Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

3 de març de 2022
0 comentaris

Ucraïna, els estats genocides i el desordre global

El poble d’Ucraïna paga amb sang la impunitat dels estats genocides, Rússia i els còmplices que ahir li van fer costat a l’assemblea general de l’ONU (Síria, Corea del Nord, Bielorússia i Eritrea) o es van abstenir (Xina, Iran). No hi ha capacitat immediata de la comunitat internacional per aturar l’agressió d’un estat totalitari que té armes nuclears i amenaça amb fer-les servir en cas de conflicte. Només el coratge excepcional que personifiquen Zelenski o Navalny pot retornar l’esperança a l’humanitat mancada de referents globals capaços de contraposar el factor humà als propòsits dels genocides del segle XXI.

No hi ha, dissortadament, un ordre global vinculant pels estats que en són membres. Les Nacions Unides no són capaces de fer respectar els compromisos derivats de la Declaració de Drets Humans als seus integrants, la majoria dels quals són règims autoritaris que no els comparteixen. Els dirigents occidentals són responsables per omissió (Obama, Trump) d’aqueix atzucac planetari per haver permès la resurrecció de règims despòtics com els personalitzats per Putin i Al-Assad, que han agredit el seu propi poble i els veïns (Txetxènia, Geògia, Ucraïna) sense fer-hi res d’efectiu. O permetent que Iran arribi a estar en condicons de tenir armes nuclears. Ara, estats com Israel han de fer giragonses per no enfrontar-s’hi obertament després que els EUA els van permetre una posició regional dominant des del 2015.

Els EUA i la Unió Europea han recuperat, momentàniament, la cohesió mínima imprescindible en una situació excepcional que haurien d’haver previst, Alemanya encapçala el ressorgiment europeu, a nivell diplomàtic i a nivell social, essent l’estat on hi ha hagut les manifestacions més massives contra Rússia (a França han estat testimonials, a Espanya encara més).

Catalunya està molt per sota del nivell de mobilització que va assolir la solidaritat amb Bòsnia (1992) i contra la guerra dels EUA contra l’Irac (2004), i l’independentisme n’és absent. La guerra de Rússia contra Ucraïna ha situat el principi de la preservació de la integritat dels estats front a una agressió exterior per davant del dret d’autodeterminació com a solució democràtica als conflictes nacionals. Els estats totalitaris que s’emparen en l’integrisme d’estat per exercir formes d’opressió nacional sobre les minories compreses dins els seus límits territorials plantegen un xoc civilatzacional amb les societats obertes de tall occidental que el contemplen encara que només sigui teòricament. La causa de Catalunya no té cap possibilitat si els primers imposen la seva hegemonia global via militar, per això i sobretot per lleialtat als valors essencials de la catalanitat, l’independentisme català no pot especular en el xoc de civilitzacions en curs. Com a la Primera i la Segona Guerra mundial, sense estat propi, sense exèrcit, però amb molts voluntaris en tots els fronts aliats contra el totalitarisme, en aqueixa Tercera conflagració global hem d’estat com sigui del costat dels pobles que aspiren a la llibertat. Com va passar amb la Societat de Nacions, ara les Nacions Unides i els organismes que en depenen queden superades en temps de guerra, però cal tornar a intentar plantejar el cas català quan l’ordre mundial resultant hagi vençut les forces totalitàries.

Post Scriptum, 6 de març del 2022.

L’intent de mediació del cap del govern d’Israel en el conflicte d’Ucraïna planteja diverses qüestions que s’aniran resolvent a curt termini: com és que Occident reacciona a l’agressió de Rússia contra Ucraïna i no pas de la mateixa manera contra Iran, que ataca els estats veïns des de fa dècades i amenaça Israel amb un nou genocidi ? És més, els estats europeus i els EUA estan a punt de claudicar a Viena davant les pretensions iranianes malgrat els advertiments d’Israel. Reaccionaran contra Israel com han fet contra Rússia si l’exèrcit jueu ataca les instal·lacions atòmiques iaranianes ? El pro-palestinisme occidental arribarà a forçar a Israel a cedir amb sancions similars a les actualment aplicades al règim de Putin ? Aqueixos interrogants els plantegen dos analistes israelians de referència: Ben-Dror Yemini,abans d’ahir a Yetnews, In the face of the Iranian threat, Israel’s prudence on Ukraine is the moral choice, i, Caroline B. Glick a Israel Hayom, Russia, the virtue-signaling West, and Israel.

