Jaume Renyer

per l'esquerra de la llibertat

15 d'abril de 2021
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El 73è aniversari de la fundació de l’Estat d’Israel vist de Catalunya estant

Avui s’escau, segons el calendari jueu, el setanta-tresè aniversari de la fundació de l’Estat d’Israel que de Catalunya estant els amics i solidaris del poble jueu celebrem amb afecte i complicitat. I també, amb reflexions sobre el moment que viu l’estat-nació del poble jueu i les experiències aprofitables per a al causa nacional catalana.

En el pla interior, segons publica avui The Times of Israel, “Israel at 73 by the numbers: 12th-happiest in world, over 10% work in high-tech. Figures show those with average salaries must save up for 11.5 years to afford an apartment, economic recovery from COVID is sped up by vaccination drive.” L’estat jueu lidera el rànquing mundial de població vaccinada, i recupera el ritme de creixement econòmic i benestar social, havent fet front al coronavirus amb èxit.

En l’àmbit internacional, Israel ha trencat l’aïllament respecte dels estats àrabs veïns, un fet geo-estratègic d’una transcendència multidimensional, que per l’autopercepció de la ciutadania israeliana suposa un tombant decisiu com assenyala encertadament aqueix article de Lazar Berman, publicat a The Times of Israel, el proppassat 1 d’abril: “Après s’être emmuré, Israël apprend à affronter la « jungle » de l’autre côté. Pendant des années, le pays a tenté de se protéger en se retranchant derrière des barrières, physiquement et mentalement ; aujourd’hui, il s’avance courageusement dans la région.”

La principal amenaça per Israel són els propòsits genocides d’Iran si arriba a obtenir l’arma nuclear, mentre Occident claudica a Viena davant les pretensions iranianes i que compten amb el suport de Rússia i Xina, Israel en saboteja les instal·lacions atòmiques i d’armament, com analitza aqueix report d’ Ardavan Khoshnood, publicat ahir al BESA Center: The Attack on Natanz and the JCPOA.

Post Scriptum, 18 d’abril del 2021.

Freddy Eytan, director del CAPE de Jerusalem, hi publica avui aqueix article resumint el moment històric d’Israel: 73 ans après l’Indépendance, combattre les divisions, les injustices et les défaitistes:

Depuis la nuit des temps, le peuple juif n’a connu que des disputes et des ruptures, puis des retrouvailles. Après la mort du roi Salomon, la division du royaume des Hébreux fut longtemps un fait accompli et était l’une des causes de la chute du Temple. Deux millénaires après l’exil et malgré la renaissance de l’Etat Juif les passions ne sont toujours pas éteintes. Elles demeurent vivaces entre la Droite et la Gauche, entre laïcs et religieux, entre séfarades et ashkénazes.

Certes, les querelles entre les différentes tribus d’Israël existent bien avant notre Indépendance mais elles risquent de devenir dangereuses car une partie non négligeable de la population n’a plus confiance dans les institutions de l’Etat. Elle ne respecte plus son héritage, ses symboles et ses cérémonies. La volonté de se sacrifier pour défendre la patrie n’a plus la même ardeur, ce véritable élan patriotique plein de vitalité et d’énergie. Deux exemples parmi tant d’autres illustrent cette nouvelle indifférence : le manque d’enthousiasme de garnir sa voiture ou son balcon d’un drapeau bleu-blanc, et l’insensibilité aux rescapés de la Shoah et aux malheurs des invalides et vétérans de guerre.

L’immolation du jeune Itzik Saidyan a bouleversé les esprits. Pourquoi cette indifférence mortelle de la part des bureaucrates ? Comment ne pas faire confiance à celui qui a défendu l’Etat sur le champ de bataille ? Pourquoi des fonctionnaires ne sont-ils pas capables d’éviter un acte de désespoir commis par un soldat qui a vu la mort en face ? Pourquoi notre Etat est devenu un monstre froid et indifférent ? Pourquoi cet oubli, cette ingratitude à l’égard des soldats, des pionniers et des rescapés de la Shoah qui ne demandent qu’à achever la dernière partie de leur existence dans la dignité ?

Ces exemples s’ajoutent à la politisation de l’armée, aux fuites de certaines opérations spectaculaires au-delà de nos frontières, ainsi qu’aux tentatives de critiquer les décisions judiciaires, comme glorifier des actions gouvernementales au moment des cérémonies officielles. Cet état d’esprit avec toutes ses défaillances devrait changer vite et les politiciens devraient agir rapidement avant que l’armature de l’Etat s’effrite et la société se désagrège.

