Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

19 d'octubre de 2022
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Amb les dones iranianes, la vida i la llibertat

Així, en anglès, ” Women, live, freedom” (per fer-ho arribar arreu del món i especialment a Occident), el poble iranià es revolta contra la dictadura islamista fent costat a les dones que es lleven el vel. Dissortadament, el seu clam no és escoltat com caldria, llevat dels actes simbòlics de parlamentàries de diferents estats que es tallen els cabells en seu institucional. Però, no hi ha resposta política, car els estats europeus encara esperen signar un acord de no accés a l’arma atòmic amb la República Islàmica d’Iran.  Aparentant ignorar que és al si de les dictadures,  com la teocràcia iraniana,  on es juga veritablement la llibertat de les persones i els pobles d’arreu del món. És indignant la manca de solidaritat des de Catalunya envers aqueixes dones valentes mentre que el feminisme nostrat legitima el vel islàmic. Excepcionalment, Núria Cadenes entre d’altres, alcen la veu en defensa de la feminitat, la vida i la llibertat.  Però la ideologia dominant és el wokisme filo-islamista i i el menysteniment del lliure arbitri propi d’Occident.

Avui, a Le Figaro, Antoine Basbous, director de l’Observatoire des pays arabes, és del parer que «La “révolte des voiles” en Iran est, malheureusement, loin d’être gagnée».

La «révolte des voiles», consécutive à la mort dans un commissariat de la police des mœurs de Mahsa Amini, entame sa cinquième semaine sans s’étioler. Elle n’est que le dernier affluant du torrent de colère qu’exprime toute une génération d’Iraniens née sous le régime des sanctions et saoulée par les slogans creux de la Révolution islamique. Si les précédentes contestations avaient avorté sous l’effet d’une féroce répression, ce dernier épisode a la particularité de couvrir tout le pays et d’embrasser toutes les catégories sociales. Il s’est désormais étendu aux universités, aux bazars et frappe aux portes de la très sensible industrie pétrolière, secteurs qui avaient fait basculer le règne du Chah. Au stade actuel toutefois, il serait illusoire de penser que la partie est gagnée : comme son satellite syrien, le régime dispose de moyens colossaux et d’une détermination sans faille pour réprimer. Il y va de la survie de ses dirigeants qui tiennent à leurs indéniables privilèges.

Avec le tchador, imposé jusque dans les communautés chiites satellisées à l’étranger, c’est pourtant un marqueur identitaire fort de la République islamique qui est ciblé. Pour se maintenir et compenser sa perte de légitimité, le régime a activé trois vecteurs. Tout d’abord, la répression à huis clos, en coupant Internet et les réseaux sociaux pour que la contestation ne fasse pas tache d’huile et ne soit pas exploitée à l’étranger – c’est l’application de la doctrine Soleimani, le commandant de la force al-Qods éliminé par un drone américain en 2020. Ensuite, la diversion en dénonçant l’éternel «complot» des opposants à la solde des Américains et des sionistes, en désignant le Kurdistan irakien, régulièrement ciblé par des missiles balistiques et des drones, comme leur base arrière. Enfin, le desserrement des sanctions qui nécessite un nouvel accord à Vienne, qui sera un cadeau du ciel. Pour accélérer ce processus et donner des gages aux Américains, Téhéran vient de libérer deux américano-iraniens en permettant au père de quitter l’Iran pour se faire soigner et à son fils, Siamac Namazi, de bénéficier d’une liberté provisoire… avant de le réincarcérer en raison, sans doute, d’un différend intervenu au sujet de rapatriement de fonds iraniens bloqués par les sanctions américaines en Asie. Autres coïncidences troublantes : le dénouement de la crise gouvernementale en Irak, après un an de vide politique dans un pays satellisé par Téhéran, et le feu vert donné par le Hezbollah à un accord maritime avec Israël, en violation de sa propre idéologie et de sa doctrine relative à «l’entité sioniste» !

