Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

6 de desembre de 2013
1 comentari

Escòcia i Catalunya vistes des d’Euskal Herria estant

Aqueix matí hi ha hagut un col·loqui sobre les perspectives nacionals d’Escòcia i Euskal Herria a la fira del llibre de Durango en el qual ha estat present en tot moment el cas de Catalunya.

Els ponents han estat Jule Goikoetxea, Asier Blas, Iñigo Urrutia i Txente Rekondo, tots ells juristes, periodistes i politòlegs bascos de primer nivell moderats per Zelai Nikolas. Hi he assistit com a oient de la mà de Jon Iñarritu enmig d’una cinquantena de persones que han seguit atentament les dissertacions del ponents. Resumidament, tothom ha coincidit en valorar la professionalitat dels electes i governants escocesos a l’hora de bastir un projecte independentista creïble, viable i transparent.

Certament, la tradició democràtica britànica de respecte a la voluntat dels pobles que en algun moment de la seva història han format part de la corona anglesa ajuda a resoldre les contradiccions consubstancials als processos de secessió. I a més, en el cas d’Escòcia el pragmatisme que impregna els aspectes socioeconòmics de la conversió en nou estat de la Unió Europea contribueix a centrar el debat polític sobre els beneficis de la independència.

Evidentment que hi haurà referèndum i que la voluntat lliurement expressada pel poble d’Escòcia serà respectada pel Regne Unit, el govern del qual negociarà la concreció dels aspectes institucionals derivats d’aqueixa decisió. Probablement, el nou estat escocès mantindrà alguna mena de vincle amb la corona anglesa i romandrà integrat a l’OTAN.

Aqueix panorama res té a veure amb la situació actual d’Euskal Herria, i menys encara amb la de Catalunya, immersa en un procés d’indeterminació com diu Hèctor López Bofill. El mateix president Artur Mas ha aportat un gra més a la confusió existent afirmant avui, dia de la Constitució, que a la consulta que pensa convocar hi podran votar afirmativament els partidaris de continuar pertanyent a l’Estat espanyol.

Hores d’ara al País Basc hi ha una gran expectativa en relació al moviment social pro independentista català, i més quan la percepció respecte al seu propi moment històric és més aviat d’estancament, però el contrast amb el rigor polític i jurídic amb el qual es formula el procés d’Escòcia devalua el model català com a referent a tenir en compte. Les properes setmanes clarificaran les incerteses del curt termini -data i pregunta- però subsistiran les de fons: atesa la reacció anunciada pel govern espanyol l’any vinent no hi haurà ni consulta, ni declaració unilateral d’independència, qui i com haurà de garantir que el procés social de construcció nacional prossegueixi ?

Post Scriptum, 4 d’abril del 2024.

El wokisme és una forma de desconstrucció de les identitats personals i nacionals, especialment contraproduent per a les causes dels pobles que aspiren a la independència, però absurdament els partits que als Països Catalans, a Euskal Herria i Escòcia la defensen són alhora els més follament islamo-gauchistes, com es pot constatar en aqueixos dos articles apareguts ahir a Le Figaro.

En el primer, “J.K Rowling et le premier ministre britannique Rishi Sunaq ont récemment pris position contre une législation écossaise destinée à lutter contre les «discriminations transphobes». L’ancien diplomate français au Royaume-Uni François-Joseph Schichan voit dans ce texte une atteinte à la liberté d’expression. “Loi contre l’incitation à la haine transgenre : «En Écosse, ce texte qui réintroduit la notion de blasphème».

Al segon, Anne-Elen Chompret explica com «L’Écosse est devenue le laboratoire de l’islamogauchisme»: LE FIGARO. – Alors que le week-end de Pâques s’achevait, le Premier ministre écossais Humza Yousaf – de confession musulmane – a invité un Imam à lancer un appel à la prière depuis sa résidence officielle, à Bute House. Quel regard portez-vous sur cette polémique ?

Jeremy STUBBS. – Humza Yousaf n’est pas un islamiste, mais bien un islamo-gauchiste, qui a cette particularité qu’il est aussi musulman. Si cet appel à la prière est un geste musulman, la plupart de ses autres gestes sont empreints de wokisme. Or, au cœur du wokisme et de l’islamo-gauchisme, on sait qu’il y a – par définition – une contradiction parce que les intérêts divergent. Aux yeux des islamistes, Humza Yousaf est un «traître» ; qui n’est pas suffisamment «pur» et qui se compromet avec le wokisme. Par exemple, ses politiques concernant le genre ne sont pas en accord avec l’islamisme.

Quant à la laïcité, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un concept français. Pour autant, Humza Yousaf serait mis en difficulté s’il multipliait les gestes religieux. Il convient donc de ne pas exagérer cette situation. On permet aux Églises de jouer un rôle public au Royaume-Uni, qu’on leur refuse en France. Cela vaut donc aussi pour les Imams qui peuvent user de leur influence. En revanche, au Royaume-Uni comme en France, il existe une sorte de méfiance face aux gestes musulmans ; on sait que dans certaines situations des extrémistes peuvent exercer une influence. Extrémistes qui, pour faire avancer leur dogme, sont prêts à une trop grande radicalité… Il y a donc une tendance à la négativité.

