostren una intolerància absoluta i arbitrària (només contra l’església catòlica) envers les opinions divergents. El progressisme mediàtic políticament correcte immediatament ha bramat contra el bisbe nostrat alhora que s’absté de denunciar, per exemple, les conductes sexuals repressives que hom predica a la setantena llarga de centres salafistes que hi ha a Catalunya.

Post Scriptum, 31 de maig del 2017.

Comparteixo totalment el contingut de l’apunt “Confusions sexuals” publicat avui per l’amic Jordi Casadevall al seu bloc “Les aigües turbulentes” relatiu a les declaracions del bisbe de Solsona i les reaccions que ha generat.

Post Scriptum, 17 d’abril del 2019.

A Europa occidental, sobretot en els estats antany majoritàriament catòlics, com França, sovintegen cada cop més els actes de vandalisme contra centres de culte que són tractats com a casos aïllats quan representen un fenomen emergent tal i com denuncia Raymond Ibrahim en aqueix article publicat originàriament fa tres dies al Gatestone Institute:“European Churches: Vandalized, Defecated, and Torched Every Day” i traduït al francès per Jewish Forum, un digital que ressenya puntualment els actes de similars característiques contra cementiris i centres jueus. A Catalunya també se’n donen d’actes vandàlics contra esglésies com aqueix tiroteig d’imatges santes a una ermita del Priorat fa pocs dies.

Post Scriptum, 18 de desembre del 2019.

L’Ajuntament de Tàrrega ha retirat el pessebre per la pressió d’ERC i la CUP amb la impostura de defensar la laïcitat, quan fan ulls clucs davant l’islamisme que corca les comunitats musulmanes del país, com denunciava fa poc l’excriptora Najat El Hachmi.

Post Scriptum, 1 de juny del 2021.

Diumenge passat van tenir lloc unes agressions contra catòlics significativament greus a París: “Une procession en mémoire des martyrs catholiques de la Commune attaquée par des antifas“, segons publicà abans d’ahir Le Figaro. Aviat també a Catalunya ?

Post Scriptum, 8 de març del 2023.

Fa tres dies Le Figaro publicava aqueix article, “Départ des religieuses de Nantes .«Il s’agit bien d’une attaque en règle contre le catholicisme». Abans d’ahir una vintena de personalitat de la vida pública francesa hi publicaven aqueixa crida: “L’Union européenne doit accepter de voir en face la montée des actes antichrétiens!

L’actualité récente avec les religieuses contraintes de quitter leur quartier à Nantes en raison del’insécurité tout comme la lecture du dernier rapport parlementaire des députés Isabelle Florennes etLudovic Mendes sur les actes antireligieux et antichrétiens dans notre pays nous rappellent que la haine ne connaît pas de trêve.

Si la montée inquiétante de la violence contre les religions touche l’ensemble des croyants, le christianisme demeure la première cible des actes antireligieux en France comme en Europe,selon le ministère de l’Intérieur et l’OSCE.

L’évaluation précise de ces derniers, tant quantitative que qualitative, est certes complexe, mais il esten revanche une certitude: ce phénomène gagne en amplitude, en gravité et en visibilité.

Ainsi, ce début d’année assombri par la fusillade dans une église londonienne, les dégradations descalvaires, les actes de vandalisme et les tentatives d’incendie des églises à Champagne- au-Mont-d’Or et à Paris n’est, hélas, que le reflet d’une violence persistante.

Face à cette résurgence de la haine, qui demeure toutefois sans commune mesure avec les crimeset les persécutions commis ailleurs dans le monde, l’heure n’est plus aux demi-mesures et aux effets d’annonce convenus et répétitifs. Tous les actes antireligieux doivent être combattus avec la même force, car ils menacent non seulement l’ensemble des croyants, mais également lesprincipes fondateurs de notre civilisation, au premier rang desquels la liberté de conscience.

Endiguer ce fléau des violences antireligieuses qui ont quitté le terrain du droit légitime à la critique pour rejoindre celui des délits et des crimes implique une action coordonnée à l’échelle européenne. Dans la mise en œuvre de sa stratégie contre le racisme et les actes de haine, l’Union européenne a adopté la décision-cadre du Conseil du 28 novembre 2008 et, dans le prolongement, a créé des fonctions de coordinateurs en charge de la lutte contre l’antisémitisme et la haine antimusulmane.

Si un tel combat s’avère indispensable, ce que nul ne conteste, ne serait-il pas juste de l’étendre à la lutte contre ce qu’il faut bien appeler l’antichristianisme?

Pourquoi, dans un courrier du 11 novembre 2022 en réponse à une demande formulée à ce propospar l’association La France en partage, la Commission européenne a-t- elle explicitement confirmé son refus de désigner un coordinateur en charge de la lutte contre les actes antichrétiens?