Ces trois indicateurs sont-ils le prélude à un accord prévisible entre Téhéran et Washington au lendemain des élections américaines de mi-mandat ? L’entêtement des monarchies du Golfe à réduire les quotas de production de l’OPEP pour maintenir les prix, soutenant du même coup l’effort de guerre de Poutine, a-t-il enragé Washington au point de lui faire vouloir substituer le pétrole perse au pétrole arabe ?

L’administration Biden n’ignore pas que le pari d’Obama de normaliser avec Téhéran pour le décrisper et l’inciter à améliorer les conditions de vie des Iraniens a complètement échoué : les milliards versés après la signature de l’accord nucléaire en 2015 ont servi à renforcer les capacités balistiques des Gardiens de la révolution, ainsi que le financement de leurs milices régionales. Le régime messianique ne changera pas d’ADN. Mais la volonté du Guide Ali Khamenei, vieillissant (83 ans) et malade, d’imposer son fils Mojtaba comme successeur en dépit de son manque de légitimité politique et religieuse – il a été bombardé ayatollah en août – ainsi que la disparition du général Soleimani privent l’Iran d’une figure qui transcende les factions et apporte une réponse adaptée à la révolte en cours.

Pour l’heure, le régime n’a pas enregistré de défections, ni montré de signes de divisions internes, conditions indispensables pour le faire vaciller – une intervention extérieure n’étant ni envisagée ni même envisageable, que ce soit par les États-Unis ou par Israël. Son talon d’Achille réside dans l’usure, voire la faillite, de son modèle politique, économique et social à l’intérieur et dans son rejet dans les pays du «croissant chiite» (Irak, Syrie, Liban, Gaza, Yémen), où la pauvreté le dispute à l’insécurité, au désespoir et à l’exode.

En Irak, la majorité chiite a voté contre Téhéran aux élections d’octobre 2021. En réaction, ce dernier a bloqué et paralysé le système pendant un an jusqu’à ce qu’il reprenne le dessus. Il en va de même pour le Liban. L’alliance pro-iranienne a perdu la majorité parlementaire en 2022 mais le Hezbollah verrouille militairement le pays, ses frontières et contrôle ses dirigeants. Ces deux cas montrent combien les acquis restent vulnérables et réversibles. D’où la subite souplesse d’un régime mollarchique acculé.

Il n’a toutefois rien cédé sur l’essentiel. Depuis 2018 et le retrait de Donald Trump de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, Téhéran s’est retrouvée déliée de ses obligations et a accru son stock d’uranium, rapproché du taux d’enrichissement nécessaire à une bombe nucléaire. Sa persévérance aura payé : malgré les sanctions, le vol des archives nucléaires par Israël en 2018, les sabotages de ses infrastructures stratégiques et l’assassinat d’officiers supérieurs et d’ingénieurs du nucléaire, l’Iran se place désormais au «seuil» de la bombe.

Partants de ce constat, les Arabes et Israël redoutent l’accélération d’une hégémonie perse qui s’enracine grâce à la patience du tapissier et la finesse d’un État pluriséculaire et sans scrupule. Ils sont encore plus inquiets depuis que Vladimir Poutine banalise la menace de recourir à l’arme ultime. La prochaine poussée des feux iraniens pourrait cibler l’Arabie, déjà cernée par ses proxies : les milices irakiennes au nord et les Houthis yéménites au sud. La demande iranienne – au nom du chiisme – de briser le monopole des sunnites dans la gestion de La Mecque viserait à déstabiliser le royaume par l’instrumentalisation de sa minorité chiite qui vit sur les principaux gisements pétroliers. Déjà en 2006, Kadhafi avait déclaré La Mecque n’était «pas destinée aux seuls Arabes». En recomposition avancée, le Moyen-Orient nous réserve encore beaucoup de turbulences.

Post Scriptum, 26 d’octubre del 2022.

