Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

27 de juliol de 2012
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Un minut de silenci en record dels atletes israelians assassinats als Jocs de Munic 1972

Avui s’inauguren oficialment els Jocs Olímpics de Londres sense que el COI hagi acceptat la petició dels familiars dels atletes israelians assassinats als Jocs de Munic el 1972 per un escamot de terroristes palestins.

A l’Estat d’Israel i entre les comunitats jueves d’arreu del món s’ha seguit avui la convocatòria demanant un minut de silenci a la memòria dels atletes israelians presos per hostatges pels escamots palestins i executats després d’una fallida operació de rescat menada per la policia alemanya. Les amenaces de boicot a un acte de reconeixement d’aqueixes característiques exercides pels estats musulmans, la pressió persistent de l’antisionisme global i la conducta hipòcrita del COI (Samaranch va rebutjar el minut de silenci a Barcelona 92 al·legant connotacions “polítiques”), han impedit al llarg de quaranta anys un acte en favor de la pau i la llibertat front a la persistent amenaça del totalitarisme. Avui , a Londres, tampoc ha estat possible però vint mil ciutadans han fet des de diferents indrets de la ciutat aqueix gest de solidaritat i coratge.

Post Scriptum, 2 d’agost del 2012.

La claudicant actitud de Jacques Rogge, l’actual president del COI, davant les pressions islamistes per no observar el minut de silencia en record a la matança dels Jocs de 1972, tot acceptant segregar els atletes israelians dels musulmans, recorda la dels seus predecessors davant Hitler.

Post Scriptum, 5 de setembre del 2018.

Avui fa quaranta sis anys de la matança d’atletes israelians als Jocs de Munic 1972. Així ho recorda Jewish Forum: “Se souvenir de la devástation de Munich“, fent esment especialment al líder laborista anglès Jeremy Corbyn que va homenatjar els terroristes palestins enterrats a Tunis fa uns anys.

Hi ha un fet que sovint passa per alt: el terroristes palestins demanaven l’alliberament de 234 presoners i també d’Ulrike Meinhof i Andreas Baader, dirigents de la Rote Armee Fraktion, organització comunista alemanya còmplice de diversos atemptats antijueus. Dos anys abans de l’atac als atletes israelians, el 13 de febrer del 1970, a la mateixa ciutat de Munic set jueus van morir a causa d’un incendi provocat a una residència de gent gran de la comunitat hebrea local. Mai es van trobar els autors, però una investigació periodística atribueix l’autoria a l’extrema esquerra antisionista alemanya, concretament a un individu anomenat Dieter Kunzelmann que va morir al maig passat a setanta nou anys d’edat sense haver estat processat.

Post Scriptum, 26 de juliol del 2021.

Als mitjans nostrats, amarats de palestinisme, no s’ha dit això que publicà el proppassat 23 The Times of Israel: “Hommage aux victimes israéliennes de 1972 à l’ouverture des JO à Tokyo. Pour la première fois, une minute de silence a été observée au début des Jeux pour les 11 athlètes israéliens tués par des terroristes palestiniens.”

Post Scriptum, 11 d’agost del 2022.

El proppassat 5 d’aqueix mes Freddy Eytan publicava aqueixa remembrança a The Times of Israel: “Le jour où la France relâche le « cerveau » du massacre des athlètes aux JO de Munich“.

Post Scriptum, 2 de setembre del 2022.

Richard Prasquier, Président d’honneur du Keren Hayessod France, avui a The Times of Israel: “Munich, il y a cinquante ans”.

l est 4H20 du matin à Munich ce 5 septembre 1972. Les Jeux Olympiques, surnommés les « jeux du bonheur», devaient effacer par leur caractère bon enfant le souvenir sinistre des Jeux de Berlin de 1936. Cela tombait d’autant mieux que le héros de la première semaine avait été le nageur juif américain, Mac Spitz, qui avait remporté sept médailles d’or…