Mais l’appel à la prière ayant eu lieu en Écosse doit surtout se comprendre comme une forme d’«œcuménisme» ; son geste relève du partage de la religion plutôt que d’une revendication islamique. D’ailleurs, plusieurs représentants des autres cultes étaient présents à la Bute House sur l’invitation de Humza Yousaf.

Quelle est la place de l’islam dans ce pays ?

La population musulmane est très peu nombreuse en Écosse. Le dernier recensement de 2011 indiquait que le pays comptait 1,4% de musulmans. Si le chiffre a évolué ces dernières années, la population musulmane demeure une minorité et a donc une influence moindre en termes d’électorat. Sur les 131 parlementaires que compte le Parlement écossais, seulement quatre sont musulmans. Bien qu’ils soient surreprésentés, ils forment une minorité et il serait illusoire de parler d’électorat musulman – contrairement à la France, avec la stratégie de La France insoumise. En Écosse – comme en Europe – c’est d’abord l’électorat de gauche qui contribue à la montée de l’islam, en approuvant et encourageant cet «œcuménisme» politique, autrement dit, le dogme multiculturaliste.

En Écosse, la gauche exploite l’idée d’une islamophobie grandissante, au nom de la défense de toutes les minorités. Ainsi, Humza Yousaf fait sien ce principe en assimilant toute critique à une forme soi-disant déguisée d’islamophobie. Il y a donc une accointance entre la gauche et l’islam, conduisant à un réel islamo-gauchisme. D’ailleurs l’islamophobie est comprise dans la nouvelle loi contre les crimes de haine que vient d’adopter le Parlement écossais.

Finalement, tout est politique et opportunisme pour le Premier ministre écossais. Il est moins question d’islamisme que d’opportunisme, largement encouragé et permis par la gauche. Il y a quinze ans, s’il a pu avoir quelques liens avec de potentiels extrémistes, il a rapidement pris ses distances pour devenir un véritable homme politique de gauche, dévoué au wokisme.

Comment analysez-vous ce lien entre la gauche et l’islam ?

Au-delà de l’idéologie victimaire où les musulmans sont présentés comme des victimes et la gauche comme défenseur des minorités, être tolérant avec l’islam, c’est être véritablement progressiste et œuvrer contre la nation. Car dans cette compromission de la gauche à l’égard de l’islam, réside une idée plus profonde. Il y a en Occident la résurgence des idées populistes nationalistes. La Nation – en tant que concept – revient sur le devant de la scène. Et la gauche ne le supporte pas.

Les politiques dits populistes et leurs électeurs s’inquiètent de la dissolution de la Nation, que ce soit par le pouvoir des institutions supranationales ou par l’incapacité des Nations à défendre ou contrôler leurs frontières. En revanche ceux qui s’opposent au populisme sont antinationalistes. Ce qu’ils rejettent c’est l’idée qu’il puisse y avoir une base ethnique à la Nation. Ce concept est extrêmement délicat ; mais la main tendue vers l’immigration musulmane, est une manière de dire qu’on ne croit pas à une base culturelle et ethnique de la Nation. Donc qu’on ne croit pas en la Nation.

En Écosse, le parti au pouvoir, dont est issu le Premier ministre, est le Scottish National Party – le principal parti indépendantiste écossais. Mais en réalité, le projet nationaliste est assez vide… ici, le mot «national» renvoie surtout à une fierté écossaise et une culture assez vague et c’est, sans doute, l’expression d’un désir sentimental… Ils sont attachés à l’histoire et la culture écossaise mais il n’y a pas d’argument économique pour justifier une indépendance de l’Écosse. Dès lors, Humza Yousaf flirte avec cette absence de projet de long terme et organise une vraie tactique de diversion. D’ailleurs, il a dit «regretter» le terme «national» dans le nom de son parti : et c’est là une tactique woke, un vocabulaire de gauche, pas musulman. Il se focalise sur tous les problèmes tyranniques de la gauche woke – problèmes idéologiques et sociétaux et non politiques et économiques – parce qu’il ne peut pas faire grand-chose d’autre. La notion de Nation a ainsi été diluée grâce à l’islamo-gauchisme.

Peut-on voir, derrière les actions de ces groupes islamistes, une stratégie d’influence dans les sociétés occidentales ?Il y a, en Europe, une opération d’infiltration de la part des extrémistes musulmans. En Écosse, cette influence est moindre, et on aurait tort de parler d’islamisation de ce pays. On assiste plutôt à une «islamo-gauchisation» du pays.

On ne peut pas catégoriser les musulmans de manière simpliste en «modérés» ou «extrémistes». Il convient de nuancer davantage. Humza Yousaf n’est ni modéré, ni extrémiste, il est avant tout un homme de gauche, à la fois progressiste et opportuniste. Il met en avant sa foi musulmane mais cela ne fait pas l’objet d’une revendication religieuse ou idéologique. Ce en quoi il croit, c’est d’abord le wokisme.

  1. Nosaltres… el que  s´anomena “la societat civil”. Denunciem la indignitat, la covardia, la manca de discurs politic coherent  que expliqui la necesitat imperiosa que té un poble de deslligarse de un estat retrograd, sense ideas de progrés, especialment ara que ningú regalará res. El poble catalá té i tindrá capacitat per sortinse i progresar com tot-hom desitgem i ells podran
    fe el seu camí tal com els agradi. 

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