L’analista de The Times of Israel, Lazar Berman,  es preguntava ahir:  “Quelle aide les États-Unis et Israël peuvent-ils apporter aux manifestants ? Les experts sont en désaccord sur l’importance réelle du mouvement, qui dure depuis un mois, et sur le soutien moral et technologique que pourrait offrir l’Occident.

Cela fait maintenant un mois que les citoyens iraniens défient le régime en manifestant dans les rues du pays. Ce mouvement de protestation, qui a déjà fait des dizaines de morts du côté des manifestants – des membres des forces de sécurité ont aussi été tués – a commencé après le décès de Mahsa Amini, 22 ans, qui s’est éteinte le 16 septembre, trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs de Téhéran, accusée d’avoir laissé quelques cheveux s’échapper de son hijab, son voile islamique, contrevenant au code vestimentaire strict imposé aux femmes par le régime théocratique de Téhéran. Les responsables ont accusé « les ennemis » du régime, et en particulier les États-Unis et Israël, d’avoir encouragé ces « émeutes ».

Même si l’Iran s’efforce régulièrement de discréditer les manifestants en les accusant d’être manipulés par l’Occident, une question importante se pose : Que peuvent faire – s’il y a quelque chose à faire – les États-Unis, l’Europe et même Israël pour soutenir les Iraniens qui défilent aujourd’hui avec bravoure dans les rues du pays ? Avant que les puissances extérieures ne soient en mesure de mettre au point un plan pour soutenir les dissidents, il faudra qu’elles déterminent si le mouvement de protestation en cours dans les lycées et dans les universités présente le potentiel nécessaire pour devenir une réelle menace pour le régime.

Behnam Ben Taleblu, chercheur au sein du think-tank Foundation for Defense of Democracies, dont le siège est à Washington, fait remarquer un rythme des manifestations massives qui ne cesse de s’accélérer. « Le fait qu’elles se banalisent est tout simplement intenable en Iran », ajoute-t-il. « De tels événements se produisaient une fois par décennie », renchérit Ksenia Svetlova, de l’Atlantic Council, « mais ça arrive au moins une fois par an, parfois davantage, depuis 2016 ». « Il s’agit d’une réalité révolutionnaire actuellement en cours et qui a le potentiel de nuire aux capacités à gouverner du régime des mollahs », continue-t-elle. « Même si les manifestations devaient s’arrêter demain, la saga n’est pas terminée », dit Ben Taleblu. « Le sentiment anti-régime s’est largement propagé, il s’est nationalisé et il s’étend dorénavant du monde rural jusqu’à la capitale ».

Un soutien occidental et particulièrement américain pourrait avoir des résultats tangibles, affirme-t-il. En quoi pourrait consister ce soutien ? « Une plus grande mise au pilori, un soutien plus créatif en matière de télécommunication, on pourrait rassembler les secteurs public et privé pour voir comment il est possible de régler le problème de l’internet par satellite en Iran », répond Ben Taleblu. La république islamique a imposé des restrictions drastiques sur l’accès à la Toile et elle prévoit de criminaliser la vente des réseaux privés virtuels (VPN) qui sont actuellement utilisés pour contourner ces limitations.

Ben Taleblu appelle aussi les pays européens à rappeler leurs ambassadeurs à Téhéran, et à rejoindre les États-Unis dans leurs condamnations continues du régime afin de conserver la question iranienne en Une des médias. Même si Israël est un petit pays qui n’entretient aucune relation diplomatique avec la république islamique, l’État juif a des possibilités qui lui sont offertes s’il veut apporter son appui au mouvement de protestation, déclare Ben Taleblu. Continuer à parler publiquement des manifestations met la pression sur les partenaires occidentaux d’Israël, poursuit-il, et signale que le pays s’inquiète de davantage que de la seule problématique nucléaire. « Cela signale au peuple iranien que si Israël a des doutes sur la république islamique… Les Israéliens comprennent bien qu’un gouvernement plus représentatif en Iran impliquerait qu’une sécurité nationale et une politique étrangère fondamentalement différentes seraient mises en place ».