Quelques athlètes canadiens ont assisté au match de hockey qui a vu la victoire du Canada sur l’Union Soviétique; ils l’ont célébrée et retournent au village Olympique sans passer par le portail principal, mais en sautant par-dessus une clôture grillagée. Les gardes ont l’habitude de ce raccourci emprunté la nuit par des athlètes fêtards et il n’est pas question de verbaliser, ni même de contrôler. Les Canadiens rencontrent un autre groupe de jeunes gens portant de lourds sacs de sport et ils les aident à franchir la barrière de 2 mètres de haut, car entre sportifs, il faut s’entraider…

C’est ainsi que commence l’attaque terroriste sur la délégation israélienne aux Jeux de Munich. Elle a été organisée par Abu Daoud, adjoint de Abu Iyad, chef de l’organisation palestinienne appelée Septembre Noir. Ce nom provient de la sanglante répression organisée par le roi Hussein en septembre 1970 contre les organisations palestiniennes qui menaçaient de prendre le pouvoir en Jordanie, mais Septembre Noir n’est pas une organisation, c’est une marque, qui reçoit instructions et financements de la part du Fatah de Yasser Arafat. Le trésorier du Fatah s’appelle Abu Mazen, c’est Mahmoud Abbas.

Après avoir tué Moshe Weinberg, l’entraineur des lutteurs et l’haltérophile Yossef Romano, qui ont essayé de résister, les terroristes s’emparent de neuf athlète israéliens capturés dans leur sommeil. D’autres sont parvenus à s’enfuir et donnent l’alarme. Parmi eux, Shaul Ladany, survivant de Bergen Belsen, futur champion du monde de marche sur 100 km et professeur d’Université.

Les négociations avec les Allemands devant le public du monde entier. Elles vont durer 18 heures. Les huit terroristes réclament la libération de 234 prisonniers palestiniens d’Israël, ainsi que de la bande à Baader et du japonais survivant de l’attentat à l’aéroport de Lod, six mois plus tôt. Golda Meir refuse de céder au chantage, car cela entrainerait des prises d’otages à répétition. Dans la nuit les huit Palestiniens et leurs neuf prisonniers sont conduits par hélicoptère à une base aérienne à trente km de Munich pour être conduits par avion dans un pays arabe ami.

C’est sur cette base qu’a lieu la tentative de libération. Mal entrainés, mal armés, mal positionnés et mal commandés, les policiers bavarois aboutissent à un fiasco. Les faux pilotes de l’avion qui devait conduire le groupe quittent leur poste qu’ils trouvent trop dangereux, et les terroristes comprennent qu’ils sont tombés dans un piège… Alors que le porte parole du chancelier Brandt a annoncé que l’opération de libération s’était bien passée, tous les otages sont tués, ainsi qu’un policier allemand et cinq des terroristes. Décidément, l’Allemagne et les armes, ce n’est plus ce que cela avait été. Amère consolation

Les trois survivants ne resteront que quelques mois en prison. Ils seront échangés après une nouvelle prise d’otages, dont certains pensent qu’elle a bien fait l’affaire du gouvernement allemand. Car les prisonniers palestiniens sont une patate chaude dont on préfère se débarrasser par crainte de représailles et des négociations secrètes ont eu lieu entre les autorités allemandes et les mouvements palestiniens. C’est pourquoi, quand Abou Daoud fut arrêté par hasard en 1977 en France, le refus, qui nous a scandalisés, du gouvernement giscardien de l’extrader en Allemagne ne suscita pas trop de colère chez nos voisins.

Abu Daoud a échappé aux Israéliens et est mort à Damas en 2012; deux des trois Palestiniens libérés vivent encore et se cachent depuis 50 ans. Mais le Mossad a liquidé de nombreux organisateurs d’attentats contre des Israéliens. Le film de Spielberg a fait connaitre ces opérations dont la plus célèbre s’est déroulée à Beyrouth sous la direction de Ehud Barak. Il y a eu aussi malheureusement des bavures, notamment l’assassinat d’un Palestinien en Norvège, mais beaucoup moins que ce qui est allégué par les critiques d’Israël. Aharon Yariv, qui fut l’un des maitres d’oeuvre de ces actions a dit qu’elles avaient été politiquement vitales pour l’Etat d’Israel dans son combat contre des ennemis qui guettaient la moindre faiblesse.