Post Scriptum, 29 d’abril del 2022.

Ahir, Le Figaro publicà una article del professor de geopolítica José Garson on es pregunta «Après le multilatéralisme, vers un monde organisé en “régions” ?», i conclou: “Peut-être serait-il bon de penser à ce vieux débat qui opposa, pendant la Seconde guerre mondiale, ceux qui pensaient que le monde futur devait être organisé sur une base «mondiale» et ceux qui pensaient que la base devait être «régionale», chaque «région» représentant une zone d’influence dans le monde avec ses propres institutions et ses propres décideurs. Churchill et Roosevelt n’étaient pas opposés à l’idée d’une organisation fondée sur des «régions». Cordell Hull, le secrétaire d’État américain, lui, défendait farouchement la thèse «mondialiste», seule capable selon lui de faire des États Unis une puissance mondiale au sortir de la guerre. Il gagna à la fin, et c’est au nom de cette thèse qu’on créa l’ONU et les institutions multilatérales «mondiales» que nous connaissons. Et c’est cette thèse qui, représentée par notre multilatéralisme, est maintenant menacée de disparition.”

Per la seva part David Horovitz ha publicat avui aqueixa reflexió a The Times of Israel: Plus jamais ça: le monde a-t-il réellement tiré des leçons de la II Guerre mondiale?, del qual val la pena retenir aqueixos paràgrafs:

“S’adressant au Parlement allemand le mois dernier, le redoutable président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fait valoir avec amertume que l’expression « plus jamais ça » s’avérait vide de sens. « Chaque année, les politiciens répètent ‘plus jamais ça’ », a déclaré le dirigeant ukrainien, faisant référence aux commémorations annuelles de la Shoah. « Et maintenant, nous voyons que ces mots ne signifient plus rien. Un peuple est en train de se faire décimer en Europe ».

Néanmoins du point de vue israélien et juif, « plus jamais ça » reste un engagement puissant et crédible. La Shoah a été définie à juste titre par le Premier ministre Naftali Bennett dans son discours de commémoration de mercredi soir comme « un événement sans précédent dans l’histoire de l’Humanité… Même les guerres les plus tragiques, aujourd’hui, ne sont pas un Holocauste et elles ne sont pas similaires à la Shoah », a-t-il poursuivi, faisant évidemment allusion, en partie, à l’Ukraine. « Aucun événement dans l’Histoire, indépendamment de son degré de cruauté, ne peut être comparé à l’annihilation des Juifs d’Europe par les nazis et par leurs collaborateurs », a poursuivi Bennett. Au lendemain du génocide nazi, Israël s’est efforcé, pendant près de trois quarts de siècle d’existence, de garantir la survie et la sécurité du peuple juif, en tant que patrie et refuge, et a réussi bien au-delà de toute attente raisonnable.

La première réaction internationale incohérente à l’invasion de la Russie a été un rappel à peine nécessaire que « le monde » ne lèvera pas facilement le petit doigt pour sauver des nations et des peuples menacés de dévastation. La survie d’Israël, sa prospérité face à de nouveaux ennemis génocidaires potentiels dirigés par l’Iran, représente une réponse extraordinaire, indépendante et nécessaire à cette réalité.

