Raül Romeva i Rueda

REFLEXIONS PERISCÒPIQUES

Coherència de polítiques: cooperació al desenvolupament i reforma política pesquera UE

Interessant reflexió sobre la
coherència de les polítiques europees per al desenvolupament, en el marc de la
reforma de la Política Pesquera
Comunitària actualment en curs. Planteja la necessitat de revisar els Acords de
Partenariat en qüestions pesqueres per tal que aquests no suposin un problema
afegit als països amb els quals es signen. En concret, en el seu informe de
2009 sobre la coherència de polítiques per al desenvolupament, la Comissió Europea
assenyala que “la durabilitat i les conseqüències socials dels acords
(APP) esdevenen una font de preocupació. La pròxima reforma de la Política Pesquera
Comunitària (PCP) ofereix una gran ocasió per a reevaluar la dimensió externa d’aquesta
 política de cara a fer-la més favorable
als objectius de promoure el desenvolupament: (segueix…)

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Du point de vue de la cohérence des politiques, les APP doivent être
revus, estime un rapport de la CE
 

Dans son
rapport 2009 sur la cohérence des politiques pour le développement, la Commission européenne
indique que “la durabilité et les conséquences sociales des accords
(APP) restent une source de préoccupation. La réforme prochaine de la PCP fournit l’occasion de
réévaluer la dimension extérieure de cette politique en vue de la rendre plus
favorable au développement.”

Dans
le document de travail de la
Commission qui accompagne le rapport, un chapitre examine
plus longuement les impacts de la politique de pêche de l’UE sur les pays en
développement et évalue sa contribution à leur développement. Il souligne que
‘la plus grande vertu des APP est qu’ils régulent l’accès des flottes
européennes aux eaux des pays en développement et dès lors contribuent à une meilleure
gouvernance du secteur de la pêche. Bien que ce cadre ne soit pas parfait, il
présente certainement des avantages significatifs  par rapport aux accords
privés, dont le seul but est d’assurer l’accès et qui ne tiennent compte en
aucune façon des aspects relatifs au développement durable’. Le rapport
souligne aussi que ‘dans deux pays, la Mauritanie et les Seychelles, la contribution
financière de l’APP est plus importante que les fonds alloués au développement.
D’un point de vue de coopération au développement, ces ressources
additionnelles…peuvent compliquer les choses. Lorsqu’en Mauritanie, les
militaires ont renversé le gouvernement en Août 2008, l’UE a eu des
difficultés … à condamner sans équivoque cette violation claire des principes
démocratiques de base. L’UE a suspendu sa coopération avec le pays en vertu de
l’article 96 de l’accord de Cotonou, mais elle a du payer la compensation
financière de l’APP en vertu des engagements légaux de cet accord. Ce cas
montre que les deux politiques, et en particulier leurs instruments financiers,
doivent être coordonnés de façon plus étroite’.
Un des objectifs des APP, souligné par ce rapport, est de promouvoir les
investissements européens dans les secteurs des pays partenaires, en
particulier à travers la création de sociétés mixtes. Cela semble difficile à
réaliser. En fait, les investissements européens dans les sociétés mixtes
stagnent tant dans les pays où existe un APP que dans les pays
traditionnellement ciblés par les bateaux de pêche européens comme la Namibie
et l’Argentine.
Les raisons de cette situation incluent le climat pour les investissements et
les infratsructures de faible qualité dans certains pays en
développement…. Bien que les niveaux d’investissements varient par
catégorie de pêche, en règle générale, ils sont demeurés en deça des attentes.

Le
rapport conclut en disant que le Livre Vert de la Commission sur la
réforme de la Politique
européenne de la Pêche,
publié en Avril 2009, reconnaît que la dimension extrene doit être revue et
invite les commentaires sur une série de questions cruciales ayant trait à la
durabilité, l’équité et la gouvernance.

Sources
RAPPORT 2009 DE LA
COMMISSION AU CONSEIL, AU PARLEMENT EUROPÉEN, AU COMITÉ
ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS 2009 SUR LA COHÉRENCE DES
POLITIQUES POUR LE DÉVELOPPEMENT, SEC(2009) 1137 final
http://ec.europa.eu/development/icenter/repository/SEC_PDF_2009_1137_F_ACTE_PCD_FR.pdf

 

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For policy coherence, FPAS need to be reviewed, says EC report

In
its 2009 report on Policy Coherence for Development, the European Commission
indicates that “concerns remain with regard to the sustainability and the
social consequences of the agreements (FPAs). The forthcoming reform of the CFP
provides an opportunity to re-evaluate the external dimension of this policy
with a view to making it more development-friendly”.

In
the EC staff working document accompanying the report, a chapter looks
further at how the EU fisheries policy impacts on developing countries and
assess its contribution to their development. It underlines
that “FPAs greatest virtue being that they regulate the access of the
European fleet to the waters of developing countries and thereby contribute to
better governance of the fisheries sector. While this framework is not perfect,
it certainly presents significant advantages over private agreements, which
have as their only purpose to ensure access and take no account whatsoever of
aspects of sustainable development”.

The
report also highlights that “In two countries, Mauritania and Seychelles,
the financial contribution of the FPA is greater than funding for the
development purposes. From a development point of view these additional
resources… can complicate things. When in Mauritania the military overthrew
the government in August 2008, the EU found it difficult … to condemn this
clear violation of basic democratic principles. The EU suspended its
cooperation with the country in line with Article 96 of the Cotonou Agreement,
but it had to pay the financial contribution of the FPA due to legal
commitments arising from this agreement. This case shows that the two policies
and in particular their financial instruments should be more closely
coordinated”.
One of the objectives of FPAs, as indicated in the report, is to promote
European investment in the partner countries’ sectors, in particular by
creating joint-ventures. This seems to be difficult to achieve. In fact
European investment in joint-ventures is stagnating both in countries with which
an agreement has been signed and in other countries traditionally targeted by
European fishing vessels such as Namibia or Argentina. Reasons for this include
the investment climate and the poor infrastructure in some developing
countries…While the levels of private investment vary according to the
fishing category generally speaking they have remained below expectations.

The
report concludes by saying that the Commission’s Green Paper on reform of the
Common Fisheries Policy published in April 2009 recognises that the external
dimension needs to be reassessed and invites comments on a number of crucial
questions associated with sustainability, equity and governance.
Sources
REPORT 2009 FROM THE COMMISSION TO THE COUNCIL, THE EUROPEAN PARLIAMENT,
THE EUROPEAN ECONOMIC AND SOCIAL COMMITTEE AND THE COMMITTEE OF THE REGIONS
REPORT ON POLICY COHERENCE FOR DEVELOPMENT SEC(2009) 1137 final
http://ec.europa.eu/development/icenter/repository/SEC_PDF_2009_1137_F_ACTE_PCD_EN.pdf

COMMISSION
STAFF WORKING DOCUMENT Accompanying the REPORT FROM THE COMISSION TO THE
COUNCIL EU 2009 Report on Policy Coherence for Development {COM(2009) 461
final}
http://ec.europa.eu/development/icenter/repository/SWP_PDF_2009_1137_EN.pdf

 Foto: Dona venent peix. Font: Cofish.



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