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28 de maig de 2009
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Barcelone crée un empire

Le FC Barcelone est allé au bout de ses idées pour remporter la Ligue des champions aux dépens de Manchester United (2-0), la troisième de son histoire. Pep Guardiola, pour sa première année sur le banc, aura mené son équipe à un triplé Liga – Copa – C1 historique. Les enfants feront de beaux rêves.

INIESTA a éclaboussé le match de sa classe, du début à la fin, où il a reçu une standing ovation. MESSI a mis du temps à démarrer mais sut être dangereux puis décisif. PIQUE et BUSQUETS ont assumé avec maturité. A Manchester, PARK et ROONEY ont été trop seuls. GIGGS n’a pas existé avant la 50e minute. HENRY gagne sa première C1 mais peut regretter deux frappes trop molles.

On le disait si fort. La meilleure équipe du monde, la plus complète, et terriblement affamée. Mais Manchester United, comme tant d’autres cette saison, est tombé sur meilleur que lui, mercredi en finale de la Ligue des champions, avec cet incroyable FC Barcelone de Pep Guardiola. Champion d’Espagne, vainqueur de la Copa del Rey, il a dominé et remporté le match de l’année en allant au bout de ses idées, en imposant sa maîtrise collective, comme à peu près face à tous les autres cette saison. Un but par mi-temps, Eto’o (10e) et Messi (70e) ont fait entrer cette nouvelle Dream Team dans la légende. Celles des plus belles équipes à voir jouer. Et celles qui gagnent. Le triplé historique qu’il vient de remporter succède à ceux du Celtic (1967), de l’Ajax (1972), du PSV Eindhoven (1988) et de Manchester (1999). Ce MU qu’on disait si maître de ses atouts, dix ans après, a sombré dans une nervosité grossière en fin de match. Le jaune récolté par Scholes pour sa charge sur Busquets valait un rouge (79e). Cristiano Ronaldo, vexé de ne pouvoir faire le show, a fini par disjoncter.

Le grand tort de Manchester United aura été d’être trop souverain dans les dix premières minutes. Privant le Barça de ballons, frappant au but, maître des duels et de l’espace, l’équipe de Ferguson fut frappée d’incompréhension sur la première pénétration du Barça, ponctuée par le but d’Eto’o. S’était-il grisé ? Tout ce qu’elle dégagea ensuite n’eut plus rien à voir : de la fébrilité entre Vidic, Ferdinand et Carrick. Pas d’impact au milieu et une tendance à jouer long qui traduisait déjà une forme d’impuissance. Bien sûr, Manchester avait plus de saignant dans les duels sur les phases offensives. Mais les duels, Barcelone les esquivait le plus souvent grâce à ces séquences de conservation qui sont sa marque de fabrique, et qui se répétèrent, pas forcément très vite d’ailleurs, tout au long de la rencontre.

Barcelone enfin réaliste face aux Anglais

Barcelone, en marquant si vite, a trouvé exactement ce qui lui manque généralement contre les équipes anglaises : du réalisme. A la pause, Manchester avait frappé deux fois plus au but que le Barça… Les clefs du match seraient la possession, la concentration et la réussite, avait dit Ferguson la veille. Barcelone a eu les trois, en plus d’un talent supérieur sur les actions chaudes. L’Ecossais avait peut-être lu le programme du match. Il passait en revue quelques victoires purement tactiques obtenues en finale. Ferguson a tenté le 4-4-2 au départ, le 4-1-4-1 après la pause, en interchangeant les postes, en transformant des attaquants en milieux (Tevez, Rooney). Son équipe s’y est perdu. Barcelone a gagné son soixante-et-unième match de l’année en 4-3-3. En étant lui-même. Brillant comme un soleil. – Cédric ROUQUETTE (à Rome)

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