« Israël est la meilleure chose qui soit arrivée aux Juifs », a déclaré la survivante roumaine de la Shoah qui s’est exprimée lors de l’événement Zikaron Basalon (« La commémoration dans les salons ») auquel j’ai assisté mercredi soir, s’exprimant avec une clarté passionnée à la fin de son histoire déchirante. « Nous devons protéger Israel, et ne jamais le considérer comme acquis. »

Plus largement, cependant, la plainte de Zelensky est une mise en accusation, bien trop justifiée, de l’ordre international de l’après-Seconde Guerre mondiale. Observant et anticipant l’écrasement apparemment inévitable de l’Ukraine par la Russie, les pays ont réagi en fonction de leurs intérêts – et continuent de le faire alors que la guerre se poursuit dans des effusions de sang. Leurs dirigeants mettent en balance les besoins directs de leur nation et de leur peuple – sécurité, stabilité économique, carburant, blé, etc… – avec leur sens de l’impératif moral, et tâtonnent vers ce qu’ils considèrent comme une réponse appropriée à l’agression de la Russie et à la situation critique de l’Ukraine.

Mais aucun mécanisme international n’a été galvanisé pour dissuader Poutine – pas l’OTAN, et certainement pas les Nations unies politisées et moralement avilies. Et aucun mécanisme international concerté ne s’est encore mobilisé pour mettre fin à ses meurtres.

Et ce, malgré les garanties solennelles de la communauté internationale de protéger l’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine selon les termes du Mémorandum de Budapest de 1994, conclu après que l’Ukraine a renoncé à ses armes nucléaires. Sa première clause stipule que « la Fédération de Russie, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique réaffirment leur engagement envers l’Ukraine, conformément aux principes de l’Acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, à respecter l’indépendance et la souveraineté ainsi que les frontières existantes de l’Ukraine ».

Les multiples clauses de ce document ressemblent à une blague particulièrement grossière et à une incitation suprême à l’armement nucléaire. Piétinées par Poutine, elles constituent une mise en accusation de la diplomatie internationale et de l’engagement ostensible. Du point de vue de Zelensky et de l’Ukraine, ces garanties brisées soulignent pourquoi le « plus jamais ça » retentit effectivement comme une rhétorique vide de sens. Elles mettent en évidence le défi central que la communauté internationale, qui a créé les Nations unies après la Seconde Guerre mondiale précisément pour prévenir la guerre et maintenir la paix et la sécurité internationales, n’a pas réussi à relever.”

Post Scriptum, 22 de setembre del 2022.

Ahir, a Le Figaro: Les annonces de Vladimir Poutine sur la mobilisation partielle et l’utilisation de «toutes les armes» disponibles constituent une fuite en avant, souligne Julien Théron, spécialiste des questions de sécurité. «L’utilisation de l’arme nucléaire ne pose pas de problème moral ou stratégique à Poutine».

Post Scriptum, 28 de gener del 2023.

Petro Porochenko (que fou president d’Ucraïna entre 2014 i 2019) va publicar ahir a le Figaro: «Un plan en sept points pour contraindre Poutine à se retirer».

L’Ukraine est en mesure de remporter une guerre qu’elle n’a pas déclenchée et de contraindre son agresseur, la Russie, à assumer ses responsabilités sur la scène internationale. Cette victoire sera la nôtre, ainsi que celle de tous les pays démocratiques du monde. Pour l’heure, cependant, de violents combats font rage, notamment à Bakhmout, et coûtent la vie à des héros ukrainiens. De Boutcha, en mars dernier, à Dnipro, tout récemment en janvier, des personnes pacifiques ne cessent de perdre la vie.

La Russie se prépare activement à l’offensive et à prendre sa revanche dans une campagne militaire qui, en presque un an, ne lui a permis d’atteindre aucun des objectifs qu’elle s’était fixés avant l’invasion à grande échelle. La semaine dernière, le dirigeant russe a fait diverses déclarations concernant les projets du Kremlin. Parmi ses messages clés, nous retiendrons : la guerre promet d’être longue et harassante, les coûts humains et financiers ne sont pas importants, il faut s’attendre à une prochaine vague de mobilisation, mais elle sera probablement dissimulée, et l’argent ne manque pas pour financer la guerre.

