Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

26 de setembre de 2016
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Anotacions a l’article de Pierre Saba: “Nations Unies: personne n’y croit plus !”

Pierre Saba és un jurista jueu francès que manté un bloc personal d’opinió a The Times of Israel, publicà el proppassat 23 d’aqueix mes l’article que reprodueixo tot seguit arran de les intervencions hagudes a la darrera assemblea general de les Nacions Unides, referint-se especialment a la del mateix secretari general Ban Ki Moon a qui esmena aspectes substancials en relació a Israel.

Benyamin Netanyahu a la seva intervenció va ser molt crític amb el capteniment sempre esbiaixat contra Israel que emana d’aqueix organisme internacional, afirmant que en lloc de força moral les seves resolucions són sovint una farsa moral que esquiva els grans reptes de la convivència de la humanitat per obsedir-se prioritàriament a blasmar l’estat jueu.

Heus aquí les puntualitzacions jurídiques i polítiques de Pierre Saba:

A l’occasion de la 71e session des Nations Unies (NU) tenue à New York du 18 au 25 septembre 2016, le Secrétaire Général (SG) des Nations Unies (NU) Ban Ki Moon a tenu un discours devant l’Assemblée Générale (AG). En accordant un espace particulier au conflit israélo-palestinien, il a réitéré son amitié pour les deux parties en conflit. Il a regretté et identifié la longueur de ce conflit à la « colonisation » et à « l’occupation » des territoires palestiniens par Israël.

Cette partie importante du discours du SG des NU appelle quelques indications d’Histoire et de Droit.

1- Le conflit israélo-palestinien dispose d’une source sempiternellement omise dans les examens politiques et diplomatiques y relatifs. Cette cause unique est le rejet (1947) puis la violation (1948) par les Etats membres de la Ligue des Etats arabes de la résolution des NU portant numéro 181 (1947). Cette résolution porte sur la création d’un Etat hébreu, d’un Etat arabe et d’un «corpus separatus» pour Jérusalem, sur le territoire de la Palestine coloniale. Ce territoire colonial avait été placé sous mandat britannique (1920) par la Société des Nations à la suite de la dislocation de l’Empire ottoman (1918).

2- La présence civile et militaire israélienne dans des territoires palestiniens n’est pas le résultat d’expéditions coloniales. Elle est le résultat de guerres déclenchées et perdues par les Etats arabes contre Israël consécutivement à la violation de la résolution 181 précitée.

3- La présence civile et militaire israélienne dans les ex-territoires palestiniens ne se traduit pas par l’annexion territoriale, mais par une administration militaire régulée par les accords de paix entre l’Etat hébreu et l’Autorité palestinienne. C’est l’absence de négociations diplomatiques entre les parties qui conduit chacune d’entre elle à des initiatives individuelles et non concertées.

4- La carence de négociations diplomatiques entre Palestiniens et Israéliens n’interrompt nullement les coopérations techniques, financières, marchandes, militaires, de police et de renseignements civils et militaires, sans lesquelles l’existence de l’Autorité palestinienne ne tiendrait pas vingt-quatre heures. Il est à regretter pour le bien et la sécurité des deux Etats que cette coopération ne s’étende plus à la coopération diplomatique qui résoudrait bien des problèmes.

5- A supposer que la présence humaine et militaire israélienne nuise à la réalisation de la paix entre les deux parties, comment alors expliquer qu’elle a été organisée en son temps en accords de paix entre Ramallah et Jérusalem ?

6- Dans le cadre d’ accords de paix, la présence civile et militaire israélienne a été supprimée dans plusieurs territoires acquis à la suite de conflits déclenchés et perdus contre Israël. C’est ainsi que Gaza a été restitué aux Palestiniens, l’Arava aux Jordaniens, le Sinaï aux Egyptiens. Ces restitutions ont été effectuées par Israël en vertu d’un princeps de droit novateur et unique dans l’Histoire diplomatique de l’Humanité : l’échange de territoires acquis par un Etat à la suite de conflits déclenchés et perdus contre lui. Les NU ont-elles vu la France, vainqueur de l’Allemagne en 1945, restituer l’Alsace-Moselle annexée par le Reich allemand, puissance vaincue ? Ont-elles jamais qualifié cette restitution territoriale d’ »occupation » et le retour des Français alsaciens et mosellans déportés ou naturalisés allemands par la force de « colons » ?

