Raül Romeva i Rueda

REFLEXIONS PERISCÒPIQUES

Supervisar els mercats financers: una obligació europea

Ahir va tenir lloc la reunió entre el Consell, la Comissió i el Parlament en relació al paquet de mesures sobre supervisió financera. Recordo que si la setmana passada al Parlament Europeu vàrem votar favorablement el paquet de directrius en relació amb la supervisió financera, és perquè esperem obtenir canvis substancials. Volem arribar a un acord amb el Consell, però aquest només serà possible si el Consell es mou. I és que ja estem una mica cansats de sentir alguns caps d’Estat i de govern com fan grans declaracions de principis sobre la necessitat de regular els mercats financers però a l’hora de la veritat no concreten cap mesura vàlida i segueixen aferrant-se a posicions conservadores i plec nacional. En acabar la reunió vàrem valorar el resultat des del Grup Verds/ALE:

COMMUNIQUE DE PRESSE – Bruxelles, 14 juillet 2010

Supervision financière de l’UE

Malgré quelques progrès dans les négociations, on est encore loin d’une surveillance financière européenne efficace

Sven Giegold
, coordinateur du groupe Verts/Ale membre de la Commission des Affaires économiques et monétaires et rapporteur du Parlement sur l’Autorité Européenne des Marchés Financiers (AEMF) et Raül Romeva, vice-president du Group Verds/ALE, ont declaré:

“Les négociations qui ont eu lieu aujourd’hui entre le Conseil, la Commission et le Parlement ont clairement démontré que le Conseil doit bouger si l’on veut obtenir un accord en septembre sur la nouvelle architecture financière de l’UE. Les discussions tournent autour des compétences données aux autorités pour les marchés, assurances et banques. Afin d’éviter toute crise future, il est essentiel que ces autorités disposent de droits contraignants pour intervenir sur les marchés. Parmi ceux-ci on trouve :

L’interdiction de produits financiers

Les développements des dernières semaines ont une fois de plus montré que pour stopper la spéculation par la revente à court terme ou d’autres activités financières sur les marchés financiers, l’Autorité Européenne des Marchés Financiers (AEMF) a besoin de compétences étendues pour mettre fin au commerce de produits dangereux au sein du marché intérieur.

Des décisions adressées directement aux institutions financières

En cas d’urgence et lorsque les autorités nationales n’agissent pas de manière appropriée, les autorités européennes doivent pouvoir directement adresser leurs décisions aux institutions financières concernées.

Médiation contraignante en cas de conflits entre autorités de surveillance nationales

L’architecture financière de l’UE ne sera efficace que si elle garantit aux autorités de l’UE un  droit de médiation contraignante. C’est crucial dans les cas où les autorités nationales n’arrivent pas à s’entendre sur la manière de procéder pour s’occuper d’une institution financière transnationale.

Futur transfert de tâches aux Autorités (clause d’habilitation)

La législation doit clairement indiquer que les autorités peuvent exercer des droits additionnels exclusifs de surveillance pour l’infrastructure de marché élargi pour le commerce de produits dérivés de l’UE. C’est seulement de cette manière qu’un bon guidage législatif sera établi pour la législation future, en particulier dans le domaine des produits dérivés et de l’infrastructure de marché, qui comporte potentiellement des risques très élevés.

Clause de sauvegarde

Les Etats Membres exigent une clause de sauvegarde étendue, qui leur procurerait un quasi droit de veto contre les décisions européennes. Il est clair qu’une telle clause ne doit pouvoir être invoquée qu’en cas d’impact significatif du côté des dépenses des budgets nationaux.

Présidence du Comité Européen du Risque Systémique (CERS)

Le Parlement européen exige que la Présidence du CERS soit confiée au Président de la BCE afin de lui conférer autant d’autorité que possible.

En outre, le Conseil persiste à demander un éclatement des autorités entre trois villes
(Londres, Paris, Francfort), plutôt que de les concentrer dans une ville, ce qui permettrait une coopération plus efficace. Le Conseil exige par ailleurs un droit à déclarer les urgences (qui déclenche certains pouvoirs de supervision), plutôt que donner ce droit à la Commission, ce qui serait politiquement plus sensé. Ces deux derniers points ne peuvent être acceptés par le Parlement européen que si le Conseil accepte les demandes du Parlement, à condition qu’il soit clair dans la clause de révision que ces deux questions seront réévaluées au terme d’une période de trois ans.”

Foto: Roda de premsa després de la reunió de l’ECOFIN, el primer sota presidència belga. El viceprimer ministre balega, Didier Reynders, al centre de la foto. Font: Consell UE.



Deixa un comentari

L'adreça electrònica no es publicarà. Els camps necessaris estan marcats amb *

Aquest lloc està protegit per reCAPTCHA i s’apliquen la política de privadesa i les condicions del servei de Google.

Aquesta entrada s'ha publicat dins de Economia, Europa social, Joves, Crisi (Respostes) i Green New Deal per raulromeva | Deixa un comentari. Afegeix a les adreces d'interès l'enllaç permanent