Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

3 de juny de 2014
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Anotacions a l’article de Khaled Abu Toameh: “Le terrorisme a de l’avenir”

Ahir es va constituir el govern d’unitat de l’Autoritat Nacional Palestina entre Hamas i Fatah, setmanes després de la ruptura de les negociacions de pau amb Israel ja que l’actual dirigència palestina (com abans Arafat) no està disposada a reconèixer el dret d’existir a un estat jueu. El periodista català Sal Emergui en fa una crònica precisa ahir a El Mundo.

Per la seva part, el periodista àrab israelià Khaled Abu Toameh (Tulkarem, 1963) analitzava el proppassat 27 de maig a l’edició francesa del Jerusalem Post el significat d’aqueix acord interpalestí, alertant que en lloc de conduir a la pau portarà a l’augment del terrorisme contra Israel. Ahir mateix en vam tenir la prova d’aqueixa predicció quan un terrorista palestí fou abatut després de dispara contra una patrulla de les FDI prop d’Ariel. Fa quatre dies, la Policía de Fronteres israelina va aconseguir capturar amb vida un terrorista suicida a la cruïlla de Tapuah, a Cisjordània.

Els analistes de l’INSS Udi Dekel i Kobi Michael sostenen l’aposta del govern d’Obama de donar una oportunitat a aqueix govern d’unitat, segons van publicar el proppassat 29 de maig al digital israelià Aurora Digital. Una estratègia que no comparteix, lògicament, el govern israelià. D’aqueixa complexa conjuntura els mitjans catalans ni en parlen i si ho fan és exclusivament per culpar Israel per no cedir a les pretensions palestines i acceptar la falsa pau que propugna el president dels USA.

Heus aquí l’anàlisi de Khaled Abu Toameh:

“Le chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est occupé ces jours-ci à essayer de persuader l’Occident d’accepter sa récente réconciliation avec le Hamas. Le chef du Fatah cherche surtout à convaincre du bien-fondé de cet accord avec le mouvement islamiste, principalement parce que l’Autorité palestinienne est presque entièrement dépendante de l’aide financière américaine et européenne.

Se voulant rassurant, il a affirmé que ce gouvernement d’union n’affectera pas le processus de paix, qu’il reconnaîtra le droit d’Israël à exister et renoncera à la violence. Affirmations aussitôt vigoureusement démenties par les dirigeants du Hamas, qui affirment qu’ils ne renonceront pas à la lutte armée et que leur mouvement a l’intention de poursuivre « le jihad » contre Israël : « la réconciliation consistera effectivement à consolider la résistance… d’une Intifada à l’autre jusqu’à la libération de la Palestine », a ainsi déclaré Khaled Meshaal, le chef du bureau politique du Hamas. Quant à Musa Abu Marzouk, le vice-président du bureau politique du Hamas a affirmé que leur mouvement ne reconnaîtra jamais Israël. « Il s’agit d’une ligne rouge qui ne peut être franchie », a-t-il dit.

Khaled Meshaal et Mahmoud Zahar, ont tous deux clairement fait savoir que leur mouvement avait l’intention de poursuivre les actions de « résistance » contre Israël même après la formation du gouvernement d’union nationale, confirmant que l’organisation politique n’a aucune intention de changer son idéologie dans le sillage de cet accord.

Pas plus que le Hamas n’a l’intention de démanteler son aile militaire, Izaddin al-Kassam, ont-ils souligné. « Quel serait le fou capable d’aller dans les groupes de résistance pour leur demander de déposer leurs armes. Qui oserait le faire ? », a ainsi tonné Zahar. Avant de révéler que le Hamas envisage même de profiter de cet accord d’unité pour mener des attaques terroristes contre Israël à partir des territoires palestiniens.

Pire encore, une fois qu’ils y auront mis le pied, ils cibleront les Palestiniens qui « collaborent » avec Israël, a-t-il ajouté. « Qui a dit que ceux qui travaillent dans les forces de sécurité du Fatah en coordination avec Israël resteraient en poste indéfiniment ? », a-t-il également demandé. Un message d’avertissement adressé à Abbas, dont les forces de sécurité sont financées par les Occidentaux et qui a maintes fois promis de maintenir une coordination sécuritaire avec les Israéliens. « Nous croyons en ce qui a été mentionné dans le Coran : que la Palestine, toute la Palestine, sera libérée », a-t-il ajouté. « L’entité israélienne doit s’attendre à plus d’actions de la part du Hamas, maintenant que nos roquettes peuvent atteindre Tel-Aviv ».