Les épreuves olympiques continuèrent le matin de la prise d’otages et ne s’arrêtèrent que l’après midi et le jour suivant, où eut lieu une cérémonie commémorative. Avery Brundage, le Président du CIO, le Comité olympique international annonça que les Jeux n’allaient pas s’arrêter. Dans son discours exceptionnellement minable, il osa comparer l’attentat aux menaces d’arrêt des Jeux que le CIO avait subies pour écarter la Rhodésie, aujourd’hui Zimbabwe, en raison de l’apartheid, un vrai apartheid celui-là !- qui y régnait.

Rien d’étonnant à l’insensibilité de M.Brundage. Avant les Jeux de Berlin de 1936, il avait pris aux Etats Unis la tête du mouvement contre le boycott, à une époque où l’antisémitisme était courant dans la classe dirigeante américaine. Il avait déclaré son admiration pour Hitler, il avait éliminé les deux sprinters Juifs du relais américain et avait prétendu que la non diffusion du film de la cinéaste nazie Leni Riefenstahl sur les Jeux témoignait de l’emprise malheureuse des Juifs sur le cinéma américain.

Dans le sport, il était pour une élite d’amateurs riches, contre les femmes, contre les Juifs et contre les Noirs. Son successeur, l’Espagnol Samaranch, franquiste de la première heure et plus tard agent probable du KGB, fit entrer le CIO dans l’ère du sport-business. Il fut insensible aux demandes de commémoration des attentats de Munich, car elles pouvaient heurter certains sponsors arabes. Il fallut attendre les Jeux de Tokyo de 2021 pour qu’un hommage aux victimes des attentats de Munich soit rendu.

Mais avec l’Allemagne aussi, les familles s’étaient heurtées à un mur. Ce n’est que avant-hier, in extremis avant le 50e anniversaire, qu’un accord a été obtenu pour une réparation financière significative, la mise à disposition des archives sur lesquelles les historiens pourront travailler et la promesse d’un discours où le Président Frank Walter Steinmeier reconnaitra enfin la responsabilité allemande pour les carences de sécurité de Munich.

Cette année 1972, Nixon a rencontré Mao et les Comités Viet Nam Palestine s’occupent plus de la Palestine et moins du Viet Nam, qui est en pourparlers avec les Américains à Paris. Le jeune Joseph Krasny, Edwy Plenel dans le civil, s’enthousiasme pour les terroristes de Munich dans le journal de la ligue communiste révolutionnaire.

Mais la forte dépendance des mouvements palestiniens envers l’URSS n’empêche pas Septembre Noir de s’appuyer sur les Neo-nazis allemands pour la logistique de l’attentat. La haine des Juifs combinée à la haine d’Israël, cela permet d’enjamber bien des divergences idéologiques… C’était il y a cinquante ans. On ne parlait pas encore d’islamisme et l’Iran était un allié objectif d’Israël. Mais pour les gens de ma génération, c’était hier…”

Post Scriptum, 5 de setemebre del 2022.

Punyent reflexió de Gil Troy, avui al Jerusalem Post, sense equivalent possible als mitjans nostrats: “The Munich Massacre also killed our faith in the postwar order“.

In the 1960s and early 1970s, the Olympics and the UN were the twin vaccines of postwar international hope – inoculations of optimism to make sure World War I and World War II were not followed by World War III. The modern Olympics, relaunched in Athens in 1896, built on the Disneyfied Greek history elementary schools taught then – long on colorful gods and enduring democratic ideals, short on the brutality and inequality that coddled those philosopher-kings.

Seeing sport as an apolitical forum for excellence, Olympics fanatics hoped that nationalists would get their jollies by going for the gold rather than invading their neighbors. And, if tensions nevertheless arose, UN groupies trusted them to talk it all out in that big blue domino-looking building in New York’s Turtle Bay.