Selon les chiffres préliminaires annoncés par la Banque mondiale, le PIB de la Russie n’a diminué que de 3,5 % l’an dernier. Indéniablement, sur le long terme, les sanctions prises auront un impact négatif sur l’économie russe, la priveront de ses chances de modernisation et la plongeront dans une longue récession. Ces sanctions sont en quelque sorte une bombe à retardement pour la Russie, qu’elle transforme progressivement en un Iran orthodoxe. Mais pour être efficace, cette bombe doit avoir un effet explosif rapide dont l’onde de choc, si elle ne détruit pas Poutine, le privera au moins certainement des ressources nécessaires à une guerre au long cours. N’oublions pas que pendant que le monde guette l’effet cumulatif, le glas russe continue de sonner la mort d’Ukrainiens. Les sanctions ne sont pas une fin en soi, mais l’instrument qui conduira à la victoire dans ce conflit armé et à une paix juste.

Si la Russie a troqué son statut de fournisseur de gaz de l’Europe pour celui de fournisseur de gaz de la Chine, elle continue de gagner des sommes astronomiques grâce à l’exportation de pétrole et de gaz. Lors des premiers mois de la guerre, les prix du pétrole et du gaz ont bondi et, en un an, Moscou a perçu 350 milliards de dollars grâce au seul commerce de l’énergie ! Avec un tel trésor, la Russie est à même de se battre aussi longtemps qu’elle le souhaite et pas seulement contre l’Ukraine… Par conséquent, le monde démocratique doit s’efforcer de réduire considérablement ces recettes pendant l’année en cours. N’oublions pas que c’est la chute des prix du pétrole qui a été à l’origine de l’effondrement de l’Union soviétique. Et avant cela, elle avait forcé Gorbatchev à retirer les troupes soviétiques d’Afghanistan.

Ce n’est qu’en décembre que les sanctions les plus sévères sont entrées en vigueur, à savoir le plafonnement des prix du pétrole russe et un embargo sur son approvisionnement par voie maritime. Le dixième train de sanctions de l’UE devrait être prêt à la date anniversaire de l’invasion russe. Selon les annonces faites, il visera principalement à éliminer les failles, à mettre fin au non-respect des sanctions et à instaurer des conséquences sévères pour ceux qui contournent les sanctions de l’Union européenne. Si de tels objectifs sont tout à fait justifiés, une approche plus ambitieuse est néanmoins nécessaire. Nous insistons sur la nécessité de renforcer les sanctions, qui, en marge de l’augmentation des livraisons d’armes, obligeront Poutine à engager des pourparlers de paix dès cette année.

Premièrement. Le G7 devrait baisser le plafond des prix du pétrole russe en mars. Il serait plus approprié de parler de « plancher ». Jusqu’à présent, le prix marginal du pétrole russe s’est avéré trop positif, dépassant même le prix du marché.

Deuxièmement. Il est nécessaire de promulguer une interdiction strictement contrôlée du transbordement du pétrole russe et de la production de cocktails pétroliers avec ses composants. Il s’agit notamment de sanctionner la dissimulation du pays d’origine, etc.

Troisièmement. L’accès au canal de Suez de biens d’exportation russes soumis à des sanctions doit être bloqué par tous les moyens que permet le droit international. Ce blocage doit s’appliquer aux cargaisons de ressources énergétiques qui ne sont pas assurées par des compagnies d’assurance connues pour leur conformité diligente au régime des sanctions. Il s’agit tout simplement de ne pas accepter les polices des compagnies d’assurance peu fiables, soumises à l’influence de la Russie ou de ses partenaires, qui ne se conforment pas au régime de sanctions. Les contrevenants doivent être arrêtés par les forces navales des États membres de l’OTAN.