Interrogé sur d’éventuelles initiatives visant à soutenir le mouvement de protestation en Iran, le bureau de Yair Lapid, Premier ministre et ministère des Affaires étrangères, s’est refusé à tout commentaire. Les services de sécurité israéliens pourraient, eux aussi, jouer un rôle. Tandis que des cyberattaques ayant pris pour cible le programme nucléaire de Téhéran ont été attribuées à Israël, les pirates pourraient aujourd’hui tourner leur attention vers le système de télécommunication du régime et vers les centres de commandement des forces sécuritaires qui sont chargées de réprimer les manifestations. Ils pourraient aussi fournir des technologies qui aideraient les protestataires à empêcher les experts de la sécurité, au sein du régime, de s’introduire dans leurs téléphones et dans leurs ordinateurs. « Ils pourraient bloquer les serveurs iraniens et ouvrir des réseaux sécurisés de manière à ce que les manifestants puissent communiquer entre eux et se coordonner, parce que c’est là leur principale inquiétude », note Svetlova. Les ressources des services de renseignement permettraient de contrôler les déplacements de la milice Basij, de la police et des agents des gardiens de la révolution, ce qui offrirait aux manifestants la possibilité d’anticiper leur arrivée. « Il faut qu’ils sachent que le monde entier les observe », déclare Ben Taleblu.

Mais tous les spécialistes de la question iranienne ne pensent pas que l’Occident puisse faire quelque chose – et encore moins Israël. « La capacité de l’Occident à appuyer un changement de régime en Iran n’existe qu’au stade très avancé d’un épisode révolutionnaire », estime Raz Zimmt, expert de la république islamique au sein de l’Institut d’études de sécurité nationale et à l’université de Tel Aviv. Et l’Iran est loin d’en être à ce stade actuellement, affirme-t-il : « Même avec tout l’enthousiasme qui accompagne ce type d’événement, il ne concerne que des dizaines de milliers de personnes au total. A certains endroits, il ne concerne que quelques dizaines ou quelques centaines de personnes. Il peut encore se développer mais aujourd’hui, je ne vois pas comment il pourrait s’élargir ».

Ori Goldberg, expert à l’université Reichman, souligne que le mouvement de protestation en cours porte en lui « la combinaison parfaite au niveau socio-économique et géographique » nécessaire pour le transformer en révolution réussie. « Tout a commencé en périphérie puis le feu s’est propagé et les flammes ont grandi », constate-t-il. Toutefois, les manifestations n’ont pas débouché sur un réel mouvement de masse. « Même si ces manifestations devaient s’unir, devenant ainsi un moment révolutionnaire, je ne pense pas que qui que ce soit puisse faire quelque chose hors des frontières de l’Iran pour avoir un impact ou un autre sur la situation », dit-il.

Toute implication extérieure jetterait le discrédit sur les protestataires, continue Goldberg qui souligne que les révolutions populaires qui ont atteint leurs objectifs en Iran – en 1892, de 1905 à 1911, en 1951 et en 1979 – ne sont parvenues à le faire que parce que le public les considérait comme « intrinsèquement et naturellement iraniennes ». « C’est le narratif d’un peuple qui se soulève contre l’oppression, c’est le narratif d’un peuple qui se soulève contre l’injustice », précise-t-il. « Si l’opprimé est en lien avec une puissance étrangère, alors cela peut lui coûter le statut même d’opprimé ».

Si les États-Unis et les pays européens décident qu’il est possible de soutenir les manifestations, alors il devront faire un choix politique difficile. Depuis presque un an, les États-Unis et le groupe E3 des grandes puissances européennes ont accordé la priorité à la nécessité de réintégrer l’Iran dans l’accord sur le nucléaire signé en 2015, le JCPOA. Renforcer le soutien apporté aux manifestants détruirait probablement tout espoir encore nourri de redonner vie à l’accord moribond.

