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6 de juny de 2009
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L’USAP, de l’or dans le sang

Perpignan a enfin reconquis le Brennus après sa victoire méritée sur une équipe de Clermont décidément maudite (22-13). L’USAP est un beau champion.

Il aura donc fallu attendre 54 ans pour que Perpignan redevienne enfin la vitrine du rugby français. Mais au vue de la saison, voilà un sacre amplement mérité, ce que la finale n’a pas démenti. Bien avant la rencontre, on savait, on sentait que cette finale 2009 serait historique. Parce qu’elle allait sacrer une équipe qui court après le Bouclier depuis trop longtemps, parce qu’elle marquait enfin le renouvellement de l’élite du rugby français, après 15 ans d’hégémonie d’un ogre à trois têtes (Toulouse, Biarritz et le Stade Français). Il restait à savoir quelle équipe allait enfin briser le signe indien. Dans un Stade de France en ébullition , les deux équipes ont offert un combat magnifique, pimenté par une grosse intensité et des contacts rugueux.

Clermont démarre fort

Comme en demi-finale contre Toulouse, Clermont avait décidé de prendre les choses en main et d’imposer son rythme, ce qui a débouché sur une grosse domination en début de rencontre, ponctuée par un essai de Nalaga, le 21e de la saison. Entreprenants, précis, justes dans l’alternance, les Auvergnats étaient parfaitement rentrés dans la partie et squattaient le ballon comme le camp adverse. L’USAP, comme souvent, avait démarré au diesel, mais cet essai a paradoxalement fait du bien aux Catalans. Il a semblé les libérer, les forçant à réagir. Le duel s’est enfin équilibré, avec un engagement féroce de part et d’autre, notamment en mêlée, même si la tendance semblait alors favorable aux Catalans. Souvent pénalisée, l’ASM avait presque perdu le contrôle, et le premier acte n’avait pas permis d’en savoir plus sur le nom du futur champion.

Perpignan au diesel

 

A la reprise, les Sang et or ont rapidement confirmé leur montée en puissance, avec un superbe essai de Marty, qui leur permettait de passer devant pour la première fois. On attendait alors la réaction des Jaunards, fébriles, secoués depuis de longues minutes, et qui continuaient à enquiller les fautes. Il ne manquait pas grand-chose pour que le doute commence à saper les moral, et on imagine que le spectre des finales perdues a forcément traversé les esprits. D’autant que l’USAP, en grand spécialiste des fins de matches, avait mis la main sur le ballon, et n’avait qu’à attendre l’indiscipline adverse pour creuser l’écart grâce au pied de Porical.

Les hommes de Cotter ont certes essayé de renverser la vapeur, mais la machine catalane était maintenant bien rodée, et on a vite eu l’impression que les Clermontois n’y arriveraient pas, même en jouant jusqu’au bout de la nuit. Après vingt premières minutes quasi parfaite, l’ASM s’était petit à petit éteinte, et elle ne pourra jamais prétendre au Bouclier en commettant autant de fautes en finale. Celle de 2009 est donc encore perdue, et quand c’est la troisième de suite, c’est bien que quelque chose ne va pas. Les Catalans, de leur côté, n’ont pas volé ce septième titre, ni leur première place à l’issue de la saison régulière où ils auront tout connu, et où leur formidable force mentale a déplacé des montagnes. L’USAP était bien la meilleure équipe, et la Catalogne, qui règne sur l’Europe en foot, est maintenant reine de France au rugby. La fête peut commencer, et elle devrait durer longtemps.

PD. Crònica de l’Equippe

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