Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

14 d'octubre de 2022
1 comentari

Un pensament a la memòria d’Ahmad Abu Murkhiyeh

El proppassat 7 d’aqueix mes llegia a The Times of Israel aqueixa informació: “Un homosexuel palestinien, réfugié en Israël, décapité à Hébron. Cap mitjà occidental, ni evidentment català, s’ha fet ressò del cas, ni tampoc la comunitat LGBTI tan addicta -i ben acollida- als mitjans on impera la doctrina wok i hom practica la cancel cultura. Evidentment, els antisionistes nostrats de tournée a “Palestina” acompanyant el BDS tampoc han badat boca, mentiders i covards com són, no poden admetre que els gais palestins s’han de refugiar a Isrseal per escapar a la mort i no tenir la mateixa fi que el dissortat Ahmad, decapitat, exhibit a la xarxes socials palestines, i negligit pels “solidaris” amb la causa palestina:

“Un Palestinien gay qui avait trouvé asile en Israël a été décapité mercredi dans la ville de Hébron, en Cisjordanie. Le suspect, interpellé par la police de l’Autorité palestinienne (AP) à proximité de la scène de crime peu de temps après les faits, a filmé et diffusé son acte sur les réseaux sociaux. La victime est Ahmad Abu Murkhiyeh. Il avait 25 ans.

Selon des informations de Ynet et de la Douzième chaîne, il vivait en Israël depuis deux ans comme demandeur d’asile : les autorités avaient convenu que sa vie serait menacée s’il retournait en territoire palestinien. Pour l’heure, on ignore encore pourquoi et comment le jeune homme s’est retrouvé à Hébron. Des amis d’Abu Murkhiyeh en Israël pensent, sans pouvoir le prouver, qu’il a été enlevé en Cisjordanie.

Rita Petrenko, fondatrice d’Al-Bayt Al-Mukhtalif, organisation à but non lucratif pour la reconnaissance de la communauté LGBT arabe, explique avoir aidé Abu Murkhiyeh pour son dossier de demande d’asile au Canada. Le jeune homme, qu’elle décrit comme « travailleur et intelligent », participait activement à des groupes de discussion LGBT. Elle dit regretter qu’il n’ait pu rejoindre le Canada à temps pour sauver sa vie.

Ni les sources israéliennes, ni la police de l’AP ni la famille d’Abu Murkhiyeh ne sont en mesure de dire si la victime et son meurtrier se connaissaient. L’enquête de police de l’AP est en cours et le suspect est actuellement interrogé. Le porte-parole de la police de l’AP, Luay Arziqat, qui décrit la décapitation comme un « nouveau type de crime en Palestine », a demandé aux internautes de s’abstenir de faire circuler cette vidéo morbide.

Dans une interview accordée à la station de radio palestinienne Karama, un membre plus âgé de la famille de la victime, également nommé Ahmad Abu Murkhiyeh, affirme que le jeune homme résidait en fait en Jordanie, lieu de naissance de son père, et se rendait souvent à Hébron pour travailler et voir sa famille. Ce récit, qui contredit la plupart des sources israéliennes, reflète sans doute les réticences de ses proches à reconnaître la vie que la victime menait en Israël. L’homosexualité reste un sujet largement tabou dans la société palestinienne.

Petrenko assure qu’à sa connaissance, Abu Murkhiyeh n’était jamais retourné en Cisjordanie depuis qu’on lui avait accordé l’asile, craignant des représailles familiales. Elle ajoute avoir des preuves tangibles de ses séjours dans divers refuges LGBT en Israël. La victime n’avait informé personne de son entourage d’un projet de déplacement en Cisjordanie.