7- Les NU s’honoreraient -c’est leur rôle général et celui particulier du secrétaire général- à rendre un hommage à ces restitutions et à la novation de Droit qu’elle constitue. Elles devraient reconnaître leur valeur d’exemple éthique à suivre dans les conflits identiques et supérieurs qui ravagent la planète. Elles encourageraient ainsi les deux parties à poursuivre la voie de la paix.

8- Les qualifications civiles («colonisation») et militaires («occupation») employées à l’égard de l’Etat d’Israël est unique, stigmatisante et contraire aux principes contenus dans la charte des NU. A titre d’exemple singulier et non exhaustif, la présence civile, administrative, militaire et policière exercée par la France sur l’île de Mayotte (ex-comorienne) devenue département et région française est considérée par les NU dans le silence politique et médiatique comme une annexion qu’elle ne reconnaît pas. Or, en ce cas comme en d’autres, les qualificatifs employés à l’égard de l’Etat hébreu n’existent pas, les débats inexistants ou périphériques. Ces cas sont généralement si inconnus du public et même de certains institutionnels qu’ils provoquent la surprise de la plupart des auditoires !

9- Le refus de l’existence de l’Etat hébreu a conduit un temps à son isolement et à la perte des territoires de ses ennemis. La reconnaissance de l’Etat hébreu a conduit à la signature de traités de paix et aux restitutions territoriales des Etats qui signaient ces accords de paix (Jordanie, Egypte et Autorité palestinienne).

10- La résolution du conflit israélo-palestinien ne dépend pas de prétentions infondées et inexistantes en Droit. Le régime des NU est fondé sur le Droit international public (DIP) et sur les principes organiques contenus en sa charte. Les NU sont un organisme de Droit au sein duquel le Droit et ses arrêts priment les décisions politiques de tous ordres. La plupart des décisions politiques de l’AG qui ne se conforment pas au Droit bénéficient de la lumière médiatique mais sont rejetées dans l’ombre juridique.

11- L’intérêt politique de l’AG pour le conflit israélo-palestinien est constante et permanente. Bénéficiant d’une majorité composée de l’adjonction d’Etats hostiles à l’existence de l’Etat d’ Israël et d’Etats «absents», elle favorise la longévité du conflit israélo-palestininen. La légitimité de tel intérêt estompe, occulte et condamne souvent à l’oubli la pertinence d’examens d’autres conflits d’intensité supérieure. Comment comprendre la tolérance institutionnelle des NU à l’égard d’un système politique automatique qui condamne, au mépris et en dépit de toutes les règles de DIP, l’Etat d’Israël dans des dossiers judiciairement vides ? Enfin, et pour parfaire le domaine de l’absurde diplomatique, en 2016, les NU ont procédé à 23 «condamnations». 20 à l’encontre d’Israël, 3 à l’encontre d’autres Etats ! Cette distorsion politique, à l’égard d’une démocratie parlementaire, dans des dossiers chargés politiquement et judiciairement vides, est un signe inquiétant et contraire aux dispositions légales des NU.

12- La mainmise de commissions-leviers (Droits de l’Homme, etc) par des dictatures ne respectant ad domo aucun des critères des droits humains constitue une infraction à l’éthique des NU telle que contenue dans sa charte.

La responsabilité morale et effective des Etats votants ou silencieux, celle des NU (AG, SG) est engagée. Les rares réserves qu’il leur arrive de formuler à l’égard de cette situation sont si discrètes qu’elles sont inaudibles. Ces attitudes ne respectent pas le code éthique des Etats ni des NU. Elles contribuent au maintien des conflits en cours, et précisément israélo-palestinien.

Personne, par conséquent, ne croit plus à la réalité de tel discours prononcé par le SG. Ni les puissances (post) pétrolières qui l’imposent à coup de financement des services des NU, ni les Etats qui la soutiennent pour le même genre de motivations, ni les organisations internationales en lesquelles Israël est de plus en plus présente (dernière en date, la représentation diplomatique de l’Etat hébreu à l’OTAN), ni les Etats africains qui, l’un après l’autre, renouent les relations diplomatiques avec Jérusalem etc.