Pourquoi refuse-t-elle ainsi d’ouvrir les yeux sur une réalité certes déplaisante, mais dont attestent les statistiques et l’expérience quotidienne de nombreux Français?

Que justifie ce “deux poids, deux mesures” dont on doit bien reconnaître qu’il constitue une discrimination à l’égard de la communauté chrétienne? L’Union européenne ne doit pas oublier que les valeurs communes qui la fondent sont l’égale protection des individus.

L’Europe serait-elle à ce point mal à l’aise avec la protection de l’identité héritée de son histoire qu’elle refuserait de voir en face la montée des actes antichrétiens?

Ce qui se joue ici, c’est l’égale garantie des libertés fondamentales de pensée et de croyance en Europe. Mais c’est aussi, dans l’indifférence coupable des pouvoirs publics, le maintien du lien avec ce qui a fondé la culture européenne elle-même, du monachisme des origines aux douze étoiles de son drapeau. Et, avec elle, la pérennité d’un élément essentiel de notre civilisation.

Si nous voulons vivre en harmonie, il faut lutter de façon égale contre toutes les idéologies de destruction. C’est pourquoi nous prions avec insistance la Commission européenne de reconsidérer sa réponse et de nommer un coordinateur en charge de la lutte contre les actes antichrétiens, visant les personnes et les biens.

La Commission doit faire ce pas pour confirmer son attachement à l’égale liberté de conscience pour tous. Nous ne pouvons plus nous payer de mots et nous contenter de répéter sans y croire que l’ensemble des croyants bénéficie de la même protection européenne.

Pour qu’une telle protection existe, elle doit être instituée. Si les instances européennes devaient persister dans leur refus de prendre en compte cette demande, il sera alors impératif de mobiliser l’ensemble des voies politiques et juridiques pour la faire aboutir.

Signataires:

Carine Chaix, avocate à la cour, présidente de l’association La France en partage

Alban du Rostu, directeur général du Fonds du bien commun

Jérôme Bascher, sénateur, vice-président du groupe France Saint-Siège au Sénat

Henri de Beauregard, avocat à la cour

Jérôme Besnard, juriste et essayiste

Olivier Bonassies, auteur, directeur de l’association Marie de Nazareth

Loris Chavanette, historien

Typhanie Degois, ancienne députée LREM

Denis Duverne, président de l’association Saint-Jean de Passy

Maxime Bonassies, responsable de l’association M de Marie

Michel Degoffe, professeur de droit public

Thomas Delenda, directeur de l’association Hozana

Jean- Michel Fauvergue, romancier, ancien député LREM

Julien Le Page, président de SOSCalvaires

Charles Prats, vice-président de l’Association professionnelle des magistrats

Gregor Puppinck, juriste, directeur du think-tank ECLJ

Jean-Bernard Prim, délégué général de l’Alliance Siméon

Thierry Rambaud, professeur de droit public, avocat à la cour

Frédéric Rouvillois, professeur de droit public, délégué général de la Fondation du Pont-Neuf

Joseph Macé-scaron, écrivain

Nicola Speranza, secrétaire général de la FAFCE

  1. Hi ha una cosa perversa en l’anticlericalisme d’esquerres: són anticlericals catòlics i cristians però són d’una submissió famaltissa a l’islam que els fa molta gràcia i creuen que és la sortida al fracàs del socialisme contra el capitalisme… pobres ignorants.

    Ho podeu veure en el tractament de la noticia dels musulmans que van provocar aldarulls a la mesquita de Córdoba, publicat a El País.

     

    http://www.elpais.com/articulo/sociedad/libertad/cargos/detenidos/altercado/mezquita/Cordoba/elpepusoc/20100402elpepusoc_7/Tes

    La frase final és realment una declaració de principis d’aquesta mena de cretins analfabets i igonrants del socialisme hispànic ( allò que ZP i altres idiotes anomenen “Alianza de civilizaciones”

    “..La mezquita de Córdoba fue convertida en catedral en el año 1236 y la
    Iglesia católica sólo permite rezar allí a su dios…”

  2. Totalment d’acord. No es tracta de criticar els anticlericals tal com fan ells amb els que d’alguna manera tenen en la seva religió un refugi i un modus vivendi de valors i béns espirituals. Però cal ser molt perseverant en posar-ho en evidència perquè fins que no es demostri el contrari, el cristianisme (i també les religions musulmana i jueva) són els forjadors de les nostres societats. Si les matem, quins valors ens queden i sota quina arrel sustentem el futur? D’altra banda, felicitats pel bloc. 

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