Les Palestiniens se disent horrifiés par la violence des faits, relatés sans aucune précision sur l’orientation sexuelle ou l’asile accordé par Israël à Abu Murkhiyeh. Le présentateur de la station de radio Karama s’est fait l’écho de l’indignation de la population en affirmant que la décapitation « avait franchi les limites acceptables par notre société, que ce soit en termes de morale, de coutumes ou d’humanité ». Le fait de filmer des faits d’une telle brutalité pour les diffuser sur les réseaux sociaux a profondément choqué les esprits. S’exprimant au nom de la police, Arziqat a déclaré que le fait de filmer et diffuser ces images constituait « l’aspect le plus dangereux » d’un crime qu’il considère comme le pire qu’il ait eu à traiter.

Quelque 90 Palestiniens qui se disent membres de la communauté LGBT bénéficient actuellement de l’asile en Israël, après avoir subi des discriminations et, dans des cas extrêmes, des violences au sein de leur communauté d’origine. Jusqu’en juillet dernier, la loi leur permettait de résider en Israël mais pas d’y travailler. Petrenko a précisé que depuis le changement législatif, Abu Murkhiyeh était à la recherche d’un emploi stable et déclaré, mais qu’il n’avait réussi à trouver que des petits jobs mal payés et non déclarés dans des restaurants de Sarona, à Tel Aviv.”

Post Scriptum, 23 d’octubre del 2022.

Abans d’ahir, The Times of Israel publica una notícia que no sortirà pas als mitjans nostrats: “Plus de 200 personnalités contre le boycott du festival israélien du film LGBTQ. Parmi les signataires figurent les acteurs Neil Patrick Harris, Mayim Bialik, Mila Kunis, Helen Mirren et Zach Quinto, ainsi que les musiciens Sia et Gene Simmons”. Dissortadament, cap dels signants pro-BDS alça la veu en favor dels homosexuals palestins i callen que han de trobar refugi a Israel. Avui, al Jerusalem Post, Hen Mazzig hi publica aqueixa punyent reflexió. “Beheading of gay Palestinian desecrates sacred city Hebron. The storied city of Hebron was desecrated by an unspeakable act of butchery—the brutal public beheading, filmed live, of an innocent Palestinian gay man.”

Post Scriptum, 2 de novembre del 2022.

Avui, JForum publica aqueix relat impossible de trobar als mitjans nostrats: “Les homosexuels palestiniens obligés de se cacher en Israël.

D’abord, Rita Petrenko a cru qu’il s’agissait d’une fake news comme « il y en a tant sur les réseaux sociaux ». Puis, elle s’est rendue à l’évidence. Le corps d’Ahmed Abou Murkhiyeh, un jeune homosexuel palestinien réfugié en Israël, avait bien été retrouvé en Cisjordanie dans une rue de Hébron, décapité. Depuis ce jour d’avril 2021 où il avait pris contact avec elle pour la première fois, Rita Petrenko n’avait jamais perdu sa trace, le suivant de refuge en refuge, l’accompagnant dans le dédale de l’administration afin de l’aider à obtenir un statut légal en Israël. « Le matin du 5 octobre, il était à Tel-Aviv pour apporter ses affaires dans un nouveau foyer », raconte-t-elle. Le soir même, à 70 kilomètres de là, mais dans un autre univers, la police palestinienne découvrait son cadavre.

Post Scriptum, 18 de desembre del 2022.

Jean Degret publica avui a Causeur aqueix reportatge: En Palestine aussi on traque les personnes homosexuelles, mais chut ! En Palestine, on traque, on moleste, on viole, on assassine les personnes homosexuelles. Beaucoup de gays et lesbiennes palestiniens trouvent refuge en Israël. Une réalité ignorée par de nombreuses personnes LGBT pro-palestiniennes en Occident.

Post Scriptum, 29 de juny del 2024.

Abans d’ahir  a Vilaweb ja preparaven l’ambient per a la impostura de la manifestació de Bareclona, no saben que els gais palestins perseguits troben refugi a Israel: “La manifestació de l’Orgull de Barcelona cedirà protagonisme a la comunitat palestina”. TV3 rematava la farsa divulgant la brama antisemita del “pinkwashing” per tal de desacreditar Israel, l’únic estat del Pròxim Orient on la comunitat LGBTI es pot expressar en llibertat. De la repressió al món islàmic, ni una paraula.

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