Then came the 1972 Munich Olympics. They began, August 26, on a redemptive note, in a democratic, apologetic West Germany, repenting for its Nazi crimes. This was the good Germany, more likable than its severe, repressive, Communist East German sibling. “The cheerful games” – the official motto – would celebrate the world’s progress since the 1936 Hitler Games, when the Nazis hijacked the Berlin Olympics to champion Aryan supremacy and foment Jew-hatred.

Despite disdaining the fake “artistic” sports that are reliant on judges’ discretion, like diving and gymnastics, my buddies and I followed these Olympics religiously. The lithe gymnasts, bulging muscle-men, and perfectly proportioned track stars wowed us. Following the script, we rooted wildly for the Americans. Nevertheless, we could transcend the Cold War enough to be dazzled by the charismatic Soviet gymnast, Olga Korbut, who bounced back after a devastating fall to win two gold medals. Meantime, Mark Spitz stirred Americans’ pride. This American-Jewish pre-dental student swam his way to an unprecedented seven gold medals. Spitz was attractive and articulate, defying stereotypes as a “Jewish Brainiac” turned pin-up boy.

EVERYTHING CHANGED shortly after Spitz won his seventh gold. Early the next morning, September 5, Palestinian terrorists took nine Israeli Olympians hostage and killed two others in their opening assault. My older brother and I spent the day glued to the television for all the wrong reasons. Jim McKay, that sportscaster from ABC’s Wide World of Sports we normally loved to laugh at, did an amazing job reporting. He covered that crime on air for 14 hours straight without a break.

Suddenly, the Munich Olympics were defined by the Palestinian terrorists in those ghoulish stocking caps and the discordant sweat suits, who sauntered into the Olympic village. After negotiating for hours, the Germans botched the rescue operation. Ultimately, the terrorists murdered their nine Israeli hostages and a German police officer.

During the Munich Massacre, historical images, ideas, and traumas collided. Germans were now protecting Jews. Jews were now athletes, not scholars. And the Middle East’s border wars went global, as terrorism exported conflicts from the world’s margins to the most vulnerable, normally peaceful venues – even the Olympics themselves.

Reeling, mourning these young Israeli heroes, one of whom tried barricading the door with his body, it was obvious to everyone I knew that these Olympic games should end. We didn’t know it at the time, but fearing more anti-Jewish violence, the Germans smuggled Spitz out of Munich. He and his coach were whisked to the airport, lying in the back of a car, covered by a blanket. Even back home in California, the Secret Service protected Spitz for the next three months.

This tragedy offered the International Olympic Committee (IOC) an opportunity to do penance for green-lighting the infamous 1936 Hitler games. Yet, like something out of a novel, Avery Brundage, the same mean-spirited, severe-looking, antisemitic IOC president who approved Hitler’s hosting then, insisted the “games must go on” in Germany 36 years later. The games continued – and many people’s faith in the international order, in the new post-Auschwitz world the Olympics and the UN promised, crumbled.

REMARKABLY, THE more Palestinian terrorists terrorized innocents, the more international recognition their cause achieved. Two years later, the UN welcomed the head of the PLO. Yasser Arafat, the grandfather of modern terrorism, became the first representative of a non-member organization to address the General Assembly – sporting a holster to back up his menacing tone.

In describing this “dramatic and tension-fraught” day, The New York Times reported: “Cameramen and other people who were near Mr. Arafat noticed that he was wearing a holster under his bulging windbreaker.” Characteristically, a PLO spokesman asserted “that the holster, if there had been one, had been empty.”

Since then, the UN has often functioned as the Third World dictators’ debating society, while sports have become increasingly politicized. In 1953, 55% of Americans told Gallup pollsters the UN “was doing a good job.” By 1975, only 32% approved – as the slogan “get the US out of the UN, and the UN out of the US” spread.

On this sad 50th anniversary, we mourn the 11 murdered Israeli athletes and the Western German police officer. We mourn the thousands murdered by terrorism globally, as the PLO’s brutality-driven success inspired terrorist copycats worldwide. But we also mourn the loss of faith: the postwar world order that was built on such high hopes now appears to be a delusion, mocked periodically at the Olympics and almost daily in the UN.

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