Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

26 de juny de 2018
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La Internacional BDS contra Israel

El moviment BDS contra Israel ha assolit una puixança mundial aplegant els diversos totalitarismes (neonazis, jihadistes, tardo-comunistes) que coincideixen en el propòsit de destruir no solament Israel, l’estat del poble jueu, sinó la nació jueva per si mateixa tot i que els refinats antisionistes occidentals s’esmercin a diferenciar-se de l’antisemitisme i la juedofòbia d’arrel racista i cristiana.

Però cal afegir als moviments totalitaris esmentats el progressisme europeu contemporani que promou el castic mundial a Israel al·legant que així defensa els drets dels palestins. El professor Manfred Gerstenfeld (reiteradament esmentat en aqueix bloc atesa el rigor argumental dels seus escrits) ha publicat un article, (que ha versionat en francès avui Jewish Forum), titulat: “Méga-antisémites de classe mondiale“, on analitza el caràcter multidimensional de l’antisemitisme contemporani:

Au cours des siècles passés, identifier les antisémites dominants dans le monde n’atait pas un problème. Si on considère l’antisémitisme religieux classique, l’Eglise catholique dominait largement ce type d’incitation à la haine. A travers les générations, les Juifs ont été accusés d’être responsables d’avoir tué le prétendu “fils de D.ieu”. C’était un mensonge -Il n’y a que les Romains, au cours de leur occupation de la Judée – qui pouvaient condamner quelqu’un à mort et ensuite procéder à son exécution[1].

De plus, tenir les gens pour responsables de ce que leurs ancêtres auraient fait – et dans ce cas, n’ont pas fait – est une des approches de la promotion de la haine, qui, lorsqu’on l’applique de façon systématique, empoisonne toute société. Plus tard, certains dirigeants protestants ont rejoint la meute des incitateurs antisémites et Martin Luther a été prédominant parmi eux[2] [3].

Sur cette infrastructure d’incitation chrétienne extrême contre les Juifs, un deuxième type de haine des Juifs s’est développé au cours du dix-neuvième siècle : l’antisémitisme ethnique lié au nationalisme. Dans ce domaine, l’Allemagne est sans rivale quand -avec l’aide de ses alliés européens – elle a perpétré la Shoah.

Au sein des sociétés idéologiquement fragmentées d’aujourd’hui, les sources de l’antisémitisme sont nombreuses et répandues. Au cœur de cette multitude, certains prédateurs et incidents antisémites se distinguent particulièrement, à cause de ce qu’ils font ou disent et de qui ils sont. Identifier ces incitateurs offre une perspective sur la gravité de leurs actes.

Les principaux domaines que recouvre ce problème comportent l’antisémitisme musulman, l’antisémitisme d’extrême-droite et d’extrême-gauche, ainsi que l’anti-israélisme (ou antisionisme).

Un discours prononcé par le Premier Ministre de Malaisie, Muhammed Mahathir, en 2003, s’illustre par sa haine des Juifs et par l’approbation large de ses propos. Il s’exprimait lors de la session inaugurale du dixième sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui se tenait à Putrajaya, en Malaisie.

Mahathir représentait les relations entre Musulmans et Juifs comme une confrontation frontale mondiale. Il déclarait : “1, 3 milliard de Musulmans ne peuvent pas être vaincus par quelques millions de Juifs”. A cette rencontre assistaient les dirigeants de 57 pays représentant presque la totalité du monde dominé par les Musulmans. Ils ont applaudi son discours[4].

Le méga-antisémitisme musulman est génocidaire. Les dirigeants d’Iran promeuvent ouvertement le génocide contre l’Etat Juif. Ils sont aussi responsables du plus vaste attentat terroriste contre les Juifs au cours de la période d’après la Seconde Guerre Mondiale dans les bâtiments de l’AMIA à Buenos Aires en 1994[5]. Le Hamas et le Hezbollah promeuvent également un antisémitisme à visée génocidaire[6] [7].

En outre, tous les meurtres de Juifs à caractère idéologique, au cours de ce siècle, en Europe, et dont on connaît les auteurs, ont tous été commis par des Musulmans. Rien n’est comparable à la haine extrême des Juifs et d’Israël, provenant de certaines parties du monde musulman. Il n’existe pas d’autres chefs d’Etat, d’extrême-droite ou d’extrême-gauche, qui fassent la promotion d’un antisémitisme à visée génocidaire ou appellent à une confrontation généralisée contre Israël et les Juifs, à travers le monde.

