Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

11 de juliol de 2024
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JO de Paris 2024 : l’Iran et l’Afghanistan hors Jeux!

Avui Tribune Juive reprodueix aqueixa crida signada per una cinquantena  de personalitats de la vida esportiva i cultural francesa per tal d’excloure els estats islamistes que no respecten la neutralité religieuse des Jeux olympiques et paralympiques de Paris”:

Alors que la France est critiquée de toutes parts, y compris par des représentants des Nations unies et des ONG de défense des droits de l’homme, pour interdire le port du voile islamique dans sa délégation aux Jeux olympiques et paralympiques, osons rappeler haut et fort que la France ne fait en cela qu’appliquer une règle fondamentale de la Charte olympique, la neutralité politique et religieuse du sport : « Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique » (article 50.2).

Cette règle, qui s’inspire de l’idéal de la « trêve olympique », impose aux athlètes de laisser au vestiaire leurs convictions politiques, religieuses ou raciales afin que seule l’excellence de leurs performances les distingue les uns des autres. C’est à cette condition que le sport peut être un instrument de paix et de rapprochement entre les nations.

Au principe de neutralité s’ajoute le principe, non moins fondamental, d’égalité : « La pratique du sport est un droit de l’homme […] La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Charte olympique doit être assurée sans discrimination d’aucune sorte, notamment en raison de la race, la couleur, le sexe, l’orientation sexuelle, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou toute autre situation » (Principes fondamentaux de l’olympisme).

Un système d’apartheid sexuel à l’encontre des femmes

Pourtant depuis 1996, aux Jeux d’Atlanta, le Comité international olympique (CIO) a accepté les conditions posées par la République islamique d’Iran à l’envoi de femmes dans sa délégation : qu’elles soient voilées de la tête aux pieds et ne participent qu’à des disciplines non mixtes et « Coran-compatibles ». Autrement dit, qu’elles se soumettent à un système d’apartheid sexuel, y compris dans le stade olympique. Les fédérations sportives internationales ont cédé les unes après les autres aux injonctions des théocraties islamistes au nom de l’inclusivité, une notion qui bat en brèche l’objectif d’universalité voulu par la Charte olympique.

Pour justifier le non-respect de sa propre charte, le CIO affiche sa volonté de se montrer « inclusif », l’important serait que toutes les femmes puissent faire du sport, quelles que soient les conditions discriminatoires qui leur sont imposées.

Comme en écho à cette position du CIO, Amnesty International dénonce l’interdiction du port du foulard faite aux athlètes françaises, considérant que « dans un contexte général de discrimination contre les musulmans, et de violences à l’égard des femmes, ces interdictions viennent s’ajouter à la longue liste des interdictions vestimentaires imposées aux femmes musulmanes en France, participant du contrôle de leurs corps ». Étonnante inversion de la réalité, car c’est bien le voile qui est le symbole du contrôle du corps des femmes.

Décidée à faire connaître cette position, dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, l’ONG Amnesty International annonce la publication le 16 juillet d’un rapport « mettant en lumière l’impact de ces interdictions sur les droits des femmes et des filles musulmanes en France ». À travers ce type d’analyse, c’est en fait la notion même d’universalisme qui est remise en cause au profit du relativisme culturel.

Face à ces attaques, une action symbolique

Elle a eu lieu à la Bastille, le 23 juin, Journée internationale de l’Olympisme, sous la forme d’un parcours de flamme symbolique, avec la participation d’athlètes originaires d’Afghanistan et d’Iran, portant des tee-shirts exigeant une stricte application de la Charte olympique et notamment de la règle 50.2.

Les signataires de la présente tribune apportent leur total soutien au Collectif Paris 2024 organisateur de cette action. C’est maintenant vers les Nations unies qu’il convient de se tourner pour obtenir une extension au cas de l’apartheid fondé sur le sexe des conventions internationales criminalisant l’apartheid racial (1973) et interdisant l’apartheid racial dans les sports (1985).

Post Scriptum, 14 de juliol del 2024.

Dissortadament, com avui explica Tribune Juive: “Sur le port du voile par les athlètes, le CIO et les fédérations sportives ont déjà cédé aux injonctions des théocraties islamistes. Depuis 1996, aux Jeux d’Atlanta, le CIO a accepté les conditions posées par la République islamique d’Iran à l’envoi de femmes dans sa délégation : qu’elles soient voilées de la tête aux pieds et ne participent qu’à des disciplines non mixtes et “coran compatibles”. C’est inacceptable”.

 

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