Tot i que la mort a cops de matxet del blocaire laic bengalí Niloy Chkrabarti es va produir abans d’ahir a mans d’un grup gihadista local vinculat a Al Qaeda cap mitjà de comunicació català se’n ha fet ressò, essent el quart assassinat d’aqueixes característiques enguany en aqueix estat islàmic.
La liquidació de lliurepensadors en el món musulmà és una pràctica constant atès que aqueixa mena de societats integristes es basen en la submissió (islam) total de les persones a la comunitat de creients. Això explica el per què del retard acumulat respecte d’altres països emergents i el ressentiment envers Israel i Occident. Significativament l’amenaça de mort contra Salman Rushdie llençada pel règim iranià ara fa vint-i-cinc anys ha passat desapercebuda i només E-Notícies se’n ha fet ressò.
Pel que fa a la mort del dissortat Niloy he pescat la informació avui fent un cop d’ull al diari francòfon La Croix que en fa una detinguda anàlisi que reprodueixo tot seguit:
“La branche d’Al-Qaïda dans le sous-continent indien (AQIS), Ansar al-Islam, a revendiqué sur Twitter et Facebook le meurtre de Niloy Chkrabarti, prévenant qu’il y en aurait d’autres. Ce même groupe avait revendiqué l’assassinat en mars d’un autre blogueur, Washiqur Rahman.
Niloy Chkrabarti, qui écrivait sous le pseudonyme Niloy Neel, a été tué dans son appartement par un commando d’agresseurs armés de machettes, selon le Réseau des blogueurs et de militants du Bangladesh, alerté par un témoin.
« Ils sont entrés chez lui au cinquième étage, ont écarté son ami et tué (Neel) à coup de machettes. Il était sur une liste de cibles établie par les militants islamistes », a déclaré à l’AFP le responsable de ce réseau, Imran H. Sarker.
Asif Mohiuddin, un autre blogueur engagé en faveur de la laïcité qui a lui-même survécu à une attaque en 2013, a expliqué que la victime était un « libre-penseur » athée, qui écrivait sur plusieurs sites.
« Il était critique envers les religions et écrivait contre le fondamentalisme islamiste, hindou et bouddhiste », a déclaré à l’AFP le blogueur, qui vit désormais à Berlin. Dans son dernier post, daté du 3 août, Niloy Neel se demandait pourquoi les mosquées commençaient à être climatisées.
Il s’agit du quatrième meurtre de blogueurs au Bangladesh en un peu plus de sept mois. En mai, Ananta Bijoy Das, un blogueur athée, avait également été tué par un commando armé de machettes.
Das écrivait pour Mukto-Mona (Libre pensée), un site internet autrefois piloté par le blogueur américain d’origine bangladaise Avijit Roy, lui-même assassiné en février à Dacca.
Ancien modérateur de Mukto-Mona, Roy était un fervent promoteur de la laïcité au Bangladesh, pays laïc mais où 90 % des 160 millions d’habitants sont musulmans. Sa femme avait été grièvement blessée dans l’attaque.
Un autre blogueur, Washiqur Rahman, avait été tué en mars à Dacca et deux étudiants de madrasas (écoles religieuses) avaient été arrêtés.
Après l’assassinat de Das, le groupe islamiste fondamentaliste Ansarullah Bangla Team (ABT) avait été interdit par les autorités, qui avaient été accusées de ne rien faire pour empêcher de telles attaques.
Bon nombre de blogueurs qui défendent la laïcité sont passés dans la clandestinité et signent sous des pseudonymes. D’autres ont fui à l’étranger. Les militants laïcs accusent les islamistes d’avoir une liste noire des personnes à abattre.
« Aujourd’hui, nous souhaitons dire aux autorités que, en plus de porter une grande part de responsabilité dans l’assassinat de Niloy Neel, elles devront répondre de leur échec à traduire en justice les meurtriers des blogueurs tués depuis le début de l’année, et que nous continuerons à les interpeller sur cette absence inacceptable de mesures de protection », déclare Benjamin Ismaïl, responsable du bureau Asie-Pacifique de Reporters sans frontières.
Dans une récente pétition adressée à la première ministre Sheikh Hasina, des écrivains comme Salman Rushdie et Margaret Atwood ont demandé aux autorités de tout faire pour « éviter une répétition des événement tragiques de ces trois derniers mois, et pour traduire en justice les auteurs”.
Post Scriptum, 7 d’abril del 2016.
Avui Le Monde informa que un altre blocaire, Nazimuddin Samad, defensor de la laïcitat ha estat assassinat a Bangladesh, un país on els intel·lectuals i els defensors de les societats obertes viuen espaordits:
L’attaque est supposée avoir été perpétrée par des islamistes. Des témoins ont entendu trois ou quatre assaillants crier « Allahou akbar » après le meurtre, selon un policier, cité par l’agence Reuters.
Cinq blogueurs libéraux et un éditeur ont été assassinés en 2015 au Bangladesh. Ces meurtres ont été revendiqués par un groupuscule islamiste interdit, Ansarullah Bangla Team.
Le Bangladesh a été le théâtre de nombreuses violences au cours de l’année écoulée, notamment des attentats à la bombe visant des mosquées et des temples hindous.
L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué plusieurs attaques, dont les meurtres d’un prêtre hindou, d’un Japonais, d’un travailleur humanitaire italien et d’un policier.
Le gouvernement du Bangladesh, pays de 160 millions d’habitants, nie la présence du groupe djihadiste sur son territoire.
Post Scriptum, 23 d’abril del 2016.
Avui, la BBC britànica informa de l’assassinat d’un altre escriptor a Bangladesh a mans de l’ISIS, Rezaoul Karim Siddique.
Post Scriptum, 26 d’abril del 2016.
Avui, també la BBC informa de l’assassinat de dos activites en pro dels drets dels homosexuals a Bangladesh a mans de grups gihadistes.
Post Scriptum, 6 de juny del 2016.
Les agressions de caràcter islamista es succeïxen a Bangla Desh lluny dels focus d’atenció mediàtica: fa unes setmanes el líder del principal partit d’oposició, Aslam Chowdhury, fou acusat d’haver mantingut contactes amb un assessor del govern israelià, un fet gravíssim en un país dels més judeòfobs del món i ahir, els mitjans israelians informaven de l’assassinat d’un comerciant cristià, Sunil Gomes, enmig de la indiferència governamental i la impunitat mediàtic internacional.
Post Scriptum, 11 de juny del 2016.
Avui mateix, Julien Bouissou publica una crònica a Le Monde titulada “Bangladesh s’enfonce dans la terreur” en la qual explica que quaranta-vuit persones persones de diverses creeences religioses, homosexuals o lliurepensadors han estat assassinades als darrers divuit mesos al quart estat del món per nombre de població musulmana a mans de grups gihadistes lligats a Al Qaeda o el Califat Islàmic.
Us ha agradat aquest article? Compartiu-lo!