Bien qu’un antisémitisme d’extrême-droite très déplaisant fasse partie de cet environnement courant de la haine, aucune super-organisation ne dépasse les autres. Le mouvement grec Aube Dorée ne s’est jamais approché des arcanes du pouvoir, malgré la crise. Certains de ses leaders sont en prison et la Grèce n’est pas un pays qui dispose d’une influence majeure[8]. Le parti Jobbik, en Hongrie, tente de devenir plus modéré, dans le but d’attirer des électeurs supplémentaires situés plus au centre-droit[9] [10].

L’anti-israélisme est l’antisémitisme du troisième type. A l’extrême-gauche, on peut trouver énormément de gens qui voudraient voir disparaître Israël. Ceci n’est susceptible d’arriver qu’à travers un génocide.

Un important courant de pensée gauchiste croit que le monde est divisé en oppresseurs et en opprimés. Tous les oppresseurs sont supposés être Blancs, dont Israël et les Juifs. Ces gens ignorent intentionnellement la vérité pourtant très facile à constater, que la plupart des gens tués lors de conflits armés, au cours de ce siècle, sont des Musulmans tués par d’autres Musulmans. Ce groupe de gauchistes extrémistes et antisémites ne sont pas chefs d’Etat et n’ont pas beaucoup d’influence.

Dans les principaux courants de gauche, nous trouvons des incitateurs anti-israéliens extrémistes dans une grande diversité de partis socialistes. Actuellement, le pire exemple occidental reste le Parti Travailliste britannique dirigé par Jérémy Corbyn, qui est en mesure de pouvoir remporter les élections parlementaires. Le parti travailliste est, cependant, loin d’être dominé par les antisémites. En même temps, la majorité des membres du parti pratiquent le blanchiment de l’antisémitisme[11].

Les trois principaux dirigeants socialistes qui ont comparé Israël aux Nazis, sont morts : le Premier Ministre suédois, Olof Palme[12], le Ministre grec Andreas Papandreou[13]et le Président français, François Mitterrand[14].

Les médias sont une autre source majeure d’antisémitisme d’extrême-gauche qui focalise sa haine de façon prédominante sur Israël. L’un des pires antisémites européens était le lauréat allemand du Prix Nobel de littérature, Günther Grass. Cet écrivain gauchiste avait été dans sa jeunesse un membre de la Waffen SS[15]. En 2012, il a prétendu qu’Israël avait l’intention de commettre un génocide contre le peuple iranien avec un largage de bombes nucléaires[16]. Il aurait dû savoir que c’est l’inverse qui est vraie. Les dirigeants iraniens ont régulièrement menacé Israël d’éradication.

Grass n’est vraiment devenu un méga-antisémite que lorsque son poème gorgé de haine a obtenu une énorme publicité, de la part de six journaux des principaux courants, dotés de millions de lecteurs. C’était l’allemand Süddeutsche Zeitung,[18] l’italien La Repubblica,[19], le Britannique Guardian,[20], l’espagnol El Pais,[21], le danois Politiken,[22] et le Norvégien Aftenposten.[23]

Si un lauréat du prix Nobel avait toutes ses chances au concours des Méga-antisémites, l’auteur portugais José Saramago serait, lui aussi, l’un des meilleurs concurrents. Il avait comparé la ville palestinienne la plus florissante, Ramallah avec Auschwitz[17].

On peut aussi se poser des questions au sujet de l’antisémitisme chrétien contemporain? En 1965, le Vatican a publié son document Nostra Aetate, la déclaration sur les relations entre l’Eglise et les religions non-chrétiennes[24]. Ce texte a grandement contribué à réduire l’antisémitisme catholique.

Une haine antisémite substantielle, principalement orientée contre Israël, mais aussi parfois contre les Juifs, provient de certaines parties du monde protestant. Cependant, il est difficile de trouver des groupes chrétiens très importants tenant des positions extrémistes.

Le Conseil Mondial des Eglises incite à l’encontre d’Israël[25] [26]. Deux congrégations protestantes libérales américaines font la promotion de BDS. Le nombre de membres de ces deux organismes, l’Eglise presbytérienne[27] et l’Eglise Unifiée du Christ[28] est en plein déclin et on s’attend à ce que cet effondrement se poursuive.

On peut aussi mentionner plusieurs Eglises orientales comme promotrices de haine anti-Juive[29]. On ne doit pas oublier les organisations et personnalités juives anti-israéliennes[30]. Heureusement, leur influence est trop minime pour rejoindre la Ligue Un de l’antisémitisme.

Pour finir, il y a aussi ceux qui soutiennent indirectement les promoteurs palestiniens du génocide des Juifs. Parmi eux s’illustrent tout particulièrement les Nations-Unies et plusieurs de ses organisations associées[31].

Post Scriptum, 15 d’octubre del 2018.

La revista Globes, Israel’s Business Arena, va estimar en un article publicat el proppassat 9 d’aqueix mes que la campanya “BDS has zero impact on Israeli business”. Per altra banda sempre resulta il·lustratiu llegir Manfred Gerstenfeld que publicà el proppassat 12 d’octubre als Perspectives Paper del Begin Sadat Center, número 973, aqueix report titulat “Danish BDS supporting Bank Behind Vast money Laundering Scheme”, denunciant la hipocresia del Danske Bank, promotor del boicot a Israel per motius ètics i ara implicat en una gran operació de blanqueig de diner negre.

Post Scriptum, 14 de maig del 2019.

La inventiva israeliana per capgirar la malèfica campanya BDS contra Israel ha trobat un altre significat a aqueixes sigles aprofitant la imminent celebració del festival d’Eurovisió: Beautiful, Diverses, Sensational, com explica abans d’ahir el diari portaestandard de l’esquerra jueva Haaretz. Avui, Shay Attias publica un report als Perspectives Paper número 1.172 del BESA Center titulat: “The Barring of Eurovision from Jerusalem Is a Win for The BDS Movement”. Malgrat els boicots Madona i altres artistes desafien les amenaces i els míssils dels jihadistes de Gaza.

Post Scriptum, 8 d’agost del 2019.

El professor Hillel Frisch publica el proppassat 2 d’aqueix mes als Perspectives Papers número 1.243 del BESA Center aqueix report on detalla l’augment de l’audiència de les campanyes de boicot a Israel arreu del món occidental, anglosaxó preferentment: “Is the BDS Movement in the Rise ?”· Avui, Alex Joffe hi publica un estudi complementari titulat “The Social Geography of the BDS Movement“, als Perspectives Papers, número 1.249.

Post Scriptum, 15 d’octubre del 2019.

Alex Joffe complementa els seus estudis sobre el BDS amb un report publicat avui, als Perspectives Papers número 1.312 del BESA Center, titulat “BDS, Antisemitism, and Class”.

Post Scriptum, 1 de juny del 2022.

Els antisionistes miren d’equiparar la causa palestina i la del poble d’Ucraïna per demanar sancions internacionals contra Israel, com ahir Rony Brauman a Le Monde: « Face à Israël, l’invasion, la dépossession, l’annexion des territoires palestiniens ne conduisent pas à des sanctions. Si le combat des Ukrainiens bénéficie d’un large soutien international, celui offert aux Palestiniens luttant contre l’occupation est bien chiche, du moins sur le plan diplomatique, quand il n’est pas criminalisé, dénonce l’ex-président de Médecins sans frontières”.

Post Scriptum, 10 d’octubre del 2022.

L’atorgament dels premis Nobel, llevat els d’àmbit científic i econòmic, són missatges polítics triats segons la conjuntura: per exemple, l’any 2019 hom va lliurar el de la Pau a l’actual presidnet d’Etiòpia Abiy Ahmed, que mena sense escrúpols una guerra genocida contra diverses de les minories ètniques (els oromo, per exemple) que rebutgen l’integrisme d’estat que imposa el pode rcentral. Enguany, encertadament, l’han concedit als defensors dels drets humans a Rússia, Bielorússia i Ucraïna.

Pel que fa al de Literatura, l’han obsequait a una escriptora francesa, Annie Ernaux, referent del wokisme interseccional i “fervente militante anti-Israël”, segons detalla The Times of Israel. Arafat, va ser honorat l’any 1994 amb un guardó de la Pau, perquè no premiar -indirectament- el BDS ?

  1. Als membres de l’Església Adventista del Setè Dia ben sovint altres cristians ens titllen de “judeitzants” pel fet de mantenir el dissabte com a Dia del Senyor (4t Manament de la Llei, Èxode 20:8-11).
    Poques vegades, encara que alguna, he tingut d’explicar ls meus germans de fe que no van ser pas els jueus qui van penjar a la creu a Jesucrist.
    Atentament

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