La communauté internationale semble disposée à conclure que l’accord d’union avec le Hamas est une chance pour renforcer le processus de paix et parvenir à une solution à deux Etats comme le suggère Abbas. Elle reste sourde aux déclarations d’intention du Hamas convaincu que l’accord d’union avec le Fatah sera l’occasion pour lui d’étendre son pouvoir au-delà de la bande de Gaza, de prendre le contrôle de l’Autorité palestinienne et de la Cisjordanie afin de commettre d’autres attaques terroristes contre Israël à partir de ces territoires. Si l’administration américaine et l’UE voulaient aider cette organisation terroriste à atteindre ses objectifs et lui faciliter la tâche, ils ne s’y prendraient pas autrement.

Post Scriptum, 19 de juny del 2014.

Les previsions relatives a l’augment de l’activitat terrorista contra Israel un cop acordat el govern d’unitat palestí anunciades per Khaled Abu Toameh en aqueix article s’han vist confirmades immediatament amb el segrets de tres adolescents jueus per part d’Hamàs. Aqueixa organització islamista ha reaccionat a la resposta militar israeliana engegada per alliberar els segrestats cridant a una tercera intifada i la l’enderrocament de l’ANP com hom pot observar gràcies a aqueix report elaborat per l’observatori israelià MEMRI.

Post Scriptum, 7 d’octubre del 2016.

 El diari belga L’Echo publicà el proppassat 29 de setembre  una entrevista al periodista àrab-israelià Khaled Abu Toameh titulada “La seule solution est la séparation physique entre Israel et les Palestiniens”:

Quelle solution prônez-vous pour mettre fin au conflit israélo-palestinien?

Je soutiens la solution des deux États. Mais elle n’est pas praticable sur le terrain. La seule solution harmonieuse que je vois, c’est la séparation physique, le divorce, entre Israël et les Palestiniens. Les Israéliens ne doivent plus se mêler du problème palestinien, qu’ils se contentent de juste assurer leur propre sécurité. On verra après comment les choses évoluent. Tout ce que je souhaite, c’est la paix et une belle vie pour les Palestiniens et les Israéliens. Le problème, c’est que je ne vois pas d’État palestinien émerger aujourd’hui.

Voyez, par exemple, Gaza. Que peut-on faire avec Gaza? La ville est remplie d’islamistes radicaux, que ce soit le Hamas ou des soutiens de Daech. Même moi, comme musulman, je ne me sens pas bien à Gaza. Les Égyptiens sont allés à Gaza et ils n’en ont pas voulu. Yasser Arafat y est allé aussi pour installer son QG, puis il est parti. Les Israéliens y sont allés, et ne sont pas restés. La plupart des gens que je rencontre à Gaza veulent d’ailleurs s’en aller.

Pourquoi ne trouve-t-on aucune solution pour Gaza?

Les gens de Gaza sont très compliqués, fâchés, frustrés. Ils en ont assez, et je peux le comprendre. Ce qui fait que personne ne veut d’eux. Offrez Gaza à l’Egypte, elle n’en voudra pas. C’est triste, et il faut trouver une solution. Mais les Israéliens et les Égyptiens ont érigé une frontière qui isole la ville. Le comble, c’est que les gazaouites sont maltraités lorsqu’ils franchissent la frontière égyptienne.

La communauté internationale, elle aussi, a sa responsabilité, en laissant le Hamas (NDLR: mouvement islamiste actif à Gaza) participer aux élections, ce qui est une reconnaissance de cette organisation et empêche le renouvellement des dirigeants.

Pensez-vous que les Palestiniens veuillent arriver à cette paix?

Les Palestiniens sont divisés en deux. Il y a ceux qui ne veulent pas faire la paix avec Israël, comme le Hamas, car ils pensent que l’État ne peut exister, ils en veulent la fin à 100%. Ils veulent une terre où flotte le drapeau islamique. Et puis, de l’autre côté, il y a l’Autorité palestinienne, le Fatah (NDLR: mouvement de libération de la Palestine, fondé par Yasser Arafat) et tous les non-islamistes. Eux, ils veulent un retour aux frontières antérieures à 1967 et le retour des terres occupées à la Palestine.

Vous pensez que l’attitude du Hamas est ambiguë?

Oui. Le Hamas critique Israël la journée, mais la nuit il discute de sécurité avec les Israéliens. De l’aveu même des forces de sécurité israéliennes, ces critiques n’ont pas beaucoup d’importance tant qu’ils collaborent sur le terrain.

Par quoi la Palestine est-elle paralysée?

La guerre interne que se livrent le Hamas et le Fatah, avec pour conséquence l’existence de deux régimes politiques. C’est le meilleur moyen d’empêcher l’émergence d’un État palestinien. Si les palestiniens n’arrivent même pas à se mettre d’accord entre eux pour l’organisation d’élections municipales, comment pourraient-ils créer un État?