A court terme au moins, la priorité des États-Unis est d’exprimer son soutien à l’égard des manifestations. « Aujourd’hui, les pourparlers sur la remise en vigueur du JCPOA ne font pas partie de l’ordre du jour », a confié à CNN, la semaine dernière, l’envoyé spécial Robert Malley. « Nous nous concentrons sur ce qui arrive actuellement en Iran, avec des négociations qui sont dans l’impasse. » Même sans soutien étranger, le temps reste le meilleur allié des protestataires, affirme Goldberg. « Plus les manifestations continueront, plus l’oppression imposée par la république islamique apparaîtra de manière plus flagrante et de manière plus répréhensible ».

Post Scriptum, 31 d’octubre del 2022.

Avui,  el Consell Nacional de la Resistència Iraniana ha fet públic aqueixa anàlisi el mateix dia que el règim amenaçava amb obrir foc contra els manifestants que persisteixin en la revolta contra el règim: “Les vulnérabilités fondamentales des pasdaran”.

Post Scriptum, 10 de novembre del 2022.

Tzvi Joffre, ahir al Jerusalem Post, “40 days since ‘Bloody Friday’: Iran commander warns protesters will be ‘dealt with’. Oil workers and businesses throughout Iran went on strike in solidarity with protests sweeping the country.”

Post Scriptum, 17 de novembre del 2022.

Seth J. Frantzman, avui al Jerusalem Post:  “Iran’s regime worried protests entering an ‘armed phase“.

Post Scriptum, 11 de desembre del 2022.

Ahir, El Punt/Avui entrevistà Nazanin Armanian, politòloga iraniana exiliada: “Per què l’esquerra defensa un imam d’extrema dreta?

Post Scriptum, 15 de desembre del 2022.

Abans d’ahir, a Tribune Juive, Hamid Enayat, “analyste iranien basé en Europe, militant des droits de l’homme et opposant au régime de son pays, il écrit sur les questions iraniennes et régionales et en faveur de la laïcité et des libertés fondamentales”, Coup d’œil sur le soulèvement en Iran.

Post Scriptum, 26 de gener del 2023.

Raz Zimmt, analista de l’INSS hi publicà aqueix report, Insight No. 1674, December 28, 2022, Three Months of Protest in Iran: A Revolutionary Situation, Sans Revolution.

Post Scriptum, 17 de març del 2023.

Ahir, a Le Figaro, «En Iran, la révolution contre l’apartheid sexuel a besoin de l’Occident».

Post Scriptum, 28 d’abril del 2023.

El Secrétariat du Conseil National de la Résistance Iranienne va publicar el proppassat 25 aqueix comunicat arran de la persistent campanya d’enverinament de les joves estudiants: “Attaques chimiques organisées contre des écoles de filles à Téhéran, Kermanchah, Sanandaj, Hamedan et Karadj”.

Post Scriptum, 7 de maig del 2023.

Ahir, a Tribune Juive: Hamid Enayat, “La leçon du soulèvement en Iran“.

Post Scriptum, 15 de setembre del 2023.

Avui, a Le Figaro difon un dossier gràfic sobre la “Mort de Mahsa Amini en Iran : un an de contestations exceptionnelles en images“.

Post Scriptum, 28 d’octubre del 2023.

The Times of Israel publica allò que els mitjans nostrats amarats d’antisemitisme no gosen: “L’adolescente Armita Garawand est décédée après un mois de coma”.

Post Scriptum, 11 de desembre del 2023.

Avui, a The Times of Israel, “Nobel de la paix: Mohammadi fustige le « régime religieux tyrannique et misogyne » en Iran. Les enfants de la militante iranienne, exilés en France depuis 2015, ont lu en français le discours qu’elle a réussi à transmettre depuis sa cellule”.

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