Oi?

Ja sé que no deu quedar gens bé citar-lo, per als uns perquè deuen trobar la institució que encarna d’una inutilitat progre que esparvera, per a d’altres perquè no deixa de ser tan convencional que només toca música celestial, però a mi m’ha interessat. M’ha caigut ara a les mans un article que signa el director general de la Unesco, Koïchiro Matsuura, a La Libre Belgique el dia 28 de setembre, i on es pregunta “Où vont les valeurs?” […]

Matsuura comença resituant això que anomenem, sempre al melic del món, crisi de valors: “La crise que nous traversons n’est donc pas tant une crise des valeurs qu’une crise du sens des valeurs, et de l’aptitude à se gouverner et à s’orienter”, del sentit que tenen els nostres valors i per a nosaltres i de la capacitat que tenim de fer-ne ús, de mantenir-los o no com una referència útil.

Després, ve un d’aquests passatges aparentment carregats de bones intencions, gairebé una apologia del mestissatge, que deia aquell: “Le défi d’aujourd’hui est qu’une grande part du travail éthique soit fait à l’échelle d’une communauté mondiale, et que cette nouvelle orientation éthique soit fondée sur l’idée de dialogue des cultures. Un tel dialogue reposerait sur l’idée que les cultures doivent être respectées, mais que les valeurs peuvent être évaluées ensemble. On pourrait alors envisager que l’avenir des valeurs soit dans une hybridation où, de la rencontre des pluralités anciennes et actuelles, se construiraient de nouvelles synthèses.” Però si fóssim menys arrogants i menys pretensiosos, potser ens avindríem a assajar aquestes avaluacions conjuntes, aquestes síntesis, amb la confiança que la càrrega d’universalitat dels nostres valors essencials acabarà imposant-se malgrat les resistències.

Aleshores, quan potser ja n’esperàveu ben poc, un primer toc d’atenció a partir d’una comparació que sovinteja, la que es fa entre els valors morals i culturals i els valors borsaris: “Certains ont déjà remarqué que notre conception des valeurs morales ou esthétiques tendait à se rapprocher, dans un monde dominé par la loi de l’offre et la demande, du modèle de la valeur boursière. Le phénomène de la mode envahirait notre conception des valeurs. Comment la question centrale de l’éducation, dans ce monde de l’éphémère, peut-elle encore trouver sa place? Etrange paradoxe: jamais l’instant n’aura été aussi valorisé, et pourtant l’émergence de sociétés du savoir, qui tend à faire de l’éducation pour tous tout au long de la vie non plus un simple rêve mais un projet, semble préfigurer un nouveau dispositif de valeurs de long terme, moins reproduites que créées, moins reçues que transmises.”

Després, Matsuura fa honor al càrrec amb una conclusió optimista: “La perte de sens n’est peut-être qu’une illusion. C’est bien plutôt de glissement de sens et de création de sens nouveaux qu’il faudrait parler. Osons parier sur l’avenir: et si c’était par le savoir et la diffusion des savoirs que devait se réaliser la refondation que nous appelons de nos voeux? Car le savoir est essentiellement création, renouvellement, échange. De toute évidence, dans les sociétés du savoir en émergence, nous ne manquerons pas de valeurs, bien au contraire. Notre problème ne sera pas celui de la perte, mais du choix.”