Qu’est-ce qui empêche l’organisation d’élections municipales?

Le gouvernement palestinien avait annoncé tôt cette année qu’il organiserait des élections municipales. Ils pensaient que le Hamas n’accepterait jamais, mais ce ne fut pas le cas. Mais les gens du Hamas ont surpris tout le monde en annonçant leur participation. Des tensions ont commencé à apparaître enter l’Autorité palestinienne et le Hamas. Par ailleurs, de nombreux candidats du Fatah ont souhaité se présenter de manière indépendante, ce qui est une menace pour l’organisation elle-même. Le Fatah, qui ne veut pas de ces élections, est allé devant la Cour suprême palestinienne à Ramallah, et les élections ont été reportées sine die. La Cour doit prendre une nouvelle décision le 3 octobre prochain.

Qu’en pensent les Palestiniens?

Une majorité de Palestiniens est déçue de cette décision. Les gens ne sont pas heureux de n’avoir que deux acteurs dans la région, le Hamas et le Fatah. C’est un problème très sérieux. Le Hamas n’est pas une organisation ouverte. La situation actuelle n’est pas bonne pour le processus de décision et la démocratie en Palestine. Il n’y a plus aucun renouvellement des leaders.

La question de la succession de Mahmoud Abbas n’entrave-t-elle pas le processus électoral?

Non. D’ailleurs, rien ne changera après la désignation de son remplaçant. Quand Mahmoud Abbas prendra sa retraite, ils se réuniront tous, Autorité palestinienne, Fatah, Hamas et ils choisiront l’un d’entre eux pour les diriger. Mais regardez l’âge des leaders de ces mouvements. Le plus jeune est âgé de 64 ans et le plus vieux de 96 ans. Où est le nouveau leadership? Les vieux dirigeants de l’Autorité palestinienne et du Fatah ont toujours le pouvoir, il n’y a aucun renouvellement. Il n’y a pas de vrai parlement en Palestine, pas d’élections libres. Quant à la situation de la presse, elle n’est pas meilleure. Si vous critiquez le chef ou une personne de haut rang, vous aurez des problèmes. Et ça, ce n’est pas ce que veulent les Palestiniens. Ces gens sont très éduqués et ils savent ce qu’est une démocratie.

Avez-vous rencontré des problèmes dans votre travail de journaliste?

Quand je me rends à Ramallah, je dois faire attention à ne pas m’exprimer n’importe comment. Les gens de l’Autorité palestinienne sont très susceptibles. Ils me disent que ce que je dis est juste, mais que je dois me taire. Ils sont très sensibles lorsqu’on parle de corruption. Un journaliste palestinien doit être loyal à son gouvernement.

Vous vous sentez déloyal à l’égard de la Palestine?

Pourquoi serais-je déloyal? Parce que je critique l’Autorité palestinienne ou le Hamas? Je suis le plus pro-palestinien qui soit.

Comment évoluent les relations entre juifs et arabes en Israël?

Je me sens bien en Israël, je me sens bien en Palestine, à Ramallah ou à Gaza. Mais ces vingt dernières années, j’ai assisté à une détérioration des relations entre juifs et arabes. Le gouvernement israélien doit relever ce défi, sinon, la troisième intifada aura lieu dans une des grandes villes israéliennes. Je suis très inquiet. Surtout de la situation des Bédouins dans le Neguev. C’est là que ça pourrait exploser. Si vous considérez les citoyens arabes comme des ennemis, un jour ils deviendront un ennemi.

Quelles en sont les causes?

Le public juif a changé. Les jeunes juifs ne font plus la différence entre un arabe israélien et un terroriste qui viendrait de Gaza. Les arabes israéliens sont également mal défendus par les députés qui les représentent à la Knesset.

Que réclamez-vous comme arabe israélien?

Le gouvernement israélien doit faire un effort dans trois domaines: l’emploi, les infrastructures et les allocations des fonds publics. Les choses bougent, mais pas assez. Israël doit lancer un plan Marshall pour les Arabes israéliens.

Post Scriptum, 20 d’abril del 2022.

Khaled Abu Toameh publicà ahir al Gatestone Institute aqueixa reflexió: Pourquoi les Palestiniens se Réjouissent-ils des Meurtres de Juifs ?

Post Scriptum, 3 de juny del 2023.

Khaled Abu Toameh, escrigué el 15 de juliol de l’any passat al Gatestone Intitute:  “La “Solution à Deux États” pour Détruire Israël”.

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