Abans d’ahir Le Figaro publicava aqueixa informació segons la qual una cambrera musulmana havia estat bufetejada per un islamista a Niça pel sol fet de servir alcohol als clients. A partir d’aqueix incident, aparentment menor, l’escriptora Géraldine Smith (autora del treball de camp, “Rue Jean-Pierre Timbaud: Une vie de famille entre bobos et barbus”, Stock, 2016), és entrevistada tot analitzant com la minoria islamista imposa progressivament el seu ordre moral a la vida social francesa.
Une serveuse a été giflée à Nice parce qu’elle servait de l’alcool durant le ramadan. Dans votre ouvrage sur la Rue Jean-Pierre Timbaud (Stock) vous racontiez des petits événements qui témoignaient de l’installation d’une loi religieuse dans votre quartier. Comment s’exprimaient-ils?
Géraldine SMITH. – J’ai chroniqué, dans le microcosme qu’est la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris, la pression montante exercée par une minorité de musulmans radicaux dans la vie quotidienne. Un ordre moral inspiré par l’Islam a été imposé chaque jour un peu plus. Dans l’immédiat, ce n’était jamais rien de bien dramatique mais, dans le cumul, l’atmosphère a totalement changé. Par exemple pour les femmes, du fait des regards lourds portés sur toute tenue jugée «indécente», à commencer par des bras nus. Pour les jeunes, c’était des sollicitations à répétition pour aller à la mosquée, pour rejoindre des groupes militants, pour faire du prosélytisme. Puis, un jour, le boulanger s’est mis à servir les hommes en premier… A l’école, les classes vertes ont été annulées parce que trop de parents musulmans refusaient de laisser leurs petites filles partir avec les garçons. Les principales victimes de ces changements étaient les plus vulnérables du quartier, ceux qui n’avaient pas les moyens de partir avec leurs enfants en vacances ou, encore, les commerçants musulmans trop «mous» aux yeux des intégristes. Dans mon livre, je raconte l’histoire d’un pizzaiolo tunisien qui a grandi dans la rue mais qui a fini par déménager pour ne plus être harcelé par des islamistes qui exigeaient qu’il ferme boutique aux heures de prière, que sa femme se voile et qu’il ne vende que du «Coca arabe». Avec chaque départ, un endroit modeste mais convivial où des riverains de toutes origines s’étaient fréquentés sans barrières insurmontables, ressemblait un peu plus à un fief, au bastion d’un seul groupe qui faisait régner sa loi fondamentale non écrite mais bien réelle.
Allò que passa a França es dóna també en estat latent a Catalunya, per això cal observar els esdeveniments a l’hexàgon per prevenir la seva reproducció al nostre país. Una prioritat urgent és afavorir el discurs dels imams, (com el de Drancy, Hassen Calghoumi), que promouen sincerament la coexistència interconfesionals i la laïcitat com terreny comú en la vida social. I sobretot, no transigir davant la discriminació de la dona i afavorir els col·lectius que defensen la llibertat i la igualtat, com “Femmes sans voile“.
Post Scriptum, 14 de març del 2024.
Pescat del facebook de Jaume Bertran: “Catalunya, paradís de l’esquerra woke. Per què? Perquè aquestes idees esbojarrades són les del actual govern. ERC, el partit del President Pere Aragonès, va fer giragonses per tal d’evitar mencionar el Nadal en les seves felicitacions nadalenques a la ciutadania. Els republicans van fer servir comodins com “Bones Festes” o “Bon Solstici d’hivern” quan, en realitat, el Nadal forma part del llegat cultural i religiós de la majoria de la població catalana. Hom podria pensar que ho han fet per laïcisme però vet aquí que ERC perd el cul per felicitar el Ramadà a les comunitats islàmiques del nostre país… Per tant, no és laïcisme, és ideologia woke pura i dura. S’apropa la festivitat de Purim, felicitarà ERC a les comunitats jueves catalanes?”
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