S’ils sont contraints d’emprunter la route de Vasco de Gama, les Russes mettront beaucoup plus de temps pour acheminer leur pétrole vers l’Asie du Sud qu’en coupant par le canal de Suez. Bien entendu, une telle initiative devrait prévoir une compensation intégrale des pertes subies par l’Égypte ainsi privée des revenus liés au transport servant les intérêts de la Russie. Selon nos estimations, ces pertes pourraient atteindre un milliard de dollars environ.

Quatrièmement. Passons de l’Afrique à l’Arctique. Les restrictions imposées au commerce russe de gaz liquéfié doivent être respectées au pied de la lettre. Nous sommes reconnaissants aux fournisseurs d’équipements et de technologies, parmi lesquels le Français Total, les Allemands Linde et Siemens, et le Japonais Mitsui, qui ont cessé de coopérer au projet Arctic LNG2, ainsi qu’au Sud-Coréen Daewoo Heavy qui a refusé un contrat alléchant qui portait sur 15 pétroliers présentant la certification glace.

Cinquièmement. Il est nécessaire de fermer définitivement l’oléoduc Droujba. Nous avons besoin d’aide afin de parvenir à un accord avec la Hongrie, la République tchèque et la République slovaque. La situation est ubuesque : alors que les Russes détruisent nos infrastructures, nous devons néanmoins pomper environ 12 millions de tonnes de pétrole russe ! Sur la base de l’accord conclu avec les partenaires, je n’ai aucun doute sur le fait que l’Ukraine arrêtera à la fois l’oléoduc Droujba et notre partie du système de transport du gaz[A1] . La seule raison pour laquelle nous continuons de pomper du pétrole et du gaz est que nous comptons sur l’opinion de ceux de nos partenaires qui consomment encore des ressources énergétiques russes.

Sixièmement. Nous devons priver la Russie de près de dix milliards de dollars en lui interdisant de fournir des services d’enrichissement de l’uranium et de construire des centrales nucléaires. En tant que complice des crimes perpétrés par l’armée russe dans les centrales nucléaires de Tchernobyl et de Zaporijjia, Rosatom mérite les sanctions les plus sévères possibles. N’oublions pas que la Russie elle-même menace le monde entier avec des armes nucléaires.

Septièmement. Actuellement, près de la moitié des réserves d’or et de devises de l’agresseur est bloquée, soit plus de trois cents milliards de dollars. Plus de 130 milliards de dollars en or vont à coup sûr devenir non liquides. Par conséquent, il ne suffit pas d’interdire l’achat d’or en Russie : il faut empêcher son utilisation en tant que garantie ou tout autre usage. L’or russe est couvert de sang, tout comme les diamants russes, surtout si l’on tient compte des activités peu recommandables auxquelles se livre le groupe Wagner dans les pays africains.

Selon les prévisions, les restrictions réelles dans le secteur du pétrole et du gaz, si elles deviennent pleinement opérationnelles en 2023, entraîneront un effondrement des exportations russes de 530 à 300 milliards de dollars. Les mesures que nous suggérons, pour leur part, priveraient la Russie de 30 milliards de dollars supplémentaires de revenus d’exportation.

Une autre mission pour les mois à venir consisterait à mettre en place un potentiel offensif suffisant pour libérer l’Ukraine des envahisseurs et les décourager d’attaquer d’autres pays. On ne parle pas seulement de chars ces jours-ci, mais également de missiles ATACMS, d’avions de chasse F16 modernes et d’hélicoptères d’attaque Apache.

Des sanctions et des armes, des armes et des sanctions : telles sont les meilleures garanties qui empêcheront l’escalade russe, et assureront notre victoire commune et une paix que nous appelons tous de nos vœux depuis si longtemps.

Deixa un comentari

L'adreça electrònica no es publicarà. Els camps necessaris estan marcats amb *

Aquest lloc està protegit per reCAPTCHA i s’apliquen la política de privadesa i les condicions del servei de Google.

Us ha agradat aquest article? Compartiu-lo!