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Barcelone s’est fait peur… vingt minutes. Un laps de temps durant lequel Bilbao a fait honneur à son statut de deuxième équipe la plus titrée de la compétition. Le but de la tête de Toquero (9e) a permis au peuple basque de rêver, de vibrer. Et puis le grand méchant Barcelone s’est réveillé et a pris la forme de Yaya Touré. D’abord magnifique sur son égalisation (31e), rush au milieu de terrain et frappe lointaine, l’ancien Monégasque s’est ensuite montré pathétique en allant chambrer le superbe public de l’Athletic. Ce dernier a ensuite réservé une bronca à l’un des siens qui a touché Dani Alves à la tête avec une canette.
Clairement en surrégime sur le début de match, Bilbao a complètement perdu pied après la pause pour finalement s’incliner 1-4. Messi s’est créé pas moins de quatre grosses occasions en dix minutes. La dernière a été la bonne et le petit prodige argentin a donné l’avantage aux siens sur un centre-tir d’Eto’o repoussé par Iraizoz (55e). Le gardien de Bilbao a ensuite vécu un calvaire, battu par un tir enroulé du droit du jeune Bojan (58e) puis par un superbe coup-franc de Xavi (64e). L’addition aurait pu être encore plus salée, mais Barcelone s’est arrêté là. Il lui reste encore deux finales à jouer : d’abord celle de ce week-end à Majorque pour remporter la Liga, puis celle du 27 mai contre Manchester United. Le peuple catalan espère l’apothéose à Rome. – Cyril OLIVES

Text del diari L’Equippe