Seule la primauté du DIP sur les politiques circonstanciées garantira entre Israël et la Palestine comme partout ailleurs dans le monde l’organisation générale de la paix. C’est le refus de telle hiérarchie des normes qui perpétue ad vitam aeternam des conflits qui ensanglantent les peuples, éprouvent les Nations, et contrevient à l’intégralité des principes sacrés contenus en la charte des NU. Aucune autorité n’est exempte d’examens à caractère irréel et suranné. Il est du devoir de chaque responsable d’alerter sur les contraventions à la description des faits aux fins du but suprême des NU : l’organisation générale de la paix entre les peuples.

Post Scriptum, 2 de desembre del 2016.

Confirmant les punyents reflexions de Pierre Saba sobre la pèrdua de credibilitat de l’ONU aqueixa setmana l’assemblea general d’aqueix organització ha commemorat la jornada internacional de solidaritat amb el poble palestí (instaurada l’any 1977 per les mateixes Nacions Unides que l’any 1947 van acordar la creació de dos estats sobre l’extinta Palestina britànica) amb un seguit de resolucions condemnatòries contra Israel enmig d’una follia israeliana encapçalada per president de torn  l’assemblea, Peter Thomson de les Illes Fidji, dirigint les sessions amb un mocador palestí al coll.

Post Scriptum, 23 de desembre del 2016.

La resposta de Benyamin Netanyahu davant la vergonyosa resolució del Consell de Seguretat de les Nacions Unides imposant a Israel l’aturada de les implantacions israelianes a Cisjordània, qualificant-les a més d’il·legals, ha estat anunciar que Israel no la respectarà en els termes en que està redactada.

Post Scriptum, 26 de setembre del 2018.

L’assemblea general anual de les Nacions Unides d’enguany és l’escenari un cop més de totes les hipocresies diplomàtiques possibles envers Israel esdevingut novament el centre dels debats: Erdogan, Rouhani amenacen Israel, Macron i els estats europeus el fan responsable de no claudicar davant les pretensions palestines. Ningú parla del règim genocida d’Al-Assad que després de set anys de guerra el seu manteniment al poder és la solució per estabilitzar la regió, tothom calla davant la repressió massiva de la dictadura comunits xinesa contra totes les minories ètniques i religioses presoneres dins les seves fronteres. La intervenció de Trump causa hilaritat més que respecte entre els assistents. Com va reiterar Pierre Saba en un article recent sobre aqueixa mateixa problemàtica: “ONU: instrumentalisation anti-israélienne“.

Post Scriptum, 25 de juny del 2019.

Pierre Saba publica avui un altre apunt al seu bloc del The Times of Israel assenyalant la parcialitat dels organismes internacionals -en aqueix cas l’OMS- envers Israel: “Responsabilité de l’OMS dans le maitien du conflit israélo-palestinien”.

Post Scriptum, 27 de desembre del 2019.

Pierre Saba publica a Tribune Juive el proppassat 24 d’aqueix mes un article analitzant la decisió del Tribunal Internacional de Justícia d’obrir un procés per crims contra la humanitat contra Israel: “Légèreté pénale de la procureure de la CPI”.

Post Scriptum, 21 de desembre del 2021.

Ahir, Infos-Israel.News publicava que, “L’ONU termine l’année avec de nouvelles condamnations contre Israël: 14 condamnations contre Israël, 4 contre le reste du monde en un an. Ce week-end, l’Assemblée générale de l’ONU a clôturé ses activités pour 2021, et cette année aussi, Israël a reçu une pluie de condamnations et de décisions négatives au-delà, et sans aucune proportion, par rapport aux autres pays. Les deux dernières condamnations ont été reçues vendredi avec l’aide de la majorité automatique à l’ONU contre Israël, et le gouvernement libanais a aidé pour cela.

Une deuxième résolution condamne Israël pour « l’exploitation des ressources naturelles des Palestiniens et du plateau du Golan ». Il convient de noter que le libellé ne mentionne pas les activités du Hamas pour financer la construction de tunnels terroristes au lieu de la reconstruction d’infrastructures détruites ; ou la pollution de l’environnement causée par la combustion de pneus palestiniens ; La destruction de la flore et de la faune au moyen de ballons d’allumage et de cerfs-volants ; Le refus d’exploiter les ressources en eau et de traiter les eaux usées, etc… Au total, cette année également, l’assemblée a pris part à 14 résolutions contre Israël et seulement pour les 194 autres pays du monde. Il s’agit de condamnations contre la Corée du Nord, l’Iran, le Myanmar et les activités russes dans la péninsule de Crimée. En revanche, un projet de condamnation du régime syrien, en raison des crimes qu’il a commis contre l’humanité, a été rejeté.