Pourtant, l’année écoulée a connu de nombreux succès diplomatiques, technologiques et sanitaires ainsi que des activités spectaculaires de Tsahal et du Mossad. Désormais, Israël est classé 12ième parmi les pays du monde où il est bon d’y vivre. Une mesure du bonheur publiée par l’ONU, qui se base sur le produit intérieur brut par personne, l’espérance de vie et les opinions des résidents de chaque Etat.

Rappelons que l’année dernière, le jour du 72ième anniversaire était bien étrange, du jamais vu dans les annales. La pandémie avait complètement perturbé notre vie quotidienne. Elle avait interdit aux familles des soldats disparus de se recueillir dans les cimetières militaires. Nous avons vécu un couvre-feu, des rues désertes, des quartiers fantôme, un silence profond, religieux, des soldats et policiers montant la garde devant des barrages routiers avec des masques de protection tandis que toute une population était confinée.

Cette fois-ci, par miracle, tous les Israéliens ont pu sortir, célébrer l’anniversaire national par milliers, en famille et avec des amis, fêter ce Grand jour comme d’habitude, dans les parcs nationaux et les jardins publics. Organiser des pique-niques, préparer des grillades en plein air…S’amuser, chanter et danser dans un esprit bon enfant. Une fête unique et singulière parmi les nations, célébrée au lendemain du Jour du Souvenir pour les victimes des guerres et du terrorisme, et une semaine après les cérémonies du souvenir de la Shoah.

Tous les grands événements de l’histoire de notre peuple seront toujours liés et soudés dans notre mémoire collective. Depuis la nuit des temps, ils marquent à la fois nos douleurs, nos souffrances, notre délivrance et notre espérance. Cessons donc d’être pessimistes et grincheux. Chassons les mauvaises idées, celles des prophètes de malheur, car tout est possible dans ce pays et le ciel demeure la limite. Contrairement à plusieurs pays dont la France, tous plongés dans la déprime et l’angoisse, ici, les vaccins fonctionnent, la pandémie disparait, les masques tombent et les visages commencent à sourire.

Hier comme aujourd’hui, nous formons un peuple dont la majorité écrasante est solidaire, bénévole, prête à combattre pour les nobles intérêts du pays. Alors pourquoi être certain que du pire et de toujours mettre le meilleur en doute ?Nous sommes fiers et satisfaits d’avoir accompli de gigantesques projets et convaincus de pouvoir relever de nouveaux défis malgré les différentes opinions et courants et en dépit des pessimistes et des défaitistes.

Post Scriptum, 24 de juliol del 2021.

De Catalunya estant, i sense fonts d’informació privilegiades, observo amb preocupació els esdeveniments multidimensionals que afecten enguany a Israel, la majoria adversos, i interpreto derivats de la puixança global que l’estat jueu ha adquirit confrontat com està a una munió d’adversaris. Hi ha una campanya internacional qualificant Israel d’estat-apartheid (Déclaration sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid en Palestine historique), que ‘afegeix a les reiterades acusacions de crims de guerra i contra l’humanitat arran dels successius conflictes a Gaza, l’afer Pegasus sembla una maniobra per bloquejar el lideratge israelià a la ciberguerra, la mateixa setmana que la multinacional Ben & Jerry’s fa seu el BDS contra Israel. La Xina adopta cada cop una actitud més hostil (Les médias d’État chinois promeuvent un récit très clairement anti-israélien) i Rússia (amb el vist-i-plau dels EUA) comença a barrar el pas als atacs aeris contra les posicions iranianes a Síria.

Pel costat positiu hi ha la readmissió -vint anys després- d’Israel a l’status d’observador a la Unió Africana i el minut de silenci a la memòria dels atletes jueus assassinats a Munic fa 49 anys, enguany per primer cop als Jocs Olímpics de Tokio. I sobretot la consolidació dels Acords Abraham amb un nombre creixent d’estats musulmans.

Post Scriptum, 12 d’agost del 2021.

Abans d’ahir el Centre Wiesenthal réagit au texte de « Libé » contre le « régime d’apartheid ». Shimon Samuels s’inquiète du fait que “le texte pourrait servir, sans le vouloir, comme faire-valoir de l’antisémitisme à Durban IV à l’ONU à New York, en septembre”.

Post Scriptum, 25 d’agost del 2021.

L’escriptor Pierre Jourde, amb un argumentari contundent, contesta ahir des del Nouvel Observateur l’article de Libération cridant a destruir l’estat d’Israel: « Apartheid ».

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