24 d'octubre de 2006
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MARILYN

CONJUGAR UN COS

Un llibre en què la ficció, com sempre, eixampla això que alguns anomenen "realitat".
L’autor: Michel Schneider
El títol: Marilyn Dernières Seances
L’editor: Grasset-Fasquelle
Una mots de l’escriptor al lector:

AU LECTEUR


a rencontre de Roméo Greenschpoon, devenu Ralph Greenson et de Norma
Jeane Baker, alias Marilyn Monroe, ne pouvait avoir lieu qu’à
Hollywood.

Trente mois durant, de janvier 1960 au 4 août 1962, ils formèrent
le couple le plus improbable : la déesse du sexe et le psychanalyste
freudien. Elle lui avait donné comme mission de l’aider à jouer au
cinéma, de l’aider à se lever, de l’aider à aimer, de l’aider à ne pas
mourir. Il s’était donné comme mission de l’entourer d’amour, de
famille, de sens, comme un enfant en détresse. Il voulut être sa peau,
mais pour avoir été la dernière personne à l’avoir vue vivante et la
première à l’avoir trouvée morte, on l’accusa d’avoir eu sa peau.
Telle est l’histoire. Deux personnes qui ne devaient pas se rencontrer et qui ne purent se quitter.

Quelques personnages sortiront des coulisses du cinéma pour rejouer le
scénario fou de la psychanalyse à Hollywood. On croisera des metteurs
en scène : John Huston, Joseph Mankiewicz, Billy Wilder, George Cukor ;
des acteurs : Clark Gable, Yves Montand, Jean Harlow ; des
psychanalystes Anna Freud (qui sait que la fille de Freud fut un temps
la thérapeute de Marilyn ? ), Marianne Kris, Milton Wexler ; des
écrivains : Truman Capote, Vladimir Nabokov, Scott Fitzgerald.
Ce que Freud appelait l’autre scène se jouait là, dans et autour des
grands Studios. Un écran nommé désir. Dans le champ apparaîtront des
décors : Los Angeles en Technicolor, New York tout de noir et blanc.
Des objets perdus (un piano, des bandes magnétiques, des relevés
d’écoutes téléphoniques, des dossiers manuscrits archivés, des
seringues, des bobines non montées) se retrouveront sous les
projecteurs du plateau où la dernière séquence du film ne fut jamais
tournée. Des mots noirs et des souvenirs blancs s’entendront dans la
lumière adoucie d’un cabinet de psychanalyste où se redit la dernière
séance de Marilyn.

Je n’ai pas voulu écrire une enquête de plus sur la mort énigmatique de
la star. Juste un roman retraçant les mois qui l’ont précédée. Seule la
fiction donne accès au réel, et ce qu’on atteint à la fin d’un récit
comme à celle d’une vie n’est pas la vérité révélée des personnages,
mais une suite d’images brisées parcourue de reflets à contre sens. Car
la vraie énigme de ce livre est celle du conflit des mots et des
images. Au cinéma, en psychanalyse et en chacun de nous.
Mais j’aimerais que ce jeu de paroles secrètes et d’actes visibles ne
s’achève que sur un point d’interrogation, lorsque les personnages se
fondront dans l’incertain et que tremblera sur l’écran le message NO
SIGNAL. »

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