L’organisation de défense des droits humains UN Watch a vivement critiqué les Nations Unies. « Il est absurde qu’en 2021, sur environ 20 résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies qui visitent des pays, 14 d’entre elles – 70 % – se concentrent sur un seul pays : Israël. Ne vous y trompez pas : le but des condamnations déformées est de diaboliser l’État juif », a ajouté Neuer. Neuer blâme également l’establishment de l’ONU et pas seulement ses États membres, sur la ligne anti-israélienne. Sur des centaines de revendications d’autodétermination dans le monde, la Commission des Nations Unies en a choisi une – la revendication contre Israël – tout en omettant les engagements palestiniens de démanteler les infrastructures terroristes avant d’établir un État. « L’attaque disproportionnée de l’ONU contre l’État juif sape la crédibilité de ce qui est censé être un organisme international impartial. « Lorsque l’Assemblée générale succombe à la politisation et à la sélectivité en discriminant Israël, cela viole la promesse de la Charte des Nations Unies d’un traitement égal pour tous les peuples, grands et petits », a ajouté Neuer.

Post Scriptum, 24 de juny del 2022.

Pierre Saba va publicar abans d’ahir a Tribune Juive aqueix l’article “Le suicide de l’Onu”, on descriu que “Phagocytée par les dictatures, autocraties et autres théocraties, l’organisation internationale, loin de les bloquer, met à leurs dispositions l’ensemble de ses organes.”

Post Scriptum, 22 de maig del 2023.

Pierre Saba, ahir, a Tribune Juive: “Danse macabre à l’ONU“.

Post Scriptum, 21 de setembre del 2023.

Pierra Saba, avui a Tribune Juive comenta l’incident dels agents de seguretat de l’ ONU detenint momentàniament l’ambaixador d’Israe:  “Mobilisation israélienne solitaire et courageuse“.

Post Scriptum, 6 de gener del 2024.

Pierre Saba publica avui a Tribune Juive aqueix article punyent, “Aux donneurs de leçons…“, del qual val la pena extreure’n aqueixos paràgrafs:

“Inversion normative du Droit international public (DIP)

Non seulement l’Etat hébreu ne bénéficie pas du soutien qu’il est en droit (international public) d’attendre des organisations internationales, mais doit se défendre devant elles (Cour internationale de Justice) au nom d’un DIP inexistant, sur la base de faits inavérés  et par inversion de la norme de DIP!

Plus que les violations constantes du DIP et de la charte de l’ONU par ceux qui sont en charge de les appliquer, la conduite à la guerre des Etats et groupes d’Etats ennemis d’Israël pose un problème dont les conséquences dépassent Israël à la puissance manifestement inaltérable.

Selon le DIP (le vrai!) et la charte de l’ONU, les gouvernements des Etats ont l’obligation sacrée et impérieuse de conduire leurs peuples à la paix. Ils ont l’interdiction de les conduire à la guerre.

Les Etats qui appellent à la guerre, qui en agressent d’autres et conduisent des invasions sont des Etats voyous aux comportements contraires au DIP et à la charte de l’ONU.

Certains Etats incriminent Israël menacé, agressé et envahi! Ils ne leur portent ni secours ni soutien. Au nom de dispositions inexistantes de droit humanitaire, ils lui recommandent des réactions “modérées”,  “proportionnées”, alors que Jérusalem en applique les véritables dispositions comme aucun autre Etat en même situation et au péril de la vie des soldats.

Ces Etats félons devraient prendre connaissance des textes constitutifs de l’ONU qui prohibent le règlement des différends entre Etats par la guerre. Créé par l’ONU, l’Etat d’Israël est perpétuellement agressé depuis 1948!

Les leçons avariées, illégitimes et illégales en DIP qu’Israël reçoit de la part de responsables nationaux et internationaux révèlent leur incompétence, leur manque d’humanité, leur peur des violents et leur arrogance face à ceux que leur erreur d’analyse suppose en état de faiblesse (Israël)!

Au Liban aussi

S’agissant du Liban, les pratiques du Hezbollah sont identiques à celles du Hamas à Gaza (spoliations, extraditions, assassinats, oppression des populations, inféodation au régime des mollahs de Téhéran, terreur anti israélienne…)

Quant au “gouvernement” libanais, il expédie les affaires courantes de l’Etat sans légitimité populaire, en l’absence de chef d’Etat et d’aucun contrôle autre que celui du Hezbollah qui opprime et pille le peuple libanais en “aidant” les fidèles chiites qui lui obéissent.

L’alliance entre le “Cabinet” libanais et le Hezbollah permet la violation de la résolution de l’ONU qui prohibe toute milice à la frontière avec Israël .

Terrible précédent

Sans en comparer les éléments, le comportement inique, injuste et discriminatoire que l’alliance factuelle entre l’ONU des Etats occidentaux et d’autres sanguinaires imposent à Israël disposent d’un malheureux précédent.

Entre les deux dernières guerres mondiales, la Société des Nations (ancêtre piteux et analogue de l’ONU) se tut avec les Etats occidentaux devant les agressions et invasions subies par l’Éthiopie et autres perpétrées par les régimes nazis et fascistes … avant de disparaître dans la perversion juridique et le suicide diplomatique.

Loi du plus fort contre Droit du plus faible

La tradition de la lâcheté internationale est si prégnante dans l’ineffable “concert des nations” que rares sont les Etats qui, tels les USA, comprennent qu’Israël refuse le sort de son élimination. La récente humiliation diplomatique de l’Arménie, ni respectée ni défendue par quiconque dans la “communauté des nations” tend à perpétuer cette tradition… et rend encore plus incompréhensible la volonté israélienne de vivre dans la plénitude de ses droits!

Mais tout cela n’empêche nullement le président américain et son administration de tenter de soumettre les intérêts vitaux d’Israël à leur agenda électoral… comme si Jérusalem devait se saborder afin de garantir la réélection du président Biden!

Une diplomatie multinationale aux ordres d’Etats sanguinaires, des sociétés européennes infiltrées et tuméfiées par les djihadistes, une ONU qui ne cesse d’invoquer un prétendu droit international sans être jamais en mesure d’en préciser les points en raison de leur inexistence, un allié américain qui a au moins autant besoin d’Israël que la réciproque et qui ne parvient pas à le soumettre à son agenda électoral, tel est le tableau que doit affronter Jérusalem en sus de son combat à exister.

Deux exemples de paroxysme d’illégalité et d’injustice  internationales.

1-L’ONU soutient le Liban qui viole en symbiose avec le Hezbollah ses résolutions, dont celle qui impose le retrait des milices de la frontière avec Israël! C’est cette violation libanaise qui chasse la population israélienne des zones frontalières en toute impunité internationale.

C’est cette incroyable situation de terreur qu’Israël combat. C’est cette situation que feint d’ignorer  le président français en demandant à Jérusalem, en opposition à toutes les “lois internationales”, de ne pas procéder par escalade du conflit!

2-En échange de cinq otages détenus dans les geôles des mollahs de Téhéran, l’administration américaine a offert aux tyrans iraniens le déblocage entre septembre et octobre 2023 de fonds jusqu’alors gelés pour un montant de six milliards de dollars américains.

Ni la qualité d’allié indéfectible d’Israël, ni la solidarité à l’égard des victimes urbi et orbi de l’entité djihadiste, aucun argument autre, bien légitime, de la libération d’otages, n’aura pesé dans la décision américaine de renflouer la caisse criminelle de Téhéran.

Les USA savent pourtant l’origine iranienne des désordres, conflits, menaces et terreurs au Moyen-Orient. Pas un instant, l’éventualité de la chute ou de la déstabilisation du régime de Téhéran qui coûte si cher en vies humaines  en Iran et dans le monde n’aura été préférée au financement de sa barbarie.

Compte tenu des intentions et des circonstances, le dévoiement et l’invention de dispositions de DIP inexistantes, l’inversion de la norme de DIP via l’assignation de la victime israélienne  et l’omission des crimes du Hamas constituent un augure inquiétant pour la liberté des peuples et leurs droits à l’existence. 

C’est dire combien Israël est légitime à contrer l’absence juridique, la prévarication des “dirigeants mondiaux” et l’hostilité militaire et civile en réagissant avec la plus extrême fermeté afin de gagner le combat pour la survie et la vie de